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La moitié d'un ami, c'est la moitié d'un traître. | Alicia & Rhys
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Rhys M. Price

Rhys M. Price
MEMBRE
hiboux : 316
pictures :
Sam 5 Déc - 21:44

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La moitié d'un ami,
c'est la moitié d'un traître.
Le monde est dangereux à vivre, non pas tant à cause de ceux qui font du mal qu'à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
- 21.05.2004, tôt dans la nuit

- T’es vraiment con Rhys.

Nesta (à moins que ce ne soit Siwan ?) a les bras croisés devant sa poitrine et te juge en silence ; sa jumelle a posé sa tête sur son épaule et te regarde avec un sourire. Arthur boude, il t’a crié quatre fois qu’il te l’avait bien dit, maintenant il te tourne presque le dos et lève les yeux au ciel à chaque fois que tu ouvres la bouche – ce qu’il peut être rancunier celui-là...

- Fallait bien voir ce qui s’y passait.
- Arthur aurait du y aller à ta place !
- Je voulais, c’est lui qui a refusé !
- Dans ce cas tu aurais dû insister !
- T’es le seul qu’il écoute à peu près et qui peut convaincre –
- Cette tête de mule idiote !


C’est toujours assez amusant de voir les filles finir les phrases de l’autre, même quand c’est pour t’insulter.

- Il a rien voulu entendre cet idiot…
- Mais bordel, qui nous a collé des frangins comme vous deux...
- Vous êtes les pires !
- J’y suis pour rien !
- Rhys est un abruti depuis quelques temps et tu continues de le soutenir !
- Je suis toujours là, vous savez.


Comme toute réponse, l’ensemble de la fratrie se tourne vers toi pour te fusiller du regard. Dieu soit loué tu es l’aîné, et ces trois-là ont un respect quasi-martial de la hiérarchie, sans quoi tu penses qu’ils t’étriperaient sur place.

- Oh ça va, je vais bien. Personne ne m’a vu lancer de sort…
- AH PARCE QUE T’AS LANCE UN SORT EN PLUS !
- MAIS QUEL CRETIN !
- Elles ont raison Rhys.
- Ça va je vous dis.


Personne n’a l’air convaincu. Cela t’amuserait presque, d’autant que oui, tu le reconnais : elles ont raison. Mais tu ne peux pas leur dire - ne veux pas leur dire - que tu as eu tort de t’y rendre. Si tu t’étais fait arrêter à cette manifestation, trois jours après avoir été dans le bureau de Potter, cela aurait pu très mal finir – pour toi et pour tous les Price, peut-être même pour le clan. Tu essaieras de te rattraper auprès d’Arvel en lui faisant le récit détaillé de ce que tu as pu suivre, avant de lutter contre la marée humaine. La colère potentielle de ton parrain te fait bien plus trembler que celle, bien réelle, de tes sœurs et ton frère. Tu t’excuseras plus tard auprès d’eux, tu refuses de nourrir leur colère.

- Pour le contrat de ce soir…
- Tu vas pas y aller quand même ?
- Espèce de gros crétin !
- Tu devrais pas essayer de te faire oublier pendant un temps –
- Ou c’est que quand c’est nous que la prudence est de mise ?
- Je vais me répéter, mais t’es vraiment –
- Mais alors vraiment –
- Un gros con Rhys.


Ton amusement se transforme rapidement en agacement, et tu te tournes vers ton benjamin qui semble tout faire pour éviter de croiser ton  regard. Merveilleux. Les filles continuent de t’insulter avec force, allant chercher les mots gallois les plus fleuris de leur vocabulaire. Après un instant à chercher du soutien chez ton frère, tu finis par te lever.

- Ça suffit ! Vous allez me laisser en placer une à la fin ? Pour le contrat de ce soir, il serait effectivement raisonnable que ce ne soit pas moi qui m’en charge. Du coup, est-ce que vous pouvez, ou est-ce qu’on contacte la famille ?

Cela les arrête net, et leur colère semble immédiatement retomber. Elles se fixent en silence, et Arthur n’a même plus l’air d’être prêt à te sauter dessus. Après quelques instants, Siwan (ou peut-être est-ce Nesta ?) finit par répondre.

- Nan, on peut s’en charger nous. Tu sais si y a de grosses protections ?
- Y a moyen pour qu’Arvel me confie la tâche ouais.


Tu n’es pas réputé pour être le meilleur tueur parmi vous, sauf quand il s’agit d’envoyer un message : là tu sais te montrer particulièrement imaginatif. Mais tu es doué pour venir à bout des barrières magiques, bien plu qu’elles - tu n’as même pas besoin de prononcer les formules parfois. Les filles grimacent.

- Je peux venir avec vous, à nous trois on y arrivera bien.

La proposition fait lever un sourcil aux jumelles – il est excessivement rare qu’Arthur ne travaille avec elles. Tu ne sais pas exactement ce qui s’est passé pendant leur adolescence, alors que tu voyageais, mais tu devines souvent de vieilles rancœurs datant de cette époque entre eux, et tu imagines combien les filles ont pu être infectes et Arthur méprisant alors. La discussion n’a pas l’occasion d’aller plus loin, un son résonne dans le restaurant : quelqu’un essaie d’ouvrir la porte d’entrée actuellement protégée par un certain nombre de sortilèges. Vos huit yeux s’élèvent vers l’horloge au mur, on a passé une heure du matin.

- T’attends quelqu’un ?
- Non.


Les querelles sont immédiatement oubliées, alors que vous montez tous les quatre en vitesse l’escalier pour sortir de la salle du personnel et bondir au rez-de-chaussée voir qui est là. Il n’y a souvent que les euthanatoï qui vous rendent visite ici à cette heure – parce qu’ils sont les seuls à se douter que vous êtes disponibles à vrai dire, mais il est rare qu’ils viennent sans prévenir, surtout par les temps qui courent. Vous avisez la silhouette qui se dessine derrière la porte en verre et que tu ne reconnais pas encore, et tu t’avances prudemment vers elle alors que les trois autres se placent, prêts à. La guerre vous a suffisamment marqués et la situation est suffisamment tendue pour que vous soyez sur vos gardes en de pareilles occasions. Pourtant, ton visage fermé et méfiant s’illumine d’un sourire quand en ouvrant la porte tu identifies la visiteuse tardive.

- Tiens donc !

Tu l’entraines à l’intérieur sans lui laisser le temps de parler, et refermes la porte derrière elle.  

- On se calme tout de suite tous les trois, ce n’est qu’Alicia.

Le couteau qui brillait dans la main d’une des jumelles est immédiatement rangé, et tu entends ton frère soupirer – un son entre la lassitude et la satisfaction. Tes doigts sur la poignée vérifient l’état des protections avant que tu ne te retournes vers la jeune femme que tu as tiré jusque derrière toi.

- Bonsoir ma chère. On ne t’attendait pas. Pardon par la paranoïa, on a eu quelques soucis ces dernières années avec les hermétiques – et vu ce qui s’est passé au Ministère ce matin, on est un peu sur les nerfs. Tu vas bien ?

Tu embrasses ses joues et lui désignes la porte qui mène au sous-sol où vous étiez installés et où déjà les trois autres Price redescendent. Tu te souviens vaguement avoir dit à la jeune femme qu’elle ne devait pas hésiter à venir te trouver à la fermeture en cas de besoin – aussi ta voix est presque inquiète quand tu lui demandes comment elle se porte.



@Alicia Spinnet - 1 184 mots
en italique, les Price parlent gallois
code du titre par rogers


EDIT : je l'ai pas décrit parce que ça a eu lieu après que j'ai rédigé ce rp, mais Rhys a été salement amoché à l'event quelques heures plus tôt - il a probablement une sale tronche. Neutral
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