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Astres cruels, et vous dieux inhumains - Hekate
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: Fiches présentation

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Hekate R. Murphy

Hekate R. Murphy
MEMBRE
hiboux : 657
pictures : Astres cruels, et vous dieux inhumains - Hekate 7l39
Lun 15 Avr - 0:51

HEKATE R. MURPHY
CRIN DE SOMBRAL
Nom Murphy. Que dire de plus, sinon Murphy ? Il est celui de sa mère, et de sa mère avant elle. Sa consonance n’apporte pas le doux chatoiement de ces illustres patronymes garantissant un semblant de pureté du sang, pas plus que celui d’un illustre ancêtre, ou alors oublié. Si il a un jour voulu dire quelque chose, autrefois, des temps immémoriaux dont seule la terre garde les souvenirs, le sens en a été dilué, perdu. Caché, abandonné, peut être. Il ne reste plus que Murphy. Fade. Neutre. Et d’une banalité dont étrangement, elle est fière. Prénoms Hekate. Baptisée du nom de la Lune Noire. De la déesse tellurique dont l’éclat pâle provoque terreurs et cauchemars. Reine des carrefours, lien des Enfers. Magicienne et Sorcière, l’enfant a été placée sous sa protection par sa mère. Rhys. De nombreux héros portent ce nom. De nombreux héros mâles. Peut être était-il temps, finalement, qu’une femme se l’approprie enfin. Âge  35 ans, et l’étrange sensation, viscérale, chevillée au corps, d’en avoir tantôt cent, tantôt vingtDate de naissance 01 mai 1968 Lieu de naissanceBallynahinch, comté de Galways, République d’Irlande. Derrière les épais murs de pierre du cottage familial, au bord d'un immense lac, où le ressac incessant des ondulations de l'eau emporta ses premiers cris d’enfant Signe astrologique Bélier, enfant de Mars, conquérante et impulsive. Nationalité Irlandaise, du comté de Galway, Connacht. Statut CivilDivorcée. Un mariage trop jeune, trop tôt, à peine les bancs de l’école désertée. Nombreux sont ceux qui pensaient que l’union n’allait pas tenir, et ce fut l’une des rares fois où la majorité vit juste. Ils avaient bien trop besoin de liberté. D’aventures. Ils se gênaient, s’empêchaient de Vivre. Préférences sexuelles Pansexuelle. Elle cajôle, elle embrasse. Elle s’abîme, indifféremment.Statut du sang Sang-mêlé. La magie roule dans ses veines, apportée par la famille de sa mère. Tradition Verbenae, tradition de sa mère, tenue longtemps cachée et qui est revenue en force au moment où on ne s'y attendait pas.Baguette 28,5 centimètres, relativement souple, bois de Frêne et Ventricule de dragon. Patronus Hyène brune. Elles sont méprisées. Ignorées. Rares sont ceux qui savent. Qu’elles sont avant tout de formidables chasseresses matriarcales. Capable de briser l’os d’un coup de mâchoire. Infatigables. Dons Voyance, léger, par flash imprévisibles. Is la laissent généralement sans contexte, et sans savoir si l’évènement montré se déroulera dans une heure, un mois, un an… ou jamais. Pouvoirs // ; Particularités Une fin de grossesse reposée sur le côté lui a légèrement détraqué le bras gauche in-utéro, provoquant une faible atrophie musculaire, invisible à l’oeil nu. Bien que le mot puisse faire peur, ça ne l’handicape en rien dans la vie de tous les jours. Elle possède cependant moins de force, et peine à porter de lourds objets ou à tenir quelque chose fermement pendant trop longtemps - Un énorme chat gris partage son quotidien depuis dix ans, sous le nom de Selkkie. - Un petit trèfle tout noir orne sa hanche pour recouvrir d’encre une tâche de naissance - Si elle se penche au dessus d'un chaudron bouillonnant d'Amortentia, l'odeur qui assaille son nez est un mélange d'embruns salés, de cuir gorgé de tabac et de lilas - Elle aime bien jurer. Parfois entre ses dents, parfois à voix haute. Activité Professionnelle, études, métier, autreProfesseur d'Etudes des Runes et des Ogahms à Poudlard
CARACTÈRE & ANECDOTES
Enivrement du corps Que de bruits, de pulsations. La sensation haletante, grisante, de sentir son coeur battre à ses oreilles, dans ses tempes, une chamade faite de sang. Ses muscles s’engourdissent sous le joug du whisky - sans glaçons, elle est peut être ivre mais pas barbare -, sa tête se fait lourde, sa vision un peu trouble, avec délice le monde tourne, le monde cesse, et son cerveau ralentit. Ô dieux, le bonheur extatique trouvé dans l’alcool, auquel rien, rien n’est comparable, que rien n’égale depuis que, brutalement, elle avait cessé d’ingurgiter potions et mandragore. Hormi peut être celui de la chair. Des frémissements imperceptibles sous le tracé vermeil de lippes enflammées qui courent sur sa peau. De ses doigts qui creusent le galbe d’une cuisse ou le tracé d’un torse sous les soupirs extatiques de La Sulfureuse. Finalement, les deux valent sa dévotion, son hédonisme corrompu. Ivresse de l'Esprit Pendant sa scolarité, elle s’est affichée sous le blason des Serdaigles. Envoyée là pour sa curiosité et son envie d’apprendre. Tout comme sa mère, elle a passé une grande partie de sa scolarité enfouie dans les livres emplis de poussière, à chercher entre les pages un savoir qu’elle voulait toujours plus grand. Elle veut tout savoir, tout connaître, tout comprendre. Savoir le pourquoi du comment.Voyager pour savoir. Comprendre la Magie même. Elle est cultivée, Hékate, méticuleuse dans son travail, mais elle est surtout intelligente. D’une perspicacité bizarre, dont elle ne se sert qu’aux instants les plus propices, qu’au moment où elle sait que ses mots seront plus qu’entendu, écoutés. Suivis, sous l’impulsion de l’oratrice. Elle le sait. Orgueilleuse ? Sans doute. Confiance absolue en ses capacités. Après tout, n’est-elle pas la meilleure pour juger ce qu’elle vaut ? Et si sa place était toute trouvée chez les aigles, aux Serpentards elle n’avait pas à envier l’ambition. Une ambition grandissante, toujours un peu plus, chevillée au corps et d’une intensité toujours plus malsaine. La réussite n’était plus un but, elle se transmutait en apogée. Se hisser au sommet, devenir meilleure. Encore, encore, à en devenir fine stratège devant légion d’armée. S’il fallait cajoler, alors qu’elle cajolerai. Et s’il fallait écraser, elle écraserait. Elle tordrait la Morale pour la faire sienne. Elle se dressera devant les autres. Non sans, pourtant, ressentir la désagréable brûlure de la culpabilité pincer son ventre. Coeur de Lion On ne peut trouver que des défauts à un être humain. Il est normal de s’y concentrer, après tout, ce sont les premières choses qui sautent aux yeux, qui constituent ce que tant aiment à appeler “ la première impression “. Parfois, elle n’est pas bonne, et tant cesse de chercher, persuadés d’avoir percé à jour le moindre recoin d’une personnalité. Par delà les bassesses qui souillent son caractère comme chez tous, on peut y trouver autre chose. La loyauté, si difficile à acquérir. Il faut faire ses preuves, pour se faire accepter, pour trouver grâce à ses yeux. Pour devenir un de ceux qu’elle respecte et qu’elle admire envers et contre tout. Dont elle reconnait les facultés, qu’elle considère comme son égal. Mais on y parvient. Parfois.  "La Délurée " Elle parle, beaucoup. Parfois pour ne rien dire. Souvent pour du sarcasme, ou des railleries, avec un humour à la limite du politiquement correct et qui fait si souvent grincer les dents de ses parents. Son père l’appelle “ la Délurée “. Parce qu’elle pétille. Comme une petite luciole, ou une bonne coupe de champagne. Elle fait rire, et étrangement, elle aime bien ça. Sa franchise est fraîche. Elle brûle parfois, comme de l’alcool sur une blessure. Un mal pour un bien, après tout.
CURRICULUM VITAE
Ici vous pouvez raconter l'histoire de votre personnage ~
L'histoire de l'Irlande n'est qu'une succession d'invasion. Certaines restent dans les mémoires, souvent les plus récentes, comme la première foulée des Gaëls. D'autres, plus anciennes, plus obscures, mettant en scène des entités puissantes et destructrices, furent lentement oubliées. Aujourd'hui ne reste de ces batailles que de frêles encochent sur des rochers couverts de mousse et l'écho du fracas des épées dans le creux des plaines, pour qui sait écouter. Pour comprendre d'où vient Hekate, il faut savoir écouter. Sentir sous ses pieds l'herbe grasse trembler sous l'assaut des guerriers, et se laisser guider par le vol des corbeaux, planant sous le ressac des vagues.

Duir ~
Sous le couvert des murs feutrés, sous les draps gorgés de sang et d’eau autrefois chaude, les halètements s’apaisaient. La douleur s’était faite sourde, rendue distante par l’inertie du corps, l’engourdissement de l’esprit. Pourtant, ses cris faisaient toujours trembler l’air imprégné de sueur, réminiscences invisibles de la délivrance vitale. Les heures précédant la tombée de la nuit avaient été longue. Insupportables s’il en est pour l’Homme à présent penché au dessus du lit conjugal qui s’était fait témoin silencieux d’une pièce sans actes, d’un spectacle aussi violent que magnifique. Sur la poitrine maternelle, quelque chose bouge. Couine. Cherche un air qu’elle sent, qu’elle goûte pour la première fois, la peau fine et blême encore engluée de sang. Et pourtant belle. Si belle qu’Il en a les larmes aux yeux. D’un doigt tremblant, d’un index replié, il repousse doucement une petite mèche de fins cheveux bruns. Le bébé se tortille. Enfouissant son visage contre le sein protecteur, testant la force de ses poumons de petits chouinements rauques. “ Hekate.. ” Il relève les yeux. Ne comprend sans doute pas où la voix de sa femme, brisée, pâteuse, voulait l’emmener. Ses capacités de réflexion s’étaient envolées un quart d’heure plus tôt. “Elle s’appelle Hekate..
Il avait simplement hoché la tête. Sans saisir, sans chercher même à assimiler le sens de ce qu’elle venait de dire. Hekate. Lune noire menaçante, cheminement des enfers aux cauchemars infernaux. Hekate. Les lubies de sa femme ne l’atteignaient plus depuis longtemps. Il la savait païenne. Attachée à ces croyances qui autrefois étaient légions. C’était sans doute pour ça qu’il l’avait aimé, à la seconde même où il l’avait vu. Elle était son adorée, ailleurs, plongés dans des livres poussiereux d’anciennes traditions. Petr embrassa son front trempé. Brûlant. Comprendre, savoir, allait lui prendre huit ans.

Fille de la magie
Hekate la Sorcière.  

*

Il y avait la chaleur douce de la cheminée. Et celle encore plus chaude de la couverture de laine sur ses genoux repliés contre sa poitrine. Tendre atmosphère, au milieu des livres de sa mère, éparpillés partout. Au crépitement des bûches sèches s’ajoutent le froissement régulier des pages qu’on tourne. Sourde, aveugle, plongée dans sa lecture, où elle parcourt les images, elle ignore ce qui arrive. Elle ne sent rien. Derrière le sofa, une main qui se tend. D’un geste vif, on saisit sa haute queue de cheval brune. Le mouvement lui cogne légèrement la tête contre le rembourrage moelleux.

Arrête ! MAMAN !

Le silence. Dans la cuisine, Maman sourit doucement, occupée à repiquer les jardinières des fenêtres. Son frère éclate de rire et lui lance un coussin. D’un an son cadet, Galahad était le pire. Turbulent, il emmerdait son monde, jusqu’à les rendre tous fous. Il lui lance un sourire, où l’incisive droite manque.

T’es rien qu’un gros crétin ! Papa et maman ils t’ont trouvés dans une poubelle ! ” “ Ah ouais ?! ” “ Ouais ! ”. Nouveau lancé de coussin. Sa soeur s’était levée, et il s’était enfuit se mettre à l’abri derrière la table de la salle à manger. Il avait couru, fier de lui. Elle avait serré les poings. Sous les chaussures de l’enfant, le tapis se fronce soudainement, agrippe la semelle. Seules ses paumes amortissent la chute sur le plancher. Lorsqu’il se relève, le gamin ne sourit plus.

T’as recommencé ! ” “ J’ai rien fais ! C’est parce que t’es débile que t’es pas capable de courir ! ” “ J’vais le dire à maman et cette fois tu vas être punie !

Pas besoin de le dire à Maman. Maman avait déjà tout vu. Elle avait rejoint l’encadrement de la porte en entendant la course de son fils. Et elle ne sourit pas. Depuis ce moment là, Maman était toujours restée avec eux lorsqu’ils jouaient.

*

Un matin, un hibou était arrivé. De petits claquements de becs sonores, il avait attiré l’attention sur lui, majestueux dans le soleil du matin, posé nonchalamment sur le plan de travail comme si il était chez lui. Son père avait manqué de s’étouffer dans son café, et s’était apprêté à chasser le volatil d’un retour de journal tandis que les enfants s’étaient approchés. Jamais ils n’en avaient vu un d’aussi près. Ni d’aussi gros. Le geste paternel s’était stoppé devant l’enveloppe d’un crème moucheté, dont l’oiseau se faisait le porteur. Après cinq minutes d’hésitation, c’était sa femme qui s’était finalement chargée de le délester de son fardeau, contre un petit morceau de bacon grillé. Sur l’enveloppe s’étiraient en lettres gothiques un “ Mlle. Hekate Murphy ”. Et dans la cire rouge, le sceau de Poudlard.

Sa mère avait pleuré. De fierté. Et d’angoisse. Le moment des explications était venu, pas vrai ? Les enfants avaient été congédiés de la cuisine, avec la permission spéciale d’aller manger dans les sofas du living. La porte avait claqué, et pendant de longues minutes, les gamins avaient échangé sur les voix étouffées qui filtraient par le bois tendre. Son père était sortit au bout de ce qui leur sembla des heures, à leurs yeux d’enfants. Blême, il les avaient dévisagés. Le regard hanté. Perdu. Hagard. Il découvrait chez ses enfants, chez la chair de sa chair, le fruit du mensonge de sa femme. Des nuances qu’il n’avait jamais pensé connaître.

Il avait quitté la maison, s'effaçant dans les langueurs iodées de la brume, sous le fracas sourd du rugissant océan.

*

Il était rentré, évidemment. Parce que l’amour qu’il portait à sa famille lui avait semblé le plus fort. Qu’il n’était pas homme à faire payer par son absence le mensonge de la femme qu’il avait aimé. Qu’il aimait toujours. Hekate le savait. Elle la voyait, l’affection indicible qui les liaient. Ces regards que, peu importe la langue, on ne peut traduire. Et puis elle vit autre chose. La réticence de son père. Ce carcan invisible qui pourtant emplissait chacun de ses gestes. Qui l’empêchait d’agir comme avant. Elle savait qu’il luttait. Qu’il s’acharnait corps et âme à le faire disparaître. Qu’il se jetait contre ce mur que sans le vouloir, ils avaient érigés entre eux, à s’en faire saigner le coeur et que, contre ses défenses, il restait là, désarmé, incertain.
Le couple n’avait pas tenu. Malgré tout. Malgré les efforts infernaux, depuis la levée du secret. Il avait laissé la maison. Il était partit. Après avoir expliqué à chacun de ses enfants que ce n’était pas de leur faute. Après avoir caressé une dernière fois la joue de son Amour, devenue sa Déchirure. Hekate avait observé son foyer éclater.  Son étrange douleur d’enfant avait ternit immanquablement son entrée à Poudlard, là où le Choixpeau l’avait envoyé à Serdaigle, parce qu’avide de connaissances. De savoir. D’explications. Pendant trois ans, elle va s’y perdre, à Poudlard. S’y plonger corps et âme, en savourer chaque minute. Trouvant dans les pierres fortifiées du château la stabilité relative qu’il lui manquait pendant que, là-bas, sa mère s’efforçait de remettre à flot le foyer submergé.

*

Sa fille s’éloignait, morceau par morceau, et Macha le sentait, autant de déchirure qui traversait son coeur de maman. A chaque fois qu’elle rentrait, elle la retrouvait changée. Souriante. Toujours aussi déchaînée, certes. mais heureuse. Elle babillait constamment. Sur combien les potions étaient intéressantes. L’études des créatures magiques mais oh lala, les sortilèges c’était quand même un peu difficile. Epanouie ? Ils continuaient à la maison l’étude des ogham dont elle avait finit par lui donner le set complet à la fin de sa première année, soigneusement rangé dans une petite pochette de lin blanc. L’ancien Irlandais, également, pour en comprendre le sens, les mots cachés. Mais elle voyait bien combien Hekate avait hâte de retourner à Poudlard, toujours. La séparation du mois de septembre était à chaque fois plus douloureuse. Et pourtant elle est fière, de voir combien elle réussi. Et surtout combien elle veut réussir. Comme beaucoup, elle avait versé des larmes lorsque son enfant chérie avait enfin quitté l’école. Pour se lancer dans le grand bain.

*

Elle avait cependant vite déchanté en apprenant qu’elle voulait se marier. Hekate elle même ne savait pas pourquoi est-ce qu’elle avait fait ça. On ne lui avait pourtant jamais inculqué ces valeurs arriérées considérant le mariage comme la consécration d’une vie. A 19 ans, elle avait encore le temps de trouver quoi en faire, de sa vie. Mais elle n’avait pas vraiment réfléchi. Ca avait été une décision mutuelle. Ils se connaissaient depuis six ans, et l’étape suivante leur avait paru naturelle. Les parents de l’Irlandaise avaient râlé un peu. Ceux du fiancé, bien plus. C’est sans doute ça qui avait fait sauté les dernières réticences qui l’habitait. Ils pensaient que ce n’était pas bien ? Qu’ils étaient trop jeunes ? Et bien elle leur prouverai, à tous, combien ils avaient tort !

… Et bien évidemment, ils avaient tous eu raison. Non pas que l’amour s’était étiolé, non - quoi qu’il est prétentieux d’estimer que ce béguin d’adolescence relève réellement de l’amour. Mais il avait entamé une formation d’auror, qui le contraignait à demeurer en permanence à Londres. Et elle… Et bien elle s’ennuyait. Hekate n’avait pas encore choisi ce qu’elle voulait faire. Tout ce qu’elle savait, c’était que l’immanquable immobilité la tuait à petit. Elle voulait voyager ! Voilà. Voir le monde. Retourner en Irlande, et en faire le tour. Pousser jusqu’aux pays nordiques. Renouer avec les traditions que sa mère lui avait enseigné à sa manière. Alors ils avaient divorcés. Sans rancoeurs, sans rancunes. Ils étaient peut être à peine sortis de l’enfance mais ils avaient bien compris qu’aucun d’entre eux n’était en tort.

*

Deux mois après son divorce, elle était partie. L’Irlandaise était retournée sur son île. Pour la troisième fois de sa vie, elle avait rencontré la famille de sa mer, dans les plaines isolées du Connemara. Si au départ, sa grand mère avait regardé d’un oeil suspicieux cette gamine qui débarquait de nul part avec sa tête de ravie de la crèche, elle s’était rapidement - et ce après avoir juré contre sa fille qui n’avait pas été foutue de lui enseigner tout ce qu’il fallait savoir - attelée à compléter son apprentissage. Elle avait découvert les sabbats, loin des calmes célébrations qu’ils faisaient chez elle. Le crépitement du feu. La sueur qui roule sur la peau, et la rosée, la boue qui enveloppe ses pieds. Les prières chantées, hurlées, à s’en briser la voix. La puissance des essences. De chaque pierre, de chaque feuille. De la volonté et de la conviction. Elle avait renoué avec son sang, avec sa chair. L’enivrante sensation d’avoir retrouvé une maison, un nouveau foyer, après des années d’exil.

*

Et bien malgré elle, la bougeotte l’avait reprise. Après quatre années, longues, fastidieuse, à faire le tour de l’île en long en large et en travers, elle s’était envolée sur des derniers adieux. Sa prochaine destination était la terre d’Odin et de Thor. La Norvège. Là où les cultes, malgré la même tradition, étaient différents. On abordait d’une autre manière le monde et sa façon de fonctionner. Sa connaissance - jusqu’alors théorique - en avait considérablement renforcée, approfondie. Le pays s’était ancré dans son coeur comme autant de souvenirs indélébiles ( et ce même si elle n’appréciait pas spécialement leur foutu jour polaire. Comment savoir quand il fallait arrêter de boire si l’aube n’était pas là pour les rappeler à l’ordre ? )

*

Elle était encore à Alta quand tout avait commencé. Les hiboux de ses amis et de sa famille se faisaient plus insistants. Plus effrayés. Partout, on parlait d’une guerre. D’un conflit qui déterminerait la fin du monde sorcier. Hekate était repartie, aussitôt. Elle ne pouvait pas rester là bas, à ne rien faire, à se cacher. Sans aucune idée de ce qu’elle pourrait bien faire, elle était rentrée en Irlande, retrouver sa mère, qui avait rejoint son… clan ? Pour augmenter leurs chances de protections. Les uns contre les autres, serrés, apeurés, mais certainement pas résignés, ils avaient attendus que l’orage s’en aille.

*

Ils avaient tous prit des coups. Les chaînes étaient tombées, le ciel s’était éclairci, mais en bas, tout fumait. Des cicatrices s’étiraient dans le coeur, dans la chair, dans la Terre. Jamais elle n’aurait pensé assister à la reconstruction de tout un monde. Péniblement, ils s’étaient relevés, et avaient porté les honneurs de ceux qui ne le feraient plus jamais. Comme la nature refleurie à Ostara, le monde sorcier s’était élevé de nouveau. Tordu, martyrisé, mais debout. La guerre lui avait fait peur. Quelle angoisse infernale que de s’imaginer à chaque seconde perdre les gens qu’on aime. Lorsque le conflit était passé, elle avait pensé à retourner ailleurs. Elle avait eu bien envie de visiter l’Inde et le Pakistan. Mais finalement, la raison avait prit le dessus sur l’impulsivité qu’elle parvenait de mieux en mieux à contrôler. Lorsque Poudlard avait réouvert, elle s’était tout naturellement tournée vers l’école de magie, vers l’endroit où étrangement, même après sa destruction, elle se sentait le plus en sécurité.

FT. Krysten Ritter Pseudonyme Pumpkyn Âge 21 ans Comment as-tu trouvé le forum ? Par une simple recherche google. Un petit mot à ajouter ? J'ai clairement l'intention d'épouser le design de ce forum  :smi31:  Ta fréquence de connexion Relativement haute.

Invité

avatar
Invité
Lun 15 Avr - 6:45
Hiiiiiiii :smi46:
Je ne suis plus la petite dernière !

Bienvenue miss Hekate ! :smi56:

Invité

avatar
Invité
Lun 15 Avr - 7:40
De la viande fraîche :smi36:
Quel régal de lire ce début de fiche!
Cette petite employée du ministère à l'air toute mignonne. Elle me rappelle abby de ncis. J'adore la bouille, vivifiante :smi54:  
Et ta plume est un doux régal, je dévore tes mots :smi72:
Si tu as moindre question, n'hésite pas à harceler le staff :smi89:
Bienvenue petit hibou  :canardsev:
Il me tarde d'en lire davantage :amen: :smi19:
:hamster1:

George Weasley

George Weasley
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1090
Lun 15 Avr - 9:16
Bienvenue sur le forum, dear <3

Que de choses prometteuses dans ce début de fiche *w* Employée du ministère, toute vive et pimpante ! J'ai vraiment hâte de découvrir ton personnage <3

Si tu as la moindre question, n'hésite pas, bien sur !

Le Ministre

Le Ministre
MONSIEUR LE MINISTRE
hiboux : 435
Lun 15 Avr - 12:14
Ouiiiii ! Une nouvelle employée au Ministère !
Nous vaincrons ! (Si !)

Bienvenue sur le forum, charmante demoiselle ! J'adore son prénom ! Il me tarde de découvrir le reste de la fiche. Bon courage pour sa rédaction, et si tu as la moindre question, n'hésite pas !

Hekate R. Murphy

Hekate R. Murphy
MEMBRE
hiboux : 657
pictures : Astres cruels, et vous dieux inhumains - Hekate 7l39
Lun 15 Avr - 15:51
Bonjour ! :smi56:

Merci à tous pour vos gentils messages de bienvenue, vous êtes si choux :smi53: Je tape tape tape, j'espère que le fiche vous plaira autant que ce début. :natmar2:

(" Mignonne - vive - pimpante " .... :smi11: :smi10: )

Invité

avatar
Invité
Lun 15 Avr - 16:16
Mais quelle bouille ! Quelle classe ! Quelle joliesse =D

Ma chère, vous feriez de moi le plus heureux des hommes si vous me laissiez me cacher chez vous des aurors quelques temps ! Non ? Tant pis =D

Bienvenue sur le forum =D si tu as d'aventure des questions, on est là =D

Hekate R. Murphy

Hekate R. Murphy
MEMBRE
hiboux : 657
pictures : Astres cruels, et vous dieux inhumains - Hekate 7l39
Lun 15 Avr - 16:35
Certainement ! Mais l'appartement est réservé au chat, il vous faudra dormir dans la litière :smi11:
Merci beaucoup :smi62:

Moira A. Oaks

Moira A. Oaks
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1257
pictures : Astres cruels, et vous dieux inhumains - Hekate B717b481cf18bbbfe428ae91148e4b8e
Lun 15 Avr - 17:13
Oh ! Mais quel joli petit bout de femme que voilà ! :smi53:
J'aime beaucoup ce début de fiche ! Ta plume est très agréable à lire. Serrons-nous les coudes entre femmes divorcées ! :smi96:

Et puis un don de voyance, voilà qui peut être fort utile...

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Lun 15 Avr - 21:18
Hooooooo :smi40: Kristen Ritter !

Bienvenue et bon courage pour rédiger ta fiche :smi79:

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