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Le thé est amer, mais sa chaleur exquise [Ilithyia & Engel]
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Engel Bauer

Engel Bauer
ADMINISTRATRICE & MJ
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Ven 21 Fév - 12:48
Le thé est amer,

mais sa chaleur exquise

ft. @Ilithyia M. Carrow


7 février 2004


Je referme délicatement la porte du manoir derrière moi et laisse dans la demeure des Malefoy le poids de l’angoisse que je gardais sur les épaules. Soulagé, j’inspire l’air frais du dehors comme une bénédiction. L’épreuve est passée. Je peux enfin respirer à pleins poumons.

Les semaines se succèdent sans m’enlever ce stress que je connais chaque fois que je me retrouve en présence de ces alliés que je n’ai pas encore bien apprivoisés. Ces sangs purs que j’admire me semblent encore bien étrangers. Pourtant, mon entrevue avec l’Enchanteresse s’est encore bien passée. Courtoise. Rassurante. Je nous sens sur la même longueur d’ondes depuis qu’elle et moi nous sommes rencontrés à Berlin et la bienveillance que je lis dans son regard me redonne confiance pour affronter le déluge de réactions que nous recevons avec le groupe depuis le concert du 18 janvier. J’ai toujours aimé bousculer le monde autour de moi. Je suis habitué aux critiques acerbes des plus étriqués d’esprit. Mais il est toujours plus rassurant de ne pas être seul au cœur de la tempête.

Nous avons bu un thé, comme il est de coutume à cette heure sur les terres anglaises. Je n’ai pas osé lui dire que je détestais cela. J’ai ajouté trop de sucre pour en cacher le goût, avalé si rapidement ma tasse que l’Enchanteresse m’en a proposé presque immédiatement une deuxième que j’ai eu le courage de refuser poliment. Je crois que c’est à ce moment-là qu’elle s’est douté de mon aversion pour cette boisson mais n’en a rien dit. Elle n’a fait que sourire et reprendre le cours de notre conversation comme si de rien n’était.

Notre petite entrevue n’était pas désagréable, loin de là. Pourtant, je ne suis pas mécontent de me retrouver enfin dehors, loin de l’exercice complexe des mondanités auquel je peine encore à me faire. Il m’arrive souvent de me demander ce que je fais là, avec mon personnage sulfureux et mon sang mêlé. Je ne me suis pourtant jamais caché, même ici, et je sais que personne ne doute plus de ma personnalité profonde depuis notre démonstration de force sur le Chemin de Traverse. Mais je crois que Narcissa Malefoy m’aime bien, aussi étrange que cela puisse paraître. Et je compte tout faire pour que notre entente perdure, quitte à me déguiser en gars respectable pour quelques heures.

Levant légèrement la tête, je passe un doigt dans le col de ma chemise pour le détendre. J’ai toujours l’impression d’étouffer dans ces fringues. Veste, ceinture en cuir sobre, chemise blanche… Je ne me suis offert que le luxe d’un jean noir pour éviter d’avoir l’impression de complètement me travestir. Mais je fais toujours l’effort en arrivant sur les Terres de Feu. Je ne veux pas qu’on puisse me reprocher de prendre les choses à la légère, de n’être qu’un marginal auquel Lady Malefoy s’est inexplicablement attachée, comme on le fait avec un gentil chien, même trop bête et trop turbulent pour en pas tout bousculer dans la maison. Je veux gagner l’estime des gens qui fréquentent ces lieux, m’y faire ma place, obtenir ce respect que trop de ces fils de bonne famille me refusent encore, effrayés par mes airs de mauvais garçon et la brutalité de mes méthodes. Je veux prouver que je ne suis pas que le musicien rebelle et instable qu’on s’amuse à décrire sur les unes de journaux. Et cela passe aussi par les codes vestimentaires.  Mais je sais que je n’attends que de pouvoir me débarrasser de tout ça une fois rentré chez moi.

Je m’accorde qu’une petite pause en haut des marches avant de repartir à Londres. La fin de journée est encore belle. Je sors mon paquet de clopes et allume mon briquet pour faire embraser le bout de ma cigarette. J’inspire la fumée avec un plaisir non feint et la recrache en un long soupir. Le claquement du rabat métallique de mon zippo résonne sous le porche du manoir. J’embrasse avec joie cette solitude bienvenue. Les jardins semblent déserts.

Ils le semblent, seulement.

roller coaster

(673 mots)

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Invité
Mar 25 Fév - 2:33


Le thé est amer, mais sa chaleur, exquise

07.02.04 § ft. Engel Bauer § 705 mots

◊ ◊ ◊

Février me mord les joues avec acharnement lorsque je me promène, pour la millième fois probablement, sur les Terres de Feu. J’ai décidé de rentrer pour le week-end, histoire de retrouver mes parents qui me manquaient plus que je ne l’aurais cru. Toute seule dans mon dortoir, je désespère. Ma sixième année me frappe sournoisement à chaque mois qui passe, me rappelant que mon temps est compté. Je suis majeure. J’ai presque gradué. Je suis une femme à part entière. Et, pourtant, je suis toujours seule. Mon annuaire dénudé me paraît trop léger, comme s’il lui fallait absolument un anneau pour obéir aux lois de la gravité. Alors, j’enfonce ma main dans la poche de ma lourde cape et je poursuis mon chemin, la tête basse.

Je ne sais pas pourquoi je m’entête à visiter mes parents. Toujours, c’est la même chose. Je m’y présente, ils jubilent à l’idée de me revoir, me font préparer un festin pour témoigner leur joie et… On s’en va. Père a des affaires importantes à régler. Dès que samedi frappe, on prend nos manteaux et on quitte pour la journée. Plusieurs fois, j’ai tenté de les convaincre de me laisser à la demeure mais, toujours, Mère refuse. C’est Père qui justifie son choix à elle, prétendant que j’avais beaucoup à apprendre sur les Terres. Pourtant, jamais il ne me laisse l’accompagner à ses entretiens. Que pourrais-je bien découvrir, si on ne m’autorise que l’accès au jardin ? Que les Malefoy ont le pouce plus vert que moi ?

Je ne suis tombée qu’une fois sur un couple de gens à qui parler, pendant mes balades. Une fois. Je les ai reconnu tout de suite, et eux aussi. Je me souviens les avoir regardé longuement, et avoir cherché un moyen de m’enfuir. Mais les deux Parkinson m’ont prise d’assaut, et se sont confondus dans un mélange d’excuses et de discussions courtoises. Je ne comprend pas pourquoi ils se sont tant acharnés ; je ne répondais que par des hochement de tête, la gorge serrée. C’est finalement Père qui m’a sorti de la situation, déposant sa main forte sur mon épaule. Il avait stipulé qu’on devait rentrer et avait coupé le reste de ses rencontres pour la journée. Depuis, je baisse la tête, lorsque je suis ici. Je sais que c’est stupide, que je devrais me pavaner le menton relevé, afficher qui je suis et d’où je viens. Je devrais me montrer fière, confiante… ou au moins, faire semblant. Mais ce lieu… il m’intimide. Tous ces gens, qui sont si convaincus par une même cause, par un même futur. Bien sûr, moi aussi, j’y crois, au renversement de Potter. J’ai confiance en Dame Malefoy, en ses capacités à rétablir un monde dans lequel j’aurais ma place. Seulement, cet optimisme face à l’avenir, je l’ai perdu. Et il me manque. Je suis fatiguée d’avancer à tâtons, sans savoir où je vais, ni pourquoi je me bats. Épuisée de me convaincre de ma propre valeur quand on m’a même arraché mon rôle de pion. Je veux une raison. J’ai besoin d’une motivation.

Mes pensées s’arrêtent lorsque je distingue une silhouette, assise au pied du manoir. Il me faut un moment pour former son visage, et quelques secondes de plus pour le reconnaître. Puis, les mémoires de ce concert dans lequel m’a traînée Mona ressurgissent. Je le revois, sur scène, avec le reste de son groupe. Je me souviens des commentaires de Père à son sujet, du mépris de ses méthodes. Et il avait raison, mon paternel ; les actions du musicien finiraient par non seulement lui attirer des ennuis, mais risquaient de nous causer des problèmes à tous. Mais, tout de même, une part de moi ne peut ranger ma curiosité. Je n’ai jamais compris les téméraires, et j’ai envie de saisir leur raisonnement. Alors, résolue, je m’avance vers ces escaliers sur lesquels il s’est posé et lui demande, la voix faussement assurée : « Mister Bauer ? Est-ce bien vous, ou fais-je erreur ? »

(c) oxymort

Engel Bauer

Engel Bauer
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Lun 9 Mar - 13:32
Le thé est amer,

mais sa chaleur exquise

ft. @Ilithyia M. Carrow


7 février 2004


« Mister Bauer ? »
Un frisson détestable me parcourt le dos. Les muscles se contractent le long de mon échine comme à l’annonce d’une intrusion. Surpris dans une position peu flatteuse, assis en haut des marches, une cigarette à la main, je me maudis d’avoir eu la folie de croire que je pouvais être seul et risquer d’apparaître comme ce drôle d’énergumène abandonné à cloper devant chez l’Enchanteresse.

D’instinct, je bondis sur mes pieds avant même d’avoir croisé le regard de mon interlocutrice et ce n’est qu’une fois que je me tourne enfin vers elle que je remarque la jeunesse de ses traits.

De longues secondes passent pendant lesquelles nous nous jaugeons l’un l’autre. Sans vraiment m’en cacher, je l’examine de la tête aux pieds, note ses vêtements distingués, son port de tête altier, cette façon qu’elle a de se tenir droite, sûre de sa valeur et de sa légitimité à se tenir ici malgré la timidité discrète que je crois lire dans son regard. La gosse est de sang pur, à n’en point douter. Elle ne doit pas avoir plus de vingt ans, même si je crains que ses manières ne la vieillissent un peu. L’éducation stricte des familles de sang pur force à une maturité acquise très tôt qui déteint jusque dans leur posture.

Laissant ma cigarette se consumer au bout de mes doigts, je finis par balbutier un « Non, c’est bien moi » hésitant. J’appréhende ce que cette confirmation peut inspirer à cette jeune fille. Je crois peu en l’admiration que les gamins de son âge me vouent d’habitude. L’endroit où nous sommes colle peu avec des amoureux du métal. Vais-je trouver du dégoût comme celui qui inonde le regard de @Melchior C. Fawley chaque fois qu’il me toise ou une méfiance teintée de reproches des suites de notre coup d’éclat avec l’Enchanteresse ? L’inquiétude passe un instant sur mes traits mais je tente de reprendre contenance rapidement. Ce n’est qu’une gamine, Bauer. De quoi tu as peur, bordel ?

Je me râcle la gorge et redresse un peu. Alors que je continue de l’observer, j’essaye de mettre un nom sur son visage de poupée. Ses grands yeux clairs captent immédiatement mon regard et je ne me souviens pas les avoir déjà croisés, jamais d’aussi près tout du moins. Une petite gêne vient troubler les battements de mon cœur quand je finis par me résoudre au fait que je n’ai aucune idée de qui est cette fille. J’espère ne pas la vexer, mais il faut bien que je sache à qui j’ai affaire, d’autant que de son côté, mon identité lui semble bien moins mystérieuse.
- Pardonnez-moi, mademoiselle, mais je ne suis pas sûr que nous ayons déjà eu l’occasion d’être présentés.

roller coaster

(457 mots)

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Lun 30 Mar - 22:34
Ilithyia M. Carrow a écrit:


Le thé est amer, mais sa chaleur, exquise

07.02.04 § ft. Engel Bauer § 449 mots

◊ ◊ ◊

J’en étais sûre. Je n’ai peut-être pas les plus grandes connaissances en matière de musique, mais le visage de Engel Bauer était difficile à méprendre. Lorsque j’ai entendu parlé de son groupe, pour la première fois, c’était de la bouche de Mona. Dans sa chambre, elle avait passé en revue ses différents disques, me présentant une variété d’artiste selon plusieurs styles. Selon elle, mon répertoire était trop restreint. Elle m’avait présenté toute une panoplie de chanteurs, de groupes que je ne pourrais citer. J’avais cependant remarqué ce pauvre CD qu’elle n’avait daigné apporter sur le lit où nous avions établi refuge. Tout seul, perdu sur l’étagère, il semblait crier son besoin d’attention. Je l’avais donc pointé de loin, et lui avait signalé son oubli. Mais ma cousine avait secoué la tête, affirmant qu’elle l’avait délibérément laissé derrière, qu’elle boycottait le groupe. À son regard, j’avais bien compris qu’il m’était inutile de m’aventurer. Depuis le temps, nous avons appris à éviter les sujets sur lesquels nous nous savons trop profondément en désaccord pour procéder à un débat sain et intéressant. J’ai cependant pris soin de noter dans un coin de ma tête le nom figurant sur la pochette, et m'étais occupée moi-même des recherches.

Père ne m’en avait pas dit grand chose, outre que c’était une bande de fauteurs de troubles. Il avait précisé que leur coeur était au bon endroit, qu’ils étaient du bon camp, mais que leurs méthodes… Et à le voir en costume, le musicien, je suis presque déçue. Il respire moins cette fougue qu’on lui reproche, qu’on lui admire. Alors qu’il m’analyse minutieusement, je ne peux m’empêcher de faire pareil. Ses bras cachés sous le tissu blanc, ses épaules coincées sous son veston, ses jambes drapées d’un tissu chic… Entre ses allures du concert et celles qu’il offre aujourd’hui, lesquelles sont celles d’un personnage ? Mes pensées s’arrêtent, cependant, lorsqu’il reprend la parole. Je lâche un petit « Ah ! » avant de m’approcher, le corps toujours aussi droit. J’essaie de relâcher mes épaules, histoire ne pas paraître trop nerveuse non plus, mais mon menton maintient sa position. « Je suis Ilithyia Carrow. C’est un plaisir de faire votre connaissance. » Je lui tend la main, et mes yeux ne le quittent plus alors que je me demande ce qu’il en fera. « J’espère ne pas vous avoir vexé avec ma question ; sachez que vous avez tout pour être mémorable. Simplement, comme vos apparences diffèrent beaucoup de celles que vous avez arborées en concert, je tenais à m’assurer ne pas me tromper. » Et je lui accorde un sourire à la fois doux et poli, semblable à ceux que je garde dans ma poche lors des réceptions importantes.

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Engel Bauer

Engel Bauer
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Dim 12 Avr - 20:14
Le thé est amer,

mais sa chaleur exquise

ft. @Ilithyia M. Carrow


7 février 2004


Les doigts crispés sur ma clope, le dos trop droit, je continue de dévisager la petiote sans savoir quelle attitude adopter. Moi qui n’ai jamais eu de soucis pour échanger avec des jeunes me retrouve étrangement angoissé, comme si la moindre faute de comportement allait revenir à l’ensemble des habitués, ceux qu’il me faut encore travailler à séduire si je veux un jour gagner définitivement ma place sur ces Terres. Le manoir Malefoy m’est ouvert depuis que mon lien avec l’Enchanteresse s’est concrétisé, c’est un fait qu’aucun sang-pur ne peut me dénigrer. Mais cela n’empêche pas les regards de certains des amis de la famille, dont plusieurs très proches que j’espère un jour parvenir à approcher sans craindre de voir le mépris assombrir leurs yeux.

Ce n’est pas ce mépris que je vois dans les yeux de la gamine toutefois, ce qui fait décélérer agréablement mon cœur à mesure que les secondes passent. Elle m’observe avec une moue curieuse, comme face à une connaissance qu’elle peinerait à reconnaître. Il faut avouer que mon attirail n’est pas de ceux que j’use habituellement. L’épaisseur rassurante de mes bottes me manque comme le confort simple de mes sempiternels t-shirts. Elle s’approche quand je lui confirme mon identité et je reste immobile à détailler chaque millimètre de sa posture impeccable. La digne représentante de sa lignée… C’en est presque fascinant.

Elle se présente comme Ilithyia Carrow et son nom ne peut s’empêcher de résonner dans mon esprit comme un de ceux que tout le Royaume-Uni magique ne connaît que trop bien. Amycus et Alecto ont marqué la dernière guerre de leur empreinte et fait parler d’eux encore récemment lors de l’attentat qui a frappé Poudlard. Elle est donc parente… Une part de moi se dit immédiatement que ce n’est pas le patronyme ne plus évident à porter, en particulier par les temps qui courent mais je me garde évidemment de lui en faire la remarque.

Je serre poliment la main qu’elle me tend et la rassure avec un sourire quand elle espère à demi-mots ne pas m’avoir vexé.
- Ne vous en voulez pas. Il n’est pas toujours facile de reconnaître l’homme quand on n’a jamais vu que le personnage qu’il joue sur scène. Je comprends parfaitement votre hésitation.
Je libère sa main et pense à cendrer ma cigarette du bout du pouce, toujours sans quitter la jeune femme du regard.
- Cela signifie-t-il que j’ai eu l’honneur de vous compter un jour parmi un de nos publics ?
Je garde le visage avenant, parviens à me détendre légèrement au fil de mes phrases. Après une hésitation, je finis par oser ramener ma cigarette à mes lèvres et tirer une bouffée sur je veille à souffler loin de la gamine. Un drôle de silence s’installe un instant alors que le bout de mes doigts joue nerveusement avec le filtre. Je déglutis, puis lâche enfin un soupir résigné, presque amusé par mon incapacité à savoir ce que j’ai le droit de me permettre. Alors, plutôt que de chercher inutilement mes réponses dans le vide qui semble d’être emparé de ma tête, je finis par avouer, désignant ma clope du menton :
- Pardonnez-moi mais je ne sais pas si je dois vous en proposer une.
Et je lui offre un sourire contrit, on ne peut plus honnête.

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(552 mots)

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