La place la plus connue du Chemin de Traverse était, sans doute aucun, celle donnant sur la banque des sorciers. Ce n'était pas pour autant que d'autres petites places ne se cachaient pas dans le Londres sorcier, chacune possédant son propre charme. L'atout principal de Guinevere Square était son grand marché estival. À partir de la deuxième quinzaine de juin, et pendant tout l'été, la place semblait s'étendre. Elle se couvrait alors d'une dizaine de petites échoppes, avec des marchands itinérants de tout le Royaume-Uni. Ceux-là vendaient des liqueurs étranges, ces derniers tiraient les cartes, et beaucoup mettaient simplement en avant leurs produits artisanaux de saison. C'était un vent de normalité dans tout le chaos politique du monde sorcier. Certains avaient grimacé, pas sûrs que ce soit le bon moment de réunir ainsi autant de sorciers. D'autres avaient levé les yeux au ciel : on allait pas s'arrêter de vivre pour quelques imbéciles, tout de même.
Il aurait été dommage d'annuler le marché estival, surtout, parce que tous les sorciers attendaient chaque année le retour de La Reine. La Reine ne montrait jamais son visage, et invitait tous les ans un nombre très limité de sorciers à pénétrer sous sa tente. Elle se dressait haut, droite, toute ornée de fleurs aux parfums envahissants. Lorsqu'on entrait dans sa tente, seules quelques bougies flottantes illuminaient l'espace. On avait alors que l'espace de quelques minutes à passer avec La Reine, qui écoutait attentivement l'unique question que pouvait poser le sorcier.
Elle répondait alors, et ses réponses étaient la seule et unique chose qu'espéraient les sorciers. Souvent, ce n'était qu'un proverbe absurde qu'il fallait ensuite décrypter. Parfois, la réponse était claire comme de l'eau de roche. De temps en temps, un seul mot quittait les lèvres de La Reine. Et lorsque ce message était compris, alors un bonheur sans pareil attendait le sorcier.
C'était, en tout cas, toutes les rumeurs qui tournaient autour de La Reine et sa tente. Les plus déçus, qui ne déchiffraient pas sa réponse, se réconfortaient tout de même dans les surprises qu'elle leur offrait, juste avant de sortir. Ses doigts effleuraient les leurs et elle y déposait un sachet, rempli de bonheur.
Alors, chaque jour, sorcier curieux comme sorcier convaincu vient se glisser derrière les pans de velour et pose son unique question du jour à La Reine. Les plus chanceux défileront plusieurs jours de suite, pour affiner ou non la réponse mystique. Et les sachets s'accumuleront, toujours plus fournis de délices.
Comme de coutume pour ces loteries, toute personne postant à la suite de ce sujet un mini RP de quelques lignes recevra un lot de la loterie décerné par les MJ. Pensez à mettre votre question pour La Reine en GRAS si vous souhaitez qu'on vous apporte une réponse. Ne le prenez pas trop au sérieux ! Une fois encore, vous pouvez poster une fois par jour IRL et par personnage ! Tous vos lots seront ajoutés à votre inventaire ! A vos claviers !
Dans les temps les plus troublés, toutes les convictions vacillent et les certitudes s'embrouillent. La Présidente-Sorcière du Magenmagot ne fait pas exception et il est bien difficile de trouver réponse à ses questions.
Perdue dans le Chemin de Traverse qu'elle parcourt sans prêter vraiment attention aux échoppes qu'elle dépasse, Moira se perd dans ses interrogations, cherche les faille de ses réflexions. Nigel saurait sans doute mettre le doigt sur ce qui la tracasse et l'illégitimité probable de ses peurs. Elle aimerait l'inviter en dehors des projecteurs depuis déjà de longues semaines. Il faudrait qu'elle lui envoie un hibou.
Ses pas la mènent jusqu'au marché estival et une tente dont l'intérieur est dissimulé par de longs pans de velours. La magistrate s'arrête. La tentation pince le myocarde alors qu'elle craint les racontars qui pourraient naître d'un pareil coup de folie. Que diraient les sorciers si la Présidente du Magenmagot et co-fondatrice de la Coalition sortait de chez la Reine ? Les gens ne se douteraient-ils pas immédiatement des inquiétudes qui la rongent ?
L'hésitation la tient immobile de longues secondes avant qu'un coup de sang ne lui donne le courage d'entrer. Le silence qui règne dans la tente est lourd. Rapidement, Moira découvre la silhouette féminine de la célèbre Reine dont on n'a jamais découvert le visage. Se pourrait-il que l'Enchanteresse se cache derrière ce loup ? L'idée la fait sourire. - Bonjour, dit-elle, un peu nerveuse. Je ne sais pas exactement pourquoi je suis ici. On dit qu'il est parfois utile de vous poser une question, alors voici la mienne : quel avenir voyez-vous pour la Coalition ? Question difficile s'il en est, mais la Reine n'est elle pas aussi douée qu'on le prétend ?
Josiah se presse, après son dernier rendez-vous de la journée. On lui a parlé de la Reine : elle serait revenue. Il l'a vue, déjà, quelques fois depuis son arrivée à Londres et son installation sur le Chemin de Traverse. Elle lui fait penser à sa mère, sans doute est-ce pour cela qu'il cherche sa présence. Ms. Laframboise est bien connue pour délivrer des prédictions à ceux qui les demandent, sorciers ou no-maj, dans sa boutique du French Quarter. Elle n'a pourtant aucun don de voyance, sa mère, il le sait bien. Mais elle est bien douée avec ses mots, et surtout, elle sait lire les visages. Ses clients en raffolent. Sa fille, la sœur de Josiah, déteste cela. Sans doute parce qu'elle est bel et bien encombrée de ce fameux don ; elles se disputent souvent à ce propos, et cela fait sourire Josiah, bien sûr. Arrivé devant la tente de la Reine, il est forcé d'attendre. Il y a des clients, devant lui. Certains font comme elle, masquent leur visage sous la capuche de leur cape, par honte, sûrement. Lui sourit, manifestement amusé. Finalement, il pénètre son antre. Bien sûr, comme tous les clients, sans doute, il cherche le contact de son regard, qu'il ne trouve pas. Alors, il se résout et formule sa demande, espérant autant de clarté que celle que lui promulgue sa mère : « Combien de temps vais-je … allons-nous rester encore à Londres ? »
— Ce n'est pas trop lourd petit coeur ? — Non ça va ! — C'est sûr ? — Promis Papy !
Et Eirian sourit de toute cette jovialité innocente à ce vieux Druide papy gâteux. Bon, c'est vrai, c'était quelque peu incombant de porter ces ouvrages dans les sacs de toiles. Mais dans l'esprit de l'enfant, il n'était pas question de laisser le grand-père porter un tel fardeau. Il était vieux maintenant. Ces os, il fallait les préserver ! Elle, elle était toute jeune. Et elle devait se montrer forte. Comme tonton Osgeir ! Donc, finalement, n'était-ce pas un mal pour un bien pour elle ? Alors la fillette portait la tête bien haute, fierté inébranlable de venir en aide à son Papy préféré pour ses courses au Chemin de Traverse. Un Chemin de Traverse bien portant, de son petit marché estival. Elle avait un peu peur de se cogner contre des inconnus, avec sa maladresse. Il y avait tellement de monde. Elle ne se sentait pas en sécurité. A l'aise, comme à chaque fois qu'il y avait foule. Heureusement, Papy Orwenn est là, bien collé à elle, son bâton druidique frappant le sol. L'impression, de sa présence, de la couvrir d'une tendre aile protectrice.
Mais c'est étrange comment tout le monde s'approchait de cette mystérieuse tente. Les murmures s'élèvent. Une sorcière capable d'apporter réponses à toute question. Comme c'est étrange... Et les gens semblaient satisfait ? Eirian ne pouvait que hausser un sourcil intrigué en passant devant. Son expérience à l'école l'avait rendu méfiante de tout ce qui relevait de l'Ordre d'Hermès. Et pourtant...
— Tu veux essayer ? — Non ça va ! — Tu es sûr ? — Oui ! — Ho, allez, je suis bien curieux moi ! — Mais Papy ! — Il y a quelqu'un ? — Papyyyy !
Et hop, l'enfant, avec les bras chargés, s'enfonce dans la tente pour rattraper le grand-père lutin. Et elle se tut, aussitôt, devant l'ambiance feutré. Silencieuse. Un peu mystique. Eirian rentre la tête comme un animal un peu effrayé. Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
— Bonjour Madame, ma petite fille voudrait poser une question s'il vous plait ! — Papyyyy...
Trop tard, de sa main bienveillante dans son dos, il pousse l'enfant jusqu'à la fameuse Sorcière qu'on appelait Reine. Et Reine, était vraiment, vraiment très intimidante, même pour une sorcière de l'Ordre d'Hermès. Le petit coeur battait fort dans sa poitrine et Eirian sentait qu'on attendait d'elle une question, bien malgré elle. Une question, une question... Voyons voir... Sur sa famille ? Non, elle n'avait pas envie de savoir, trop peur d'une réponse. Sur son avenir ? Arf, mais quoi poser quand l'avenir se trouvait incertains ? Alors donc, qu'est-ce qu'elle désirait le plus savoir à cet instant, devant cette sorcière.
Les épaules qui s'affaissent. Un silence. Le regard qui se perd. Et un aveux, presque à demi-murmuré :
sachet moyen | La Reine replace d'un geste las son voile opaque sur son visage, cachant là un sourire en reconnaissant le profil blond se glissant dans sa tente. Forains ne prêtent que peu d'attention aux misères politiques, mais il faut dire que celle-ci n'a pas su être des plus discrètes, ces derniers temps. Peu étonnant, alors, que la question de @Moira A. Oaks porte sur ce qui agite le monde des politiciens. La Reine ferme les yeux, un long silence suivant la question de la juriste. Puis, brusquement, mille effluves fleuries s'élevèrent, envahissant leurs narines, alors que la tête de La Reine se met à dodeliner. Sa voix est faible quand elle balbutie, comme si les mots lui échappaient sans qu'elle ne le réalise :
- Le monde entier est une patrie. Il n'y a pas de pays étrangers, seulement le temps qui les lie ou les sépare.
Phrase à peine prononcée, les lumières s'éteignent toutes et un tourbillon de fleurs pousse Moira hors de la tente. Entre ses mains, un sachet lui assurant chamallow à la citrouille, bonbons bienbons, beignet aux pommes caramel et un beau kit d'encens odeur été.
Intervention MJ
sachet moyen | L'homme qui entre à un sourire, l'assurance de ceux qui sont là sans honte, et la Reine sent son cœur gonfler légèrement. Il y a de ceux là, venant chercher réponses à leurs émois, qu'elle apprécie davantage que d'autres. Ils n'en savent rien, évidemment, son visage caché de leur regard scrutateur. Il n'y a qu'elle pour voir, tout voir, tout observer. Les hésitations, les bégaiements, les espoirs. Quand la question tombe, la Reine sent ses mains tomber contre la table, paume ouverte, son corps se projetant en avant, et la réponse lui tombant aussitôt des lèvres, pressante :
- À quoi sert à l'homme de gagner le monde entier s'il perd sa vie ?
Ses fleurs s'agitent, alors qu'elle retrouve son souffle, et papillonne des yeux, son voile plaqué sur son visage. D'un geste, @A. Josiah N'Da est congédié, sachet plein de pomme d'amour ensorcelée (fait rougir), chocolat en forme de lutins, pétales de fleurs en sucre et un unique carnet à vœux entre les doigts.
Intervention MJ
petit sachet | La Reine se tend aussitôt en voyant deux silhouettes pénétrer sa tente. L'une est petite, balbutiante, corps criant l'envie de s'éloigner, de courir loin d'ici. L'autre est trop à l'aise, et la Reine veut gronder. C'est un sorcier, une question. Rien n'agite ses fleurs, pourtant, lorsque la clarté lui permet enfin de voir le profil de l'enfant face à elle. @Eirian Almasdóttir hésite, hésite, ne veut pas être là, mais la question finit par tomber. La Reine tend la main, attrape son jeu de cartes sur la table, entre elles, et les distribue, une fois, deux fois, trois fois, avant que la réponse ne lui tombe des lèvres, un frisson la secouant toute entière :
- Au lieu d'accuser les circonstances et le monde entier, pourquoi ne pas chercher au fond de nous la lumière ?
Les cartes s'écroulent sur la table alors que son dos retombe contre son fauteuil de velour, les fleurs s'agitant autour d'elle. Elles soulèvent un petit sachet, glissant dans les bras du vieillard un petit sachet rempli de pétales de fleurs en sucre, slushie à la citrouille et mini cheesecake à la myrtille. Du vent, maintenant, semblent souffler les fleurs.
Très honnêtement, Georgia ne devrait pas se trouver là. Elle n'a pas réellement le temps de venir se perdre dans une foire, encore moins de faire la queue pour une tente divinatoire, mais le problème était bien là. La Reine était une légende absolue, et Georgia ne pouvait pas ne pas venir la voir. C'était absurde comme idée. Ses cristaux pulseraient d'énergie négative si elle osait même la formuler. Alors elle s'était échappée en vitesse après un entraînement épuisant, douchée en vitesse, et s'était glissée dans la file. Ses cheveux blonds lui tombaient dans le dos, son visage légèrement caché par une casquette trop grande pour elle, aux couleurs de Gryffondor. Elle l'avait piquée, il y a quelque temps, à Charlie. Du bout des doigts, la poursuiveuse joue avec le bout de sa manche, tirant sur son tissu jusqu'à ce que ce soit enfin son tour de rentrer voir La Reine. Légèrement, elle repousse la toile de la tente pour pénétrer, respirant profondément l'air floral qui s'en dégage. Son regard furète partout avant qu'il ne s'arrête sur la figure assise devant elle. S'éclaircissant la gorge, Georgia souffle :
- Bonsoir, merci de m'écouter. Savez-vous si...
Et sa gorge se noue, parce qu'elle ne sait plus quoi lui poser comme question. Charlie, et leur avenir ensemble, après les dernières révélations ? Sa maladie, et son avenir à elle, avec les vertiges qui s'empirent malgré le tatouage ? Sa famille, avec Donna qui l'appelle de plus en plus souvent pour des problèmes d'argent ? La question finit par lui échapper, toutefois :
- Combien de temps encore vais-je pouvoir jouer au Quidditch professionnellement ?
Wassim adorait les foires. Il me traînait, main chaude se glissant dans la mienne, sur toutes les places de tous les endroits que nous visitions ensemble, à la recherche des meilleures tentes, des meilleurs diseurs de bonne aventure, des sorciers les plus impressionnants. C'est sur une foire, derrière le car d'un vendeur de pommes d'amour empoisonnées que nous avions rencontré Jeon Soobin, extatique faisant des spectacles de lumière dansant. Un homme des plus impressionnants, dont la maîtrise du corps se rappelle à moi à chaque visite d'une fête telle que celle-ci. Un soupir m'échappe, trop plein de nostalgie, alors que mes pieds s'arrêtent devant une tente qui fait tous les ragots du moment, dans la boutique. La Reine est de retour, murmure-t-on. Il me faut bien me glisser, alors, trop curieux pour me détourner. Je l'observe, trop gracieuse, trop intimidante pour une figure ainsi voilée, cachée ; déjà je suis à la recherche d'un glamour, d'un élément quelconque révélant ses secrets. Je détourne toutefois les yeux, tapotant distraitement l'intérieur de ma paume. Une question, donc. C'est pour cela qu'elle est là. Répondre à nos questions. Qu'ai-je même à lui poser ? J'hésite, puis un sourire fend mon visage en deux :
- Josiah sera-t-il très en colère quand il saura ce que je vais faire de l'étage de la boutique ?
Je ne sais plus, à force, quel caprice il m'autorise ou non : c'est une question légitime, après tout, que je lui glisse ici. Façon implicite, peut-être, de savoir si les nouveaux aménagements sont réellement une bonne idée. Rien de trop sérieux, tout de même, comme question, n'étant pas homme à projection. Le présent, c'est déjà bien assez complexe.
Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures :
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
L’été. La liberté. Un sentiment de vide presque étouffant. Il n’est plus habitué. Pour la première fois depuis des lustres, il peut se lever aux aurores et se perdre dans ses lectures, dans ses recherches sans être interrompu par quiconque, sinon le portrait de Nicolas Flamel qui ne semble pas rechigner à avoir un peu de compagnie plus souvent maintenant que le directeur quitte l’école et l’empire d’Albus Dumbledore. Mais un être humain ne peut vivre de la seule compagnie de portraits ensorcelés bien longtemps. Severus a donc pris sur lui d’écrire à @Viviane Goyle-Lestrange pour lui proposer de continuer leur routine de déjeuners au Petit Ogre, confiant ainsi leur épanouissement gastronomique aux patounes expertes de @Rhys M. Price, et de lui parler du club de potions de Poudlard, le seul lieu qu’il regrettera, peut-être, pour le plaisir de côtoyer ces têtes blondes et brunes présentes au club par amour des potions et malgré la terreur que la persona du directeur pouvait leur inspirer.
Et le voici au dehors, dans une ambiance de fête, alors que la tête lui tourne un peu. Le bruit des réjouissances est sans commune mesure avec le bruit permanent de tous ces petits cons vociférant dans les couloirs, et pourtant, il semble insupportable de liesse. Il est mélancolique, le directeur. Libre et mélancolique. Il a ce sentiment au fond du coeur qu’ont sans doute tous ceux qui prennent de grandes décisions dans leur vie sans être absolument certain que ce fût la bonne.
Mais il arrive devant cette tente où on lui promet une réponse à toutes ses questions, et lorsqu’enfin la silhouette énigmatique de la Reine de la fête apparaît devant lui, il ne peut s’empêcher de poser la seule question qui lui importe vraiment à cet instant là :
« Mais vous avez vraiment eu les autorisations légales nécessaires à la tenue de cette attraction aujourd’hui ? »
Parce que… quand même… ça fleure bon l’arnaque pour moldu en quête de réponses aux angoisses existentielles de leur vie ni plus ni moins misérables que celle des sorciers.
Tu te promènes dans la foule du Chemin de Traverse, le coeur assez léger et content de ces belles journées d’été. Tu n’es pas aveugle : le monde de la magie est une poudrière. Mais tu es sans doute une optimiste pathologique. Assez, en tous cas, pour te réjouir de toute cette effervescence et de ces foules enjouées. Tu souris et salues aimablement ceux et celles que tu croises. Tu t’es même arrêtée pour discuter avec cette mère de famille qui t’a félicitée pour l’ouverture de ton école de cuisine. C’est le coeur gonflé de joie que tu arrives donc auprès de cette tente énigmatique où, te promet-on, tu trouveras une réponse à toutes tes questions ! Parfait ! Une recette te résiste !
Tu entres, un peu impressionnée, sous les tentures de la demeure de la Reine. Elle est majestueuse, cette silhouette qui se tient devant toi et que tu as saluée d’un « bonjour » enjoué. La solennité du moment ne parvient pas à altérer ta bonne humeur de toujours !
– Dites-moi, madame. Dans ma nouvelle recette de cheesecake, vaut-il mieux utiliser du mascarpone ou de la feta ? Parce que j’hésite, voyez-vous : le mascarpone est plus doux, mais la feta rajout une petite acidité qui n’est pas déplaisante.
On n’a jamais dit que tes questions les plus graves devaient porter en elle toute la souffrance ou le salut du monde.
Petit sachet | @Georgia R. Harris entre dans la tente, et son anxiété suffit à faire trembler les pétales posés sur la table couverte de voile. La Reine retient un grondement, perturbée comme toujours lorsqu'on vient déstabiliser ses fleurs. Elle garde le silence, toutefois, alors que la question quitte enfin les lèvres de la jeune femme. Le silence s'étend, La Reine se concentrant jusqu'à ce que les fleurs lui répondent.
- Il y a un temps pour s'en aller et prendre congé, souffle La Reine, voix trop douce.
Georgia possède à peine le temps d'entendre la réponse de la divinatrice que les pétales la poussent déjà en dehors de la tente, glissant un paquet entre ses doigts. Elle y trouvera Chamallow à la citrouille, Chocolat en forme de lutins et Pétales de fleurs en sucre.
Intervention MJ
sachet moyen | Un sourire étend les lèvres de La Reine à l'entrée de @Nasiya Abasinde. Il rentre dans la tente comme s'il rentrait chez une amie, et cette nonchalance lui plaît. Sa question lui rire un sourire, dissimulé par son voile, et il ne lui faut que quelques instants pour laisser l'émotion la submerger et lui faire balbutier sa réponse, voix aiguë :
- Ce que le fou réserve pour la fin, le sage le place en tête.
Que Nasiya décrypte cela comme il le souhaite ; il pourra le faire hors de cette tente, en profitant de son paquet bien rempli. Mini cheesecake à la myrtille, Baguettes de réglisse, Bonbons bienbons et un lot de trois confitures artisanales sorcières viennent en effet le régaler.
Intervention MJ
Sachet moyen | @Severus Rogue aura l'avantage certain d'être le seul sorcier à entendre la voix de La Reine hors réponse divinatoire, un grand rire lui échappant a sa question. Ceux là, ce sont ses préférés, sans doute aucun. Peut-être pense-t-elle cela pour tous les clients, mais elle l'oublie bien rapidement. La réponse lui tombe, taquine, alors que les roses s'agitent à sa droite, leurs épines frissonnant.
- Celui qui pose une question risque cinq minutes d'avoir l'air bête. Celui qui ne pose pas de question restera bête toute sa vie.
Les ronces s'allongent, enroulant le pied de Severus pour le guider vers l'extérieur, sur un dernier rire de La Reine. Bon gré mal gré, les fleurs relâchent un sachet qui tombe aux pieds du potionniste. Beignet aux pommes caramel, pomme d'amour ensorcelée (fait rougir), mini cheesecake à la myrtille et un recueil des récits d'Arthur avec enluminures s'y cachent.
Intervention MJ
Petit sachet | La Reine est encore dans les vapes quand sa prochaine cliente arrive, le cœur encore retourné de sa dernière prédiction. La question avait été douloureuse, et les fleurs gémissent encore au fond de ses oreilles. Elles semblent s'apaiser légèrement, seulement, alors que @Greta Curd-Catchlove répand sa bonne humeur. Sa tête dodeline encore alors que sa réponse tombe, sans même qu'elle ne réalise ce qu'elle balbutie :
- Il est si vrai qu'à tout on s'habitue que celui qui change ses habitudes se tue.
Sur ce, pétales se pressent de chasser Greta hors de la tente alors que La Reine redescend peu à peu. Il se peut que les pétales et tiges s'aggrippent un peu à la robe de Greta, comme pour y aspirer sa joie de vivre, alors qu'elle ressort de la tente avec un petit sachet au bras. S'y côtoient beignet aux pommes caramel, pomme d'amour ensorcelée (fait rougir) et slushie à la citrouille.
Accueil 
