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Nécromancie et réconfort [pv. Regulus]
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Lun 20 Mai - 14:44




















   ❝ Nécromancie ❞
 

 

 


   Tu as finalement trouvé Wilson. En tremblant, tu l’as approché, traîné presque de force pour aller voir les parents de Meadow Quinn, l’élève blessée par toute cette folie. Tu n’as pas vu dans quel état elle était, et, honnêtement, tu n’y tiens pas. Tu as vu le dragon, entendu ses hurlements. Ça te suffit largement pour peupler une éternité de cauchemars. Tu ne souhaiterais revivre ça pour rien au monde.

A vrai dire, tu n’as pas trop compris ce qui t’est arrivé. Tu as vu cet œuf doré. Il marque ta mémoire. Une obsession dangereuse. Tu n’as vu que peu l’horreur noire qui en est sortie. Tu as deviné la forme d’un dragon, vu les flammes, mais tu ne sais pas exactement ce qu’était cette horreur. Une seule certitude : les dragons n’ont pas des œufs dorés, si ?

C’est un peu hagarde que tu es arrivée près de l’infirmerie. Tu as amené Wilson pour gérer les parents de Meadow Quinn, tu as rempli ton office. Te voici maintenant à la recherche de ton propre père. C’est la première fois que tu es secrètement contente de l’avoir dans les murs de l’école. Tu toques, tu refuses d’entrer. Tu ne veux pas voir  les dégâts. Une aide de l’infirmerie est venue t’ouvrir, elle te reconnaît, t’indique d’attendre là. Ton père arrive. Les mains tremblantes, tu opines. Tu te laisses couler contre le  mur du couloir, plus pâle que d’habitude. Tu te tords les paumes, les bras posés sur les genoux repliés sous toi. Tes mèches blondes te tombent sur l’épaule, encadrant une mine soucieuse.

Tu sens ton coeur au bord des lèvres. Le cri de Meadow repasse dans ta tête. Tu ne la connais pas bien, cette fille. Serdaigle, capitaine de l’équipe de Quidditch. La seule chose que vous partagiez était le sang de vélane dans vos veines. Tu te souviens de l’aplomb avec lequel elle fascinait les garçons et de son aisance sur un balai. Tu l’as très mal connue, tu regrettes un peu, désormais. Ça avait l’air d’être une fille cool ! (Pas autant que Veredis, mais personne ne peut égaler la préfète-en-chef… Tu ne sais pas ce que tu vas faire à la fin de l’année quand elle quittera l’école) Tu as un peu envie de vomir. L’image de ta Serpentard préférée se superpose à celle de Meadow, et c’est elle que tu entends crier, désormais, à l’intérieur de ta tête. Il faut dire que c’est presque trop facile de confondre les deux rousses. Tu poses tes mains sur tes oreilles, mais les hurlements ne viennent pas du couloir.

Tu attends que ton coeur se calme, que ton esprit s’apaise. Tu essaies de respirer, mais tu te sens paniquer. Les images se superposent. Celles que tes yeux te renvoient. Celles de tes souvenirs. Une ombre se dresse devant toi. Ton père. Ton cerveau enregistre non pas sa présence mais un souvenir. Celui d’un corps jeté entre toi et le dragon. Le Ministre. Harry Potter. Et la carte qu’il t’a dédicacée semble fleurir d’une douce chaleur dans ta poche intérieure… Comme un porte bonheur.
   
 


 

 
:copyright: Code de Phoenix O'Connell - 515 mots
 

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Lun 27 Mai - 16:12

Nécromancie et réconfort

Regulus & Edwa

L
es toilettes à côté de l’infirmerie viennent d’en voir des vertes. Le maigre repas du professeur de potions a passé de son estomac aux égouts. Heureusement, personne pour s’en rendre compte. Personne pour constater que l’âme de cet ancien mangemort est plus tendre qu’il ne le laisse croire. Quand il le pourra, il déversera ses états d’âme dans une longue à sa chère Milie. Il est possible que les habitants de Pré-au-Lard soient déjà au courant des tourments qui viennent de se dérouler au château.
Encore un peu pâle, Regulus Black retourne en direction de l’infirmerie pour s’enquérir de la présence du professeur Wilson, le directeur de la maison Serdaigle. Miss Quinn est une de ses élèves, et il est de son devoir d’être auprès d’elle et d’accueillir les parents. Même si « accueillir » n’est certainement pas le terme le plus approprié. Rien de bon ne les attend à l’infirmerie de l’école, ils n’y rencontreront que douleur et chagrin. La guerre entre deux idéologies vient de faire une innocente victime. Pendant ce temps, la cible désignée, Potter, est indemne, pendant que son ennemi court dans la nature sans paraître inquiété.
L’idée qui a été émise qu’il s’agisse des exactions de quelqu’un déjà infiltré dans l’école glace le sang du père de famille. Le coupable traîne donc sagement près des élèves… de sa fille… de son fils. Son coeur manque un battement, la peur fige son sang. Sa vision se trouble et un sentiment terrible le submerge : à la fois culpabilité et colère. Incapable d’avoir pu correctement protéger sa fille alors qu’il est devenu professeur pour cette raison, et colère contre celui qui a manqué d’ajouter le nom d’Edwa à sa liste de victimes collatérales.
Comme un pantin qui marche par automatisme, ses pas le mènent aux portes de l’infirmerie. Il manque de peu de percuter la svelte silhouette qui en fait le siège, le visage aussi pâle et inquiet que lui. L’air de famille n’a jamais paru aussi évident, malgré la sombre tignasse de l’un et la blondeur lumineuse de l’autre. Leurs yeux se rencontrent, il faut un certain temps au cerveau de Regulus pour percuter.
- Edwa… marmonne-t’il enfin comme se réveillant d’un mauvais rêve.
Il passe une main tremblante dans ses cheveux bruns, quelques mèches encore humide après avoir passé un peu d’eau sur son visage. En réalité, il aurait voulu plonger entièrement la tête sous l’eau, mais la capacité du lavabo ne l’y autorisait pas.
Il réalise que son enfant est encore sous le choc : pâle, figée, ses yeux sont humides. Le cherche-t’elle ? Ou vient-elle prendre des nouvelles de Meadow Quinn ? Qu’importe ! La contempler, la savoir sauve empli le professeur d’un intense sentiment de soulagement qui a effet salvateur sur son moral : Ses joues reprennent une coloration aimable et il s’empresse de la prendre dans ses bras. Elle va bien !
Il avait promit que le père ne supplanterait pas le professeur entre les murs de l’école. Mais après cette épreuve, il peut bien faire une entorse. Sa voix tremble :
- Tu vois, ma chérie. C’était de cela que je voulais te protéger. Pardon… pardon de n’avoir pu éloigner le danger. Si ça avait été toi…
Il aurait certainement sombré dans une dangereuse folie. Les Black sont malheureusement promptes à y céder et ils n’en deviennent que plus terribles, et dangereux. Même les meilleurs se montrent effroyablement hargneux.
Edwa et son frère ne sont pas prêts pour se confronter à l’horreur d’une guerre. L’aperçue que sa fille vient d’avoir n’est en fait qu’une toute petite partie de ce dont est capable un être humain qui a abandonné toute valeur, laissé son humanité de côté. Regulus a renoncé à être ce genre de personne. Mais il les connaît. Et il sait à quel point il a raison de craindre pour sa famille.
- Comment vas-tu ?
Il lâche enfin sa fille, à nouveau capable d’aligner des pensées cohérentes. Elle va bien, se répète-t’il pour se rassurer et renvoyer dans les profondeurs de sa conscience les images horribles qu’il garde encore des plaies de Miss Quinn. Les mains d’Edwa sont intactes. Il subit quelques cruelles secondes où il a partagé les angoisses des parents de Meadow Quinn.
Que va dire Milena ? Il songe à sa femme qui doit se faire un sang d’encre, rongée par l’incertitude. Il va lui écrire, vite. Ne serait-ce que quelques petites lignes écrites dans la précipitation, quelques mots pour lui assurer que les enfants vont bien et que personne de la famille n’a été blessé.
Il passe ses mains sur le corps de sa fille bien-aimée. Pas de sang, pas de cri de douleur. Indemne. Physiquement du moins. C’est son mental qui l’inquiète un peu plus. Elle a été le témoin directe de quelque chose d’atroce. Et une camarade d’école ne reviendra pas de sitôt au vu de ses blessures et de son traumatisme. Et la chose aurait l’attaquer elle.
- Edwa…
Ce n’est qu’un murmure, un souffle. La tension s’apaise, mais elle ne le rend pas moins anxieux. Quand il en aura terminé avec Edwa, il sautera sur son fils pour savoir où il était et comment il se porte. Avec un peu de chance, il était loin de tout ça.

  877 mots

DEV NERD GIRL

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Lun 3 Juin - 12:44




















   ❝ Nécromancie ❞
 

 

 


   Tu es toujours prostrée dans ton coin lorsque la voix de ton père résonne enfin. Vous émergez tous les deux d’un mauvais rêve. Toi, tu entends encore ces cris, tes ongles raclent nerveusement la peau de tes bras croisés sur ta poitrine, laissant un sillage rouge sur tes avant-bras. Une griffure incontrôlée. Tu aimerais tellement tout oublier. Même ton prénom glissé entre les lèvres de ton père. Tu lèves enfin le regard vers lui, toujours prostrée dans ton coin. C’est en tremblant que tu te relèves en écoutant ses excuses. Des excuses pour quoi ? En quoi sa présence ou son absence auraient-elles changé quelque chose ? Il ne peut pas détecter les méchants armés de mauvaises intention dans un périmètre de cinquante kilomètres à la ronde, si ? Tu ne verbalises pas, tu le laisses te prendre dans ses bras et t’y loves. Mettons que cette fois, juste cette fois, avoir ton père à Poudlard n’est pas une malédiction. Même si la mauvaise foi te pousserait à dire qu’en ce jour de visite des anciens, ton père aurait bien pu y venir comme visiteur plutôt que comme prof ! Parfaitement, c’est puéril, et tu assumes !

La voix de ton père tremble un peu, de même que l’étreinte de ses bras. Tu y reste, pourtant, tu sais que tu en as besoin. Tes larmes coulent sans que tu ne puisses les arrêter. Même si tu le voulais, tu n’arriverais pas à juguler ta détresse. C’est juste « trop ». Trop de pression. Trop de montagnes russes émotionnelles. Trop de frayeurs. Trop de douleurs. Trop de cris. La voix de Meadow s’envole encore dans ta mémoire, écho troublant sur les parois de ton crâne. Tu l’entends. Tu sais que tu l’entendras sans cesse pendant quelques temps encore. Et tu dois avoir l’air tellement blafarde qu’on pourrait raisonnablement se demander qui a été la victime de l’attentat.

« C’est pas moi, Papa, tu peux arrêter de t’en vouloir. »

Ta voix est un peu tremblante, à peine un murmure. Tu vois dans les yeux de ton père combien il a eu peur. Pas que ça t’étonne. Tu supposes que tous les parents craignent pour leurs enfants, c’est normal, c’est naturel. Tu lui offres un pâle sourire comme pour le rassurer. En vrai, tu ne te sens toujours pas très bien. Lorsqu’il te demande comment tu vas, tu secoues la tête.

« ça va, je ne suis pas blessée. Le Ministre s’est interposé… J’ai eu ma carte dédicacée, d’ailleurs ! »


Oui, bon, on a les priorités qu’on peut, hein ?

« Comment va Meadow ? Elle n’est pas… ? »

Morte. Le mot ne parvient pas à sortir de ta bouche tant tu crains la réponse. Tu joues nerveusement avec l’extrémité de ta tresse sur l’épaule en essayant de te souvenir d’autres occasions où tu avais croisé la belle. Au moins, te dis-tu, ça éloignera peut-être le souvenir de ses cris et de son visage déformé par la douleur.

« Je ne la connais pas bien, mais c’était une chouette joueuse de Quidditch. Elle était déjà capitaine de Serdaigle quand j’étais en première année. »

Tu hésite entre en parler comme si elle était morte ou vive. Avec ses mains, comment va-t-elle rejouer au Quidditch ? Tu essaies de te souvenir d’autres choses. Tes propos sont décousus, sans logique.

« Elle avait du sang vélane, aussi. Sa grand-mère maternelle, je crois. Les plus jeunes sont dans leur salle commune, mon frère va bien aussi.  »

Tu hésites à peine.

« Et toi ? Maman et Grand-père n’étaient pas là ? »


Tu ne les as pas vus, mais tout s’est passé si vite…

   
 


 

 
:copyright: Code de Phoenix O'Connell - 658 mots
 

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Dim 7 Juil - 16:06

Nécromancie et réconfort

Regulus & Edwa

S
e laissant aller, Edwa fond en larme entre ses bras. Une boule se forme dans la gorge du père de famille. Il aurait donné n’importe quoi pour que sa famille ne vive pas un instant aussi critique. Dans un élan d’instinct paternel exacerbé, il étreint sa fille, lui caresse ses beaux cheveux blonds et lui gratifie quelques baisers sur le front.
Edwa lui assure qu’il n’a pas à s’en vouloir. Facile à dire. Le jour où elle aura ses propres enfants, la jeune fille comprendra alors la culpabilité du parent qui s’est senti incapable de protéger sa progéniture. Mais ce n’est pas vraiment le moment d’en discuter.
Elle cherche ensuite à le rassurer sur son état physique. Et effectivement, elle a l’air parfaitement indemne. Cependant, le tremblement léger de sa voix, la pâleur de son visage, des yeux brillant de détresse témoignent de son traumatisme. Malheureusement, Regulus ne sait pas trop comment la soulager de son malaise. Il ne peut que tenter de lui offrir tout le réconfort affectif qu’elle réclame.
Comme pour le rassurer, elle esquisse un pauvre sourire et se réjouie d’avoir été non seulement sauvée par le Ministre de la magie et mais aussi d’avoir obtenue sa dédicace. Regulus sourit jaune. Que ne donnerait-il pas pour être un héro aux yeux de sa fille. Une vilaine pointe de jalousie titille son cœur mais la réfrène. Car Edwa reporte son inquiétude sur l’état de Meadow Quinn.

Meadow Quinn…
Le visage de Regulus se fige. L’image des mains saccagées de la jeune fille refait surface. Cette odeur horrible de chair brûlée, son visage effrayé et tordu de douleur avant de s’évanouir. Et cette cohue autour de la jeune femme. S’il n’avait pas déjà régurgité le contenu de son estomac, le professeur de potion l’aurait fait à ce moment-là.
- Ma foi, je ne sais pas. Je l’ai laissée à l’infirmerie entre de bonnes mains. Mais je crois bien qu’elle est bonne pour aller à Ste Mangouste et ne pas revenir avant… un long moment. Je crains qu’elle ne garde quelques séquelles.
Il aurait pu se montrer plus rassurant, mais d’un autre côté, cela n’aurait pas été une bonne chose de cacher la réalité à Edwa. Le monde des sorciers est au bord de la guerre. Il est primordial que sa fille comprenne les dangers d’une telle situation et ce qu’elle risque si elle est prise dedans. Il ne peut rien faire de plus pour Meadow Quinn que les premiers soins qu’il lui a apporté et qu’il espère avoir été efficaces.
Regulus caresse la tête de son enfant. Il sait que les cris de la Serdaigle la hanteront longtemps.
- Tu sais Edwa, je suis là si tu as besoin d’en parler. Ta mère aussi. J’imagine facilement que ta mère appréciera que tu te confie à elle. Il y a aussi papy Boris qui peut t’apporter un peu de réconfort. Et sinon, il y a de nombreux adultes qui peuvent te prêter une oreille attentive. D’ailleurs, avec ce qui vient de se passer, ils vont s’y appliquer.
Regulus sent que sa fille a besoin de parler, mais il note la confusion de son discours. Elle passe de Meadow Quinn à la sécurité des plus jeunes élèves, avant de se focaliser enfin sur la famille.
- Je suis ravi que ton frère aille bien et soit en sécurité.
Il esquisse un petit sourire. Au moins, son fils aura été épargné par l’horreur de cet attentat. Sans doute un peu secoué, en proie au doute et à l’inquiétude, comme tout le monde, mais il n’aura pas vu l’attaque, pas plus que les conséquences atroces sur Miss Quinn.
- Ne t’inquiètes donc pas pour ta mère et Papy Boris, ils sont arrivés au moment de l’attaque et ils étaient encore loin de tout ça. Évidemment, ils ne sont pas très ravis d’avoir à être interrogés - comme tous les invités – mais je pense qu’ils doivent avoir rejoint ton frère.
Ce n’est que supposition. En fait, en emmenant Meadow Quinn à l’infirmerie, il a à peine entrevu la longue chevelure de son épouse flanquée à côté du corps massif d’un homme à la barbe blanche toute ébouriffée. Boris n’était visiblement pas ravi et beuglait copieusement sur un Auror, et Milena tentait de le calmer.  
- Après, tu connais ton grand-père… si tu veux savoir où il se trouve, il te suffit de suivre les grognements d’ours qui doivent s’élever quelque part dans le château.
Il se met à glousser. L’idée d’une cohorte d’élève subissant le grondement d’un vieillard massif et bourru qui jure en bulgare, ça a quelque chose de risible. Pour une fois que son beau-père accepte de quitter son repaire loin de tout, il faut qu’il tombe sur un drame.  

La main de Regulus caresse sa barbe pensivement. « Et toi ? »
Lui ? Comment va-t-il ? Bonne question. Il ne sait pas trop. Tout comme sa fille, à présent que son corps n’est plus sous l’adrénaline, il subit le contre-coup. Il ne se sent pas très bien. Tout cela lui rappelle de trop mauvais souvenirs. Ses vieilles cicatrices picotent chaque fois qu’il se remémore l’état des mains de la Serdaigle. Cependant, voir son enfant indemne lui réchauffe le cœur, même si la peur est encore palpable.  
Il est également en colère. Quelqu’un de malintentionné sévi entre les murs de l’école, sans pitié envers ses élèves et pouvant les utiliser à sa guise comme des marionnettes et tout prêt à les sacrifier. Une rage sourde monte petit à petit, accompagné d’une certaine envie de meurtre. S’il attrape le responsable, il n’en fera qu’une bouchée.  

-  Ecoutes, je vais plutôt bien.
Menteur ! Rien ne va, tu fais juste semblant que tout va mieux.
Mais pourquoi plonger un peu plus sa fille dans le trouble ? C’est maintenant qu’elle a besoin de lui, il compte bien se montrer fort et présent.  
- Je te ramène à ta salle commune ? Ou alors as-tu besoin d’autre chose ?
Maladroit, Regulus cherche à remonter le moral de sa fille. Voir ses amies ne serait pas mieux ? A moins qu’un petit moment au sein du cocon familial ne lui permette de se rassurer un peu ? Il sait que parmi les élèves, les rumeurs doivent aller bon train et que la scène de l’attentat a déjà du être narrée plus de cent fois dans les salles communes, et que chaque récit a rendu l’histoire plus terrifiante encore, s’enrichissant de détails glauques qui n’existent en réalité que dans les fantasmes d’adolescents en quête d’attention et de sensations fortes.  
Mais Regulus est tout prêt à parier que concernant Edwa, sa fille a déjà son lot de sensations fortes pour les semaines à venir. Finalement, ce qu’elle aura le plus besoin, c’est de paix. Aussi, il glisse un conseil à son attention :
- Surtout, évites de raconter que tu étais aux premières loges auprès de tes camarades. Au début, être au centre de l’attention est flatteur, mais finalement, ça finit par devenir un fardeau.
Paroles d’un ancien joueur de Quidditch populaire ? Ou d’un frère qui jalousait la plus grande popularité de son frère ? Les deux, certainement. La notoriété ne rend pas heureux. Sinon, Regulus aurait été le garçon le plus heureux du monde.  
- Par contre, ça fera une chouette histoire à raconter à tes enfants quand tu en auras. Sans parler de la carte dédicacée…
Carte dont l’existence semble être devenue une insulte à sa face. Potter ne perd rien pour attendre. Et c’est bien parce que ce sale gosse a réussi à protéger Edwa qu’il n’est pas en train de brûler cette maudite image animée. Il n’existe pas pire trophée que celui là.  


 1281 mots

DEV NERD GIRL

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Lun 2 Sep - 11:45




















   ❝ Nécromancie ❞
 

 

 


   Tu te sens étrangement réconfortée dans les bras de ton papa. Pour une fois que l’avoir sous la main à Poudlard a un avantage. D’accord, d’accord, tu es médisante. Tu hoches la tête contre lui lorsqu’il tente de te rassurer en te rappelant que tu n’es pas seule et que tu peux parler à des gens de ce qui te pèse, lui compris.

« Je sais ».

C’est juste un murmure, pourtant ça suffit entre vous. Tu l’entends combler le silence qui doit sans doute lui peser autant qu’à toi. Ni toi, ni lui ne semblez vraiment savoir quoi vous dire. Quand il t’assure aller bien, tu ne peux pas t’empêcher de le dévisager, de le scruter. Va-t-il vraiment si bien que cela ? Tu n’en es pas certaine. Alors tu observes avec intensité son visage. Il a l’air fatigué, un peu pâle. Secoué. Comme tout le monde. Il doit aller aussi bien que l’on peut aller en de pareilles circonstances. Tu finis par hocher la tête à nouveau sans trop savoir quoi lui dire. Tu finis par laisser un son s’échapper.

« Oui, je veux bien que tu me raccompagnes. »

Tu écoutes ses conseils d’une oreille distraite. Pourquoi voudrais-tu raconter une chose pareille ? Tu  as déjà tellement de mal à te l’ôter de la tête ? A vrai dire, si tu pouvais prendre un oubliettes en pleine face plutôt… Non ? Bon. Tu opines une fois encore et glisse ta main dans celle de ton père. Il est temps pour vous deux de repartir. Tout a été dit ? Ou peut-être pas. Qu’importe. Vous aurez d’autres occasions.

   
 


 

 
:copyright: Code de Phoenix O'Connell - 301 mots
 


PS : vu que l'event de l'attentat commence à être un peu loin, j'ai fait court pour clôturer ; je te propose qu'on se refasse un rp un peu plus loin dans le temps (à la rentrée de Janvier après les vacances par exemple ?)

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