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forbidden to remember, terrified to forget || Theo&Pando
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

P. Pandora Parkinson

P. Pandora Parkinson
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 425
pictures :
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Sam 5 Déc - 1:04



forbidden to remember, terrified to forget
01/05/2004 ft @Theodore Nott
Agrippa, Salazar, Morgane et tous les autres…

Pandora tremble tellement qu’elle ne prend pas le risque de transplaner. Elle doit ainsi traverser Londres à pieds – pourquoi n’a-t-elle jamais appris à se servir du système de bus ? Georgia lui a dit tant de fois que ça lui serait-utile, pourtant. Quelle grande sotte fait-elle maintenant, à suer sous sa cape de laine soi-disant thermorégulatrice parce qu’elle marche trop vite, jusqu’à s’en tordre les chevilles dans tous les sens parce qu’elle a eu la merveilleuse idée de porter ces foutues chaussures.  

Il lui faut près de trois quarts d’heure pour rejoindre le 37 Gonzales Street. Elle s’est refait la pellicule des quelques heures qu’elle vient de passer, hors du temps, au moins dix fois, et elle s’est posé mille questions. Est-ce que les Aurors sont arrivés ? L’ont-ils emporté ? Le torturent-ils déjà ? Et lui, quand cèdera-t-il son nom ? Combien de temps a-t-elle pour écrire ce papier ? Le travail de la plume-à-papote a-t-il été suffisant, ou faudrait-elle pallier au manque en usant de ses propres souvenirs ? Où est la pensine de sa mère ? Parviendra-t-elle à ensorceler toute seule ce souvenir pour le glisser dans une fiole ? Pourra-t-elle voir et revoir, mille et une fois, la scène qui vient de lui arriver ? Ne sera-ce pas trop long de tomber, encore et encore, dans le souvenir, n’aura-t-elle pas envie de vomir, au bout d’un moment ? Aura-t-elle la force d’écouter pour la centième fois l’interview du début à la fin pour mettre le doigt seulement sur le ton qui a été employé par le Mangemort dans ses derniers mots ? Où la cachera-t-elle, cette précieuse fiole ? Chez elle ? A Gringotts ? La banque est-elle suffisamment sécure ? Prendra-t-elle le risque de l’en sortir, ou devra-t-elle écrire son article dans les tréfonds du royaume des Gobelins ? Finalement, ces quarante-cinq minutes ne sont pas de trop. Elle a eu le temps de penser, alors qu’il lui semble qu’elle vient de vivre trois heures loin de toute raison en présence de @Uriel J. Lewis et @Lucius A. Malefoy. Elle en est arrivée à la conclusion qu’elle a besoin d’aide. Elle a besoin de quelqu’un pour la sortir de sa détresse. Quelqu’un de confiance, qui pourra lui apporter une pièce essentielle à la confection de son article.

Elle arrive sur le pas de sa porte. La maison est pleine, elle le voit d’ici. Elle regarde sa montre, il est déjà 22 heures passées. C’est de la folie. Elle est en retard à sa propre fête d’anniversaire. Agrippa, faites que Théodore soit encore là, songe-t-elle avant d’entrer. Elle pousse la porte, et cherche tout de suite des yeux le Nott, sans enlever son manteau, sans s’attarder sur ses invités qui ne la saluent ni sur sa colocataire qui lui demande où elle était passée. Elle monte trois marches de l’escalier, son manteau toujours sur le dos, pour tenter de l’apercevoir. Il n’est pas là, il doit être à l’étage.
Il y a un peu moins de monde là-haut, l’air est plus respirable. On grignote dans la cuisine, on est assis sur la table à manger. Theodore est là, devant le placard où elle range tous ses ingrédients de potions. Elle ne voit personne d’autre que lui, et traverse la pièce pour attraper sa main avec vigueur et l’attirer vers la salle de bain de l’étage. Elle ne sent pas les regards qui pèsent sur eux alors qu’elle le pousse dans la pièce carrelée et sans doute trop éclairée pour son teint blafard. D’une parole sans doute trop sèche, elle vire le couple qui est en train de se galocher sur la machine à laver, et d’un coup de baguette, elle verrouille la porte derrière eux. A la seconde où c’est fait, elle laisse tomber sa baguette et son sac dans la baignoire, arrache son manteau dans lequel elle croit crever de chaud, et apparaît face à Théodore toute échevelée, les yeux écarquillés, son chemisier blanc tout froissé sous sa robe noire à fine bretelles, qui remonte une peu trop haut tant elle a couru. Elle croise son propre regard, fou, dans le miroir et appuie ses deux mains sur le lavabo pour se soutenir, avant de se retourner, face à Theodore, ses mains agrippant toujours derrière elle le marbre blanc.

Elle ne sait pas quoi dire. Par où commencer. Les mots qu’elle a le droit de prononcer, et ceux qui lui sont interdits. Alors elle reste silencieuse un moment, son regard plongé dans les sien, comme si elle allait y trouver la réponse qu’elle attend. Finalement, elle dit :

« J’ai besoin de ton aide, Théo. »

Théo … Elle ne l’appelle plus jamais comme ça. Ça lui rappelle trop Poudlard, quand elle était adolescente, quand elle était dépendante de cette bande de Serpentards sans lesquels elle ne se croyait pas capable de respirer. Son souffle, justement, semble enfin s’apaiser, en la présence de son ancien camarade de maison.

« J’ai besoin de ton aide. Il vient de m’arriver quelque chose de fou, Théo. J’ai besoin d’une Pensine. » Il faut commencer par là. Juste une Pensine. « Quelque chose de transportable, que je puisse emmener avec moi, tu as ça, dans ta boutique ? » Pas moyen de faire autrement, surtout dans les cellules froides de Gringotts. Quelque chose qu’elle pourra jeter dans son sac sans fond et qui lui permettra de voir et de revoir le souvenir de son interview encore et encore, depuis le sol en pierre froide de son coffre n°246.   « Il me la faut tout de suite, pour ce soir, tu as ça ? Je te payerai, autant que tu veux, je m’en fiche. » Agrippa … ça va la rendre riche. Tellement riche. A nouveau. Elle cache ses yeux de ses mains un instant, avant de tirer la peau de son visage comme pour se réveiller un peu mieux de cette hallucination qu’elle croit être en train de vivre. « Mais en fait, j’ai besoin de plus que ça, Théo. J’ai besoin que tu me fabriques quelque chose. »

Définitivement, son regard est fou. Son air, aussi. Et la proposition qu’elle s’apprête à lui faire, encore plus. Elle n’en a cure. Elle est sur le plus gros coup, le plus gros article, la plus grande folie de sa vie.

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