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Vous n'écririez pas tant sur la solitude si vous saviez en tirer le maximum. | RP LIBRE
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Helios A. Carrow

Helios A. Carrow
MEMBRE
hiboux : 52
pictures :
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Mer 14 Oct - 17:35

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Vous n'écririez pas tant sur la solitude si vous saviez
en tirer le maximum.
Mais il a bien dû exister pour moi une heure où j’ai connu de quoi était fait l’envers des solitudes, le contraire de un.
- 24.04.2004

Il trépigne, saute d’un pied à l’autre, tourne sur lui-même régulièrement pour jeter un coup d’œil au commerce derrière lui. Qu’est-ce qui peut bien leur prendre autant de temps ? Il enfonce ses poings fermés dans ses poches, serre ses mains si fort qu’il sent ses ongles égratigner ses paumes. Il veut rentrer. Il veut aller se poser quelque part, dans les cachots, loin, dans le froid, le silence, l’humidité et l’obscurité. Se retirer du monde et se laisser aller. Il se retient depuis hier – il avait cours d’arithmancie et de divination, et c’est bien la première fois de l’année qu’il est resté proscrit en silence sans même réussir à faire les exercices. Il a des devoirs à faire, pris du retard sur son planning de révisions pour les examens de fin d’année, et à chaque fois qu’il entend la voix il préfère se donner de grandes claques plutôt que de noter ce qu’il entend comme on le lui a conseillé. Pas aujourd’hui. Pas maintenant. Le 23 avril revient pourtant chaque année sur le calendrier, sinistre anniversaire qu’il n’arrive pas à ignorer, dont il ne réussit jamais à se détacher, et qui annuellement lui donne envie de s’arracher les cheveux et de rester dans son lit à pleurer pendant une semaine. Mais c’est tellement… gamin. Il aura seize ans dans quelques mois, il ne veut pas se laisser aller à un désespoir passif, pas dire à l’infirmier qu’il se sent mal pour rester allongé dans le vide et le silence de l’infirmerie. Quitte à être aussi malheureux que les autres années malgré ses bonnes résolutions, il le fera avec style. Ils ont ri, ces deux septièmes années qu’il est allé trouver avec un sourire faux. J’ai besoin que vous m’obteniez de l’alcool. Il y a des commerces à Pré-Au-Lard qui accepteraient de leur en vendre – pas à lui. Cela les a presque surpris de voir combien leur jeune camarade serpent était sérieux. T’as changé gamin. Sans doute, et il y en un an s’il avait cru que cela lui permettait d’accéder au titre de préfet, il aurait sans doute dénoncé pareil comportement. Plus maintenant et c’est de leur faute d’ailleurs, ils n’avaient qu’à lui faire confiance, lui laisser une chance. Au lieu de cela il se demande si, si ses aînés venaient à échouer, il n’y a pas des professeurs qui auraient de l’alcool dans leurs appartements, et comment y accéder. Le Thornberry par exemple, avec son nom, ça ne se tenterait pas ? Ça lui paraît compromis, difficile et dangereux. Ils ont intérêt à s’en sortir les deux idiots là, ce n’est pas comme s’il leur demandait la lune.

Le vague bruit de la rue autour de le heurte presque. C’est trop, trop de monde, trop d’échanges, trop de rires au loin. C’est le fait que ce samedi soit une journée de sortie à Pré-Au-Lard lui permet d’être là, de demander ce service aux plus vieux – mais ça emmène ici des tas d’autres gosses bruyants qui échangent joyeusement autour de lui, et que le temps plutôt clément n’enferme pas dans l’une des boutiques ou bars autour. Est-ce qu’il fait aussi cet effet aux plus vieux ? Eh bien, ça expliquerait au moins qu’on le mette de côté, ça explique qu’IL ne le contacte pas.

Toujours pas.

Pas un mot.

Pas une lettre.

Pas un signe.

Depuis six ans et un jour.

Ça fait trois cent treize semaines.

Deux mille cent quatre-vingt-treize jours.

Peu ou prou cinquante-deux mille six cent vingt-deux heures.

Je t’en supplie, parle-moi.

Je t’en supplie, fais-moi un signe, rappelle-toi que j’existe.
Je ferai absolument n’importe quoi. Je suis désolé de ne pas avoir réussi à devenir préfet. Je suis désolé de ne pas être un plus grand sorcier, de ne pas maîtriser mon don, de ne pas être à la hauteur. Mais s’il te plaît, juste quelque chose, une toute petite chose. Je ne supporte pas ce silence, cet horrible silence. Je ne supporte pas d’imaginer qu’il faut que je continue encore, pour je ne sais pas combien de temps, d’avancer sans toi.
Je ne supporte pas d’être seul, de douter, de me demander ce que je pourrais faire, de ce que j’aurais pu faire pour que ce soit mieux, pour que ça ne se passe pas comme cela. Et si tu ne me dis rien, comment je peux savoir si je peux t’aider, si c’est que tu me détestes trop ou si c’est autre chose. J’en ai marre d’écouter les autres te trouver des raisons. J’en ai marre, je n’y arrive pas. Je ne peux pas y arriver.


Les larmes lui sont montées aux yeux. Il faut qu’ils reviennent maintenant ces deux nigauds pour qu’il ne craque pas – pas ici, pas maintenant, pas comme cela. Il se retourne pour voir apparaître les silhouettes de ceux qu’il attendait, paquet à la main.

« Tiens Lord Soleil. »

C’est presque une moquerie, mais il ne réagit pas. Son surnom est souvent ironique, mais il n’a absolument aucun souci avec cela – ils peuvent rire aujourd’hui, ça ne durera pas. Il saisit le paquet et va pour y jeter un coup d’œil.

« Oh attends hein. Tu regarderas quand on sera partis, si on nous voit ensemble et tout, ça va nous retomber dessus. Tu nous dois trente mornilles. »

Il acquiesce sans rien dire, c’est à peine si un vague merci passe ses lèvres. Ça lui paraît cher, trente mornilles, mais il ne va pas négocier cela maintenant. Ils n’ont pas l’air de trop se moquer de lui quand même, alors pourquoi devrait-il s’inquiéter ?

Il sert le paquet sous son manteau et fait demi-tour, le visage sombre. Avoir l’air naturel. Avoir l’air naturel. Il fouille dans ses poches et en ressort le portrait animé de sa mère qui ne le quitte presque jamais – c’est sans doute une forme de faiblesse, de sentimentalisme idiot de sa part. Toujours est-il que de fixer le visage pâle et les traits fins de Diana lui donnera une excuse s’il ne parvient pas à réprimer ses larmes, et expliquera sans doute qu’il ne reste pas calme s’il venait à croiser quelqu’un. Désolé Mère, vous ne devez pas être très fière de moi si vous me voyez. Il en serait presque triste, mais sa mère est morte depuis longtemps. Sa fierté n’a plus beaucoup d’importance, et elle ne lui parlera plus. C’est son père qui est important – et c’est d’Amycus dont il préférerait un tableau. Le domaine de Poudlard est devant lui maintenant. Rester naturel, rester naturel.


RP libre - 1 084 mots
code du titre par rogers

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Dim 18 Oct - 23:41
Intervention MJPASSAGE DES PORTES DE POUDLARD
échec | Il fait le sage, le jeune Carrow, avec ses yeux tout embués - à cause du vent, bien sûr. Il fait le sage, il cherche à rester naturel, mais c'est en vain. L'œil avisé du préfet de Gryffondor repère ce garçon au manteau trop gonflé et il s'approche en levant les yeux au ciel. @Helios A. Carrow ne comptait pas passer inaperçu, tout de même ? Le préfet l'interpelle, pointant du doigt le bout du sac en papier dépassant de son vêtement. Il ne lui en voudra pas s'il vérifie, merci bien, petit contrôle de sécurité.


Intervention MJVÉRIFICATION DU SAC
échec | @Helios A. Carrow est bien obligé d'accepter de tendre son paquet, le Préfet de Gryffondor se tenant bien droit, tout sérieux. Il ne laissera pas couler l'affaire, il vérifiera tous les paquets, surtout ceux cachés. La date anniversaire semble vouloir marquer plus encore de mauvais karma le jeune garçon qui ne peut s'en prendre qu'à lui-même alors que le préfet sort du sac en papier brun une bouteille de whisky-pur-feu. De la mauvaise qualité, peut-être, mais de l'alcool à 40% tout de même. Ses camarades de Serpentard ne se sont pas, pour une fois, moqués du Lord Soleil. Le Préfet le regarde de haut, soupire, et lui annonce sans suspense qu'il va devoir lui confisquer la bouteille et faire remonter l'affaire à un professeur. Il lui ferait presque pitié, cet ado de 15 ans avec sa bouteille bas de gamme, songe le préfet du haut de ses deux ans de plus.
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