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le serpent qui danse (severus)
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Invité
Ven 11 Jan - 22:33
le serpent qui danse
severus & virgile



Cieux barbares.
L'ire d'Odin blaireaute la mer d'ébène.
Les astres trépassent, le jour s'exténue...
Céleste craquelle dessus l'auguste colosse. Poudlard tient bon à l'enclume divin. Préserve en son plexus croquignole marmaille. Sous l'opercule minérale fanfarent derniers riflarts, se clôturent ripailles à l'exode des indécrottables balatrons. Horrible et sombre, l'hiver gourmande l'éther d'immaculé sorbet. Miroir de givre tapisse moindre parcelle, cristallise pinacles sous toitures et balaie marmots jusqu'à l'âtre chaud des tonitruants dortoirs. Apoptose de verve, cytolyse d'humeurs, panne de carburant. Galopins s'harnachent sous pilou et coton, serpentent jusqu'à l'édredon et ronflent 'bonne nuit' à l'ablation d'ardeur.

Sur les rivages noirs des artères dépeuplées, navigue Solitaire, rudérale vermine. L'Ombre est son pandémonium, l'obscurité son miroitement. Berçant les aveugles d'un froidureux zéphyr, constellant les humeurs de suée et de chocottes. Elle, il, transfigure joyeux Charon contre nuques tendres. Distille arythmie. Phobie et chatterie s'entrelardent sous la houlette de l'immortel clabaud.

Longtemps n'a t'elle rallié scolarité, décor d'antan. Roche, poutre, torches, statues. Immuables apparats se ratiboisent sous folle allure. Membrane de souvenirs, poussières de mémoire. Veine du passé rague l'ocre toison...

Bureau du directeur.
Parfum d'herbes et de poivre inonde boudoir. Blême corbac débusqué sans aléas. Fourboutant salamalecs, pipistrelle saupoudre pénombre, éveille Fumseck et décroche malice dans rétine du prédecesseur placardé aux pierres. Vieille biche au trône sirote thé sans réaliser l'intrusion, l'infâme léchant son dos, glissant gueule contre tympan, chatouillant pâle couenne d'une rafale tiède.

"Bonsoir"

Réaction instantanée.
Colite aux ventrailles et crachat de tisane.
Houret royal perle à l'antipode de l'autel, hérisse trogne diamantée et se frôle d'un impavide sourire.

"J'ai toqué"

Vraiment?
Langoureux phonème. Androgyne s'hérissonne sous noiraude houppelande. Blondeur s'escamote jusqu'aux oreilles, virilise gueule séraphique. Homme délicat ou femme incertaine? Le doute vagabonde aux creux des lèvres soupçonneuses. Agates saboulent @Severus Rogue d'une mennonite curiosité.  Poupon mué homme. Jeunesse étiolée, ossature vérignolée aux aléas d'une passé peu glorieux. Remembrance d'un lardon arraché à luciférienne barque, bercé de cymbales, materné sous vétuste cime. Longtemps n'a t'elle croisé malheureux trousse-pet. Se souvient-il d'elle? Chance infime, lambeaux de cortex.

"Virgile Selwyn"

Echo d'identité ricoche sur linguae renarde.
Patronyme populaire dans la cime sorcière. Selwyn, les freux, les satyres ayant ployés rotule pour le petit Tom. Doit-elle blâmer la branche primaire? Stigmatiser leurs affres? Faire partie du Gotha ne l'oblige à cotoyer lignée germaine.

"Je vous annonce que je commencerai Lundi"

Pardon?
Petit prince en tomberait en carafe.
Lorgne lettre close d'un sceau royal parmi paperasses.

"Je vois que vous avez reçu lettre de notre bienveillante Reine"

Sarcasme dégueule, bluette se brode. 
Parchemin ruisselle succession. Gardien des clés aurait - par un heureux hasard - rendu tablier la veille. Post à pourvoir, perspective d'enliser monarchique freux jusque dans les boyaux du château. Épier l'Avenir, les futurs de Demain. L'offre carillonne directive, transpire aimable autorité,  doux poison à chaque calligraphie. Invite la goule jusque dans la tanière du crotale, argumentant peu sur sa nature, son âge et ses lubies. Curieuse rhapsodie... 




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(c) DΛNDELION

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures : le serpent qui danse (severus) UQKrvcx
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Lun 21 Jan - 13:32
LE SERPENT QUI DANSE



Le pli, jadis scellé, déploie sa corolle de parchemin. Petits caractères se serrent dans une calligraphie aussi ampoulée qu’impeccable. Sceaux officiels enrubannés de prétention et d’armoiries pompeuses. La Reine exige. Et ce que tête couronnée veut, le Ministre le lui obtient. Ce que déité au pouvoir somme, c’est un regard sur l’éducation des bambins. Folie régalienne ou préoccupations attendrissantes d’une vieille dame, le résultat est le même. Un chien de garde à qui il a bien fallu trouver une place. Un chien de garde qui grogne et qui montre les crocs. Un vampire. Quel diablotin a-t-il pu inspirer une idée aussi stupide à Potter et à la Reine d’Angleterre ? Qui ? Un vampire ? Depuis quand est-ce une idée valable de lâcher un de ces buveurs de carmin dans l’enceinte d’une école ? Même Albus Dumbledore, pourtant réputé pour sa haute fantaisie, ne l’avait pas autorisée, celle là ! Et voici que l’on m’envoie un ultimatum déguisé dans l’élégance d’une suggestion venue d’en haut ?

Si j’attrape Potter… Je l’empoisonne avant de commettre un régicide ! Lorsque les interférences politiques sont sensées je veux bien parfois m’y soumettre pour la quiétude de chacun, mais lorsqu’il est vraisemblable que le monde marche sur la tête, je me demande bien quelle excuse peut bien légitimer les décisions prises par des imbéciles. Sur son perchoir, Fumseck laisse échapper trille. Comme un avertissement. Je tends l’oreille un instant. Le silence seul et le souffle paisible du chaton me répondent. Je replonge le nez dans la missive du Ministre jointe à celle de la reine, aspirant à briser des cervicales à mains nues. La voix grave roule dans le bureau d’un « Bonsoir ». Les yeux se lèvent vers une silhouette androgyne, blonde, mussée dans les ombres comme un pâle or qui ne s’en exhalerait que sous les rayons de Sélène.

« J’ai toqué. Virgile Selwyn. Je vous annonce que je commencerai Lundi. Je vois que vous avez reçu lettre de notre bienveillante Reine »


Quelques mots, à peine. L’économie d’un foutage de gueule en bonne et due forme dans de si dantesques proportions que je pourrais me fendre d’un applaudissement. Le petit effet est cependant tempéré par la palpitation d’une veine à la tempe et de billes noires hostiles prêtes à bondir. La familiarité de la voix ne fait qu’accroître l’agacement, et la situation est telle que je ne cherche à me remémorer où j’ai bien pu entendre tinter les accents de ce timbre auparavant. La main ne tremble pas lorsqu’elle replie avec soin les documents reçus, les rangeant dans l’enveloppe frappée au sceau du Ministère et de la couronne, et les envoie dans la flambée ardant l’âtre derrière soi. Blasphème.

« J’ai reçu des nouvelles des têtes couronnées de ce beau pays, en effet. »

Je me lève, glacial. Jaugeant le vampire tout proche. J’en sais assez pour savoir qu’il me faudrait sans doute faire flamber tout le bureau pour réduire la créature en cendre. Toutefois, leur sensibilité exacerbée au soleil et au feu demeure un excellent levier de menaces… Les vampires sont forts, rapides, mais les brasiers demeurent un excellent moyen de se défaire de leur inopportune présence. Un pari. Je ne suis pas certain de son genre. Qu’importe.

« Madame Selwyn, en dépit de votre nom illustre et du bras qui vous place contre mon gré dans cette école, je me dois de vous faire un rappel courtois : vous êtes ici sur mes terres. Et votre accointance avec le pouvoir ne vous sauvera pas de la morsure des flammes si vous vous avisez de lever le croc sur le moindre élève ou membre du personnel de ce château quelque qu’il soit. Il n’y aura pas de coup de sommation : vous touchez à l’un des êtres de ce château, je vous fais brûler jusqu’à ce qu’il ne reste de vous qu’un tas de cendre, même si ce doit être la dernière chose que je ferai de mon existence. Est-ce clair ? »

Si ça ne l'est pas, je suis certain que je n'ai pas besoin de formuler un enchantement aussi simple qu'un incendio pour faire une démonstration.
665 mots

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Jeu 28 Fév - 10:42


L'Apeuré ne tremble plus
.
Petiot tronqué pour adulte.
Mignard goret buté sous les pans d'une noirâtre houppelande. De roulis serpentins, de gemmes Jordanites. Mômichon pétrit, corroyé par les aléas séculiers.

« L'enfant a bien grandi... »

Révélation.
Gerbes de vérité.
Indulgent syllabaire, rumeur tiède, ouateux chuchotis. Livide et impassible, l'empholite Géante se confine dans la sphère ophidienne, domine le fluet crotale, s'abrase d'une humble pétulance.  Une demi-tête suprême, une hauteur damant le pion du féal corvidé. De 'girafe' à 'troll des montagnes', les sobriquets gourment à bon train depuis .

« Jadis vous me faisiez meilleur accueil »

Facture d'être oiseau de nuit. Tarif de son immortalité.
Hyaline cariatide se broie d'une chaste peine sous moricauds haillons. Pour nombreux, elle n'est qu'un succinct phantasme, un fugace mirage. Une chimère de minuit, qui s'élude, qui sublime comme du propane.

« Auriez vous oublié, très Cher, mon inflexible régime?  »

Une autre foulée.
Lopin de centimètres fractionne épigastres. L'Ombre et le Corbac dans un mélanique vison-vizu. Sous les almes coyaux, défunts croquis s'émoussent, pétulent à la perspective d'un halitueux bacchanale. Férules et chicots seraient-ils de sortie, dans la distillerie des capiteuses confidences?

« Je n'ai gourmandise que pour sang des infâmes »

Un âpre souffle s'exhale sur la falaise de ses blafardes lèvres. L'ourlet d'une malice, la sinusoïde d'un cancan tavelle le cuir diamantin, mouchette l'antique satin.

« Je saurai toutefois faire exception pour le personnel de Poudlard  »

Ellipse, arrière-pensée.
Langue rude claque dans la crypte moite de sa mandibule.
Tinée de mangemorts parmi les adultes. Vermine, pythons à foison. Les noms rampent dans la bobèche, limpides et funestes. @Camille Nott, @Lucius A. Malefoy, @Yolanda Yeabow. Au pinacle de ces ribauds, l'auguste freux, le roi rayé, @Severus Rogue. Nappant d'ébène son sillage, laissant fleurir les germes putrides, les malandrins rizhomes. Les loups mignotant agneaux, flagornant poucets dans l'enceinte désacralisée. Entre leurs mains, la jeune piétaille, l'avenir du monde magique. N'est-ce sa labeur que de chaperonner le fatum de leur immémoriale patrie? Dans l'oued des ambitions royales, sur les ravines des oukases impériales, cravache l'ombrine félonne, l'inflexible limier.

« Soyez assuré, petit oiseau, qu'aucune gorge en ce sérail n'aura à souffrir de mon insolite appétit...  »

'Petit oiseau'
Sobriquet, écrin d'antan.
Flirt avec lardon, débris maternels sous les astres, dans l'Océan Noire d'un minuit surplombé d'ambulants carnassiers. Se souvient-elle. Miettes de petiot, mouflet martyr sillonnant loin du joug paternel. Cueillette de chérubin sous poudre d'halo, dans clarté artificielle, le long de macadams dépeuplés, dans le nuiteux frimas des Âmes Solitaires. Sans mesquines velléités pour la tendre burgaudine d'un loupiot désoeuvré, mastodonte et nabot dégoisaient sous 'Walhalla' de chélotropes dispaches.

« Virgile Selwyn. Brillante Attrapeuse de la promotion 1824. Votre trophée traîne toujours dans la vitrine aux médailles. Grattez vous le ciel avec toujours autant de ferveur ma chère?  »

Taquinerie de la vieille baderne dans la cabalistique boiserie.
L'ambre Goliath éructe léonins orbites sur le prédecesseur dans un visum songe-creux. Se dulcifie t'elle au souvenir, à l'Impétueuse, la Juvénile, la Fieffée Rosière qu'elle était jadis. Du temps où ventricule bombardait morfales goulées, où poitrine s'emmuscadinait à l'eurythmie de la vie.

« Ce Temps-là est révolu...  »

Douceur murmure.
Depuis décennie, malédiction d'un sang pourri.
Phalanges s'encroûtent dans le persil doré, corrige position d'une tif désinvolte, ramène lucarnes purpurites sur bougon lérot.  

« Vous êtes vous amélioré dans l'orientation des étoiles?  »

Ignare, corniaud des astres du temps où ils se cotoyèrent.
Et baouette lui romançait fleurette savante, de Mercure à Jupiter, sous l'oeil de Saturne.



Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
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Mar 26 Mar - 12:31
LE SERPENT QUI DANSE



L’air semble se troubler d’une insolente noirceur autour de la silhouette élancée de Virgile Selwyn. Les ombres se ploient sur le côté dans un salut étrange pour leur maîtresse tandis que l’ironie caverneuse de sa voix claque dans l’air.

« L’enfant a bien grandi… Jadis vous me faisiez meilleur accueil. »

Le sourcil convole en justes noces avec les hauteurs d’un front plissé par la curiosité. Que veut-elle dire ? La mémoire est creusée, les strates d’un passé obscurci par la poussière se délitent sous l’exhalaison d’une âpre concentration. Je n’arrive pas à mettre le doigt sur le moment où j’aurais pu croiser, enfant, une telle créature. L’impériale nocturnelle chantonne. Boite à souvenirs, à bric, à broc. Les reliquats d’un passé sclérosé par le temps m’échappent. Quand, dans ma jeunesse, aurais-je pu encontrer la dame des nuits se dressant presque outrageusement dans mon bureau avec la hargne d’une noblesse rutilante ? L’incompréhension brille avec force dans la prunelle noiraude.

« Auriez-vous oublié, très cher, mon inflexible régime ? Je n’ai gourmandise que pour sang des infâmes. Je saurai toutefois faire exception pour le personnel de Poudlard. »

Le claquement sinistre d’une langue sous le palais ponctue la menace à peine voilée. Je fronce la trogne, cherchant dans les oripeaux de souvenances lacérés par le temps pareille information. Quand ai-je pu croiser un vampire qui ne se régale que du sang des criminels ? Flash noir d’une nuit sans lune. Souffle perdu d’un marmouset courant sous le couvert des bois. Quand était-ce ? Quelque chose s’agite au fond de l’âme. Un élan, un froissement, un frémissement. Familiarité d’une voix, d’une ombre.

« Soyez assuré, petit oiseau, qu’aucune gorge en ce sérail n’aura à souffrir de mon insolite appétit... »

Et les brumes se déchirent. Griffes déchiquettent la mémoire d’une impudente plaisanterie : Virgile Selwyn. Le nom caracole sur les réminiscence d’une présence, d’une voix, d’heures passées sous l’œillade blafarde de Séléné. Les pupilles s’écarquillent, la voix susurre un « Vous ? » que l’on crache comme on glaviote une incongruité. Figure échappée des souvenirs d’enfance. S’envolent soudainement les subtiles traces d’un feu couvant sous le papier. Dévorant le papier. J’ai écrit ma vie à l’encre noire, lisse, d’une calligraphie régulière. De trop rares flambées ardentes l’ont ponctuées. Lily en fut une. Me remémorer les prémisses de l’adolescence ravivent par trop cruellement ces braises couvées longuement. L’oeil s’affole dans son orbite, le souffle se coupe quelques fragments infimes. Jamais je n’aurais cru recroiser un jour cette figure oubliée qui n’a semblé pendant top longtemps qu’être rêverie. Songe !

« Vous êtes vous amélioré dans l’orientation des étoiles ? »

Retour à la normale. Presque avec soulagement. La strige côtoie, moque, enseigne. Le marmot écoute et répond avec pétulance. Soit.

« Je vous ferais remarquer que j’ai tout de même réussi à obtenir un acceptable à mes BUSEs d’Astronomie ! »

Mauvaise foi écorche le labre. Rasoir amusé roule entre les dents, sur la langue fendue du Serpent directorial.

« Et je n’ai été que trop heureux d’abandonner cette plaisanterie les années suivantes ! »

Pointe de provocation. Que ne ferait-on pas pour déclencher l’ire folâtre de l’impératrice des nuitées de Poudlard. A dire vrai, j’étais juste mauvais pour me repérer dans l’espace d’un ciel étoilé. Trop de myriades scintillantes, trop peu de points de repère. J’aime regarder les étoiles, m’abîmer dans les célestiales étendues, mais l’étude de ces infinis ne m’a jamais embrasé l’âme… Tout au plus me suis-je contraint à une écoute attentive, bon gré, mal gré, pour l’amour de Lily.

« Dites-moi plutôt ce que je dois redouter de votre présence, si vous avez prévu de ne dévorer ni étudiants, ni personnel de Poudlard ? Dois-je craindre une ingérence du Ministère ? De la couronne ? Qu’est-ce qui a bien pu pousser les pouvoirs à vous mettre dans mes pattes ? »

Le ton est une bravade, la question est légitime, le coeur tremble d’ouïr la réponse.
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