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café tiède et petits pains - Nia B.
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Invité
Ven 18 Sep - 22:12
Café tiède
& petits pains
Avril 2004

Il avait ouvert les fenêtres, je sentais la caresse de l’air s’engouffrer dans la pièce. Il n’y avait pas de meilleur sentiment que celui-ci. C’était probablement la raison pour laquelle je l’aimais le plus, son attention, constante depuis tant d’année. Le froid des matins printaniers chargé de l’humidité londonienne règnait. Je ne savais pas vraiment l’heure qu’il était, peut-être étais-je déjà en retard, peut-être qu’il était encore trop tôt. Mes yeux refusaient obstinément de s’ouvrir et mon corps de se mouvoir. Encore qu’un geste instinctif de rabattre la couverture sur moi, n’aurait pas été de refus, pourtant, je me refusais de couper mon corps à cette brise fraîche.
De plus, j’avais été coupé d’un rêve particulièrement agréable. Un de ces rêves que l’on peine à se souvenir, alors que des fragments encore frais résident dans notre esprit sans être complètement effacés, mais dont la teneur nous échappe, ce sentiment de calme et d’apaisement qu’ils laissent en souvenir est le dernier morceau auquel on se raccroche, avant d’admettre que nous sommes éveillés et que nous devrons patienter une prochaine nuit pour retrouver l’apaisement perdu. Je m'étais probablement accroché un moment.

Tandis que je m’éveillais quasi-contraint et satisfait en même temps de la douceur de ce réveil, une bourrasque apporta avec elle l’odeur du café frais. Alors même que lui détestait ce liquide amer, il ne se passait pas un matin sans que je ne bénéficie d’une cafetière qui m’attendait sur la table à manger. Ce fût sans aucun doute ce qui m'amena à me tirer de mon lit, mon tendre lit, l’endroit le plus sûr et le plus réconfortant que j’avais.
Une jambe après l’autre, je parvins à me redresser, mes pieds se touchant le tapis tissé posé au sol et mes yeux refusant encore de s’ouvrir incapable de cet effort qu’ils jugèrent titanesques. Après mettre penché pour attraper un mon pyjama qui gisait à mes pieds, un sweat violet large et usé ainsi qu’un pantalon en coton épais à carreau vert et argent, je pris la direction de la salle de bain afin de me passer de l’eau fraîche sur le visage, mettant un terme définitif à ma nuit.

Sortant de la salle de bain blanche et tournant la tête en direction de la fenêtre ouverte sur la rue, je ne pû que remarquer que la ville dormait encore, que le soleil n’avait pas pointé le bout de son nez. Il devait donc être tôt.

Je n’avais jamais été du matin, bien que j’aimais par-dessus tout être levé tôt afin de pouvoir profiter au maximum de la journée, les réveils étaient une épreuve dont je ne me remettais qu’avec douceur et patience. C’est donc un Léonard, mécontent qui avait ouvert la porte menant au salon, insensible au « bonjour » bienveillant qui m’avait été lancé de l’autre bout de la pièce.

Tandis que je m'étais servi un café aussi corsé qu’un expresso italien, je l’observais assis dans le confortable canapé, recroquevillé sur moi-même, essayant d’échapper au froid qui régnait dans la pièce. « Pourquoi ? » C’était mon premier mot, et pour l’instant, il devrait s’en contenter.

A son habitude il s’était retourné souriant, avec ce regard. Depuis le début, il me regardait avec une bienveillance et un amour infime, j’avais mis tant de temps à comprendre que c’était ça le vrai amour. «  Pourquoi quoi ? » J’avais cette faculté à croire que son amour était acquis et j’avais appris plus d’une fois à mes dépens que rien n’était jamais sûr, que mes caprices avait un prix, que mon caractère était risqué et que lui aussi avait des limites. « Pourquoi, tu ouvres les fenêtres au milieu de la nuit et tu fais du café ? » « Parce que tu m’as dit hier soir vouloir voir le levé du soleil au parc, car nous n’y étions pas allé depuis longtemps. »

Maudite Nia, elle et ses mixtures qui donnent des idées stupides. Jetant un regard furtif à sa porte, j’avoue avoir envisagé pendant un instant la réveiller par vengeance. « Je crois que je ne le pensais pas vraiment. Tu sais, c’est Nia, elle m’avait préparé une infusion pour m’aider à trouver le sommeil. » Pour toute réponse de Tim je n’eu le droit qu’à un vague mouvement d’épaule et son habituel regard accusateur quand il s’agissait des transgressions de Nia et Moi concernant des règles qu’il avait établi sans notre aval.

J’étais mécontent d’être le seul à pâtir de ma bêtise, mon regard se focalisa sur la porte de ma colocataire, trop occupée à flatter morphée. Pourquoi moi, je devrais aller me promener au soleil levant, dans l’air humide, pour assister aux premières heures du soleil alors que mademoiselle dormait à poings fermés. Et puis plus j’y réfléchissais et plus la culpabilité de Nia s’imposait dans mon esprit. C’était elle, qui m’avait suggérer une infusion douce pour trouver le sommeil plus facilement, pour me détendre de ma soirée de travail compliquée, c’était encore elle qui m’avait dit qu’elle avait vu les plus beau levé du soleil sur les dunes de son enfance, c’était encore elle qui m’avait parlé d’aller au parc Dimanche prochain. Ce n’était que l’association de ses idées qui m’avait poussé à faire cette proposition stupide au gentil Tim. “Tu sais mon chéri, je crois que c’est Nia qui voulait principalement voir le levé du soleil sur le parc… On devrait l’inviter.”

Je m’étais décidé, si je devais me trimballer avec un thermos de café comme un moldu, elle allait devoir porter les petits pains et la marmelade. La petite protestation qu’avait émise par Tim “je ne suis pas sûr que …” fut vite balayée par mon “on est d’accord, elle doit nous accompagner.” Après tout, elle en mourrait d’envie hier soir, de son levé du jour, et puis tout était déjà prêt, elle n’avait cas mettre un sweat et son manteau.

Nia, il est l’heure de se lever, on a une surprise pour toi” que ma douce voix perfide résonnait bien entre ses murs, Noctis incommodé par la lumière venu du salon, fut le premier à geindre, le regard de Nia endormie et déboussolée tomba sur moi “Tim t’a organisé un petit-déjeuner au parc pour voir le levé du soleil.
(c) DΛNDELION



1028 mots - @Nia Babajaro

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Mer 23 Sep - 20:01
Café tiède et petits pains
01 Avril 2004

S’il y a bien une chose que tu n’es pas, c’est du matin. Pas que tu sois particulièrement de l’après-midi ni même du soir mais tu es particulièrement désagréable au réveil. Et la demie douzaine de café que tu peux t’enfiler n’y change absolument rien, probablement au grand dam de tes très chers colocataires. En règle général, tu arrives à palier à ce problème en restant au lit le plus longtemps possible avant d’avoir à partir. Si jamais tu n’as pas le temps d’attraper un café, tu passes au Petit Ogre. C’est ta routine et elle te convient parfaitement. Tu n’as aucune intention de la changer. Tu n’es, de toute façon, pas une grande férue des changements en ce moment. C’est assez ironique quand on sait qu’il y a quelques années encore tu pouvais dormir dans un pays pendant une semaine, puis dans un autre juste après. C’était même l’une des choses qui te plaisait le plus à l’époque. Le changement. Voir autre chose, expérimenter aussi. Ne jamais rester en place. Bouger, toujours, tout le temps. Regarde toi maintenant. Bloquée dans ta petite vie londonienne, bien loin de tes racines. Parfois tu te demandes si tu es vraiment heureuse ici, dans cette vie, dans cette ville. Et puis tu ouvres les yeux. Tu te rends compte de la chance que tu as eu dans ton malheur. Si tout était resté comme avant, si Agathe n’avait pas gâché ta vie, jamais tu ne serais vraiment devenue amie avec ces belles personnes qui sont aujourd’hui à tes côtés. Tu n’aurais pas eu la chance d’ouvrir ta charmante boutique d’escroc, et encore moins d’adopter l’adorable mainate qui te suit partout. Un mal pour un bien peut-être ? Enfin, jusque là c’est surtout un mal.

La porte s’entre-ouvre et laisse passer la lumière du salon ainsi que la tête de Léonard. Ce n’est pas tant sa voix, faussement miéleuse, qui te tire de tes songes mais plutôt les piaillements d’une Noctis que l’on est venu importuner en plein milieu de son sommeil. Ses pépiements se font plus forts et plus insupportables à mesure qu’elle se rapproche de toi. C’est sur ton matelas qu’elle se pose. Elle te picore la main, sans doute dans le but de te réveiller. Comme si ce n’était pas déjà le cas. Tu grommelles et la repousse avec très peu de délicatesse. Ton oeil gauche s'ouvre. Puis le droit. Le regard encore endormi rivé vers ta fenêtre, tu remarques bien qu’aucuns rayons du soleil ne filtre au travers des rideaux. C’est qu’il est beaucoup trop tôt pour que tu ne sois réveillée alors. C’est avec des mouvements bien trop lents que tu te redresses et observes avec une certaine exaspération ton colocataire planté à l’entrée de ta chambre. « Hein … ? P’tain mais il est quel heure là ? Je bosse moi j’ai pas le temps d’aller voir le levé du soleil. Surtout en pleine semaine bordel. » Grommelles-tu, agacée avant de te rallonger et de tirer la couverture au dessus de ta tête. « Ferme la porte en partant s’il te plait et dis à Tim qu’on fera ça un autre jour. » Mais c’est que tu es naïve Nia. Bien trop. Et si Tim aurait sans doute apprécié d’y aller seul avec son compagnon, la réciproque n’est peut-être pas vrai. Ou peut-être que si, seulement pas aujourd’hui. Il est bien plus drôle de venir t’embêter un matin alors que tu as une boutique à ouvrir dans quelques heures et que tu as du sommeil à rattraper. Par tous les Lwas que tu le hais parfois. Rarement. Mais ce matin tu le transformerais bien en veracrasse, juste pour avoir la paix qu’il ne semble pas prêt à vouloir te donner.
(c) DΛNDELION


619 mots

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Dim 18 Oct - 16:14
Café tiède
& petits pains
Avril 2004

“Nia, il est l’heure de se lever, on a une surprise pour toi” que ma douce voix perfide résonnait bien entre ses murs, Noctis incommodé par la lumière venu du salon, fut le premier à geindre, le regard de Nia endormie et déboussolée tomba sur moi “Tim t’a organisé un petit-déjeuner au parc pour voir le levé du soleil.

*


La réponse de Nia avait été, à s’en douter, glaciale, il était hors de question que je me laisse impressionner par sa prétendue mauvaise humeur du matin, je n’en démordrais pas, elle viendrait avec nous.

Laissant la porte ouverte de la chambre de Nia, je me retournais en direction de mon dernier soutient, celui qui avait tout préparé, le jean-michel premier degré de cet appartement de plus en plus étrange. La seule personne sur terre à prendre au premier degré, tous les délires sous substances de son conjoint, comme un désir premier, soit un souhait réel. “Heureusement que je n'ai pas dit qu’elle avait envie d’être immolée, t’aurais foutu le feu à l’appartement ou tu te serais contenté de nous préparer un barbecue ?” m’étais-je moqué gentiment. Bien que le fond de ma pensée était, du moins je l’espère, on ne peut plus claire. Cette tendance à profiter du moindre moment de faiblesse pour prendre les choses en mains avait, de mon point de vue, quelque chose de particulièrement agaçant.

On devrait la laisser dormir” murmura-t-il doucement, agitant sa baguette pour refermer la baguette de la chambre. C’était sans compter sur mon pied que je fis glisser pour empêcher la jeune femme de retourner dans la pénombre. “Certainement pas, je ne veux pas qu’elle dorme, je veux qu’elle soit aussi réveillée que moi. Si je suis debout, c’est entièrement sa faute…” J’avais plus ou moins crier cette dernière phrase dans la chambre, je voulais qu’elle entende mon désappointement, quant à la situation dans laquelle elle m’avait fourrée. Nia était le genre de personne à proposer de mettre sa langue sur un lampadaire givré et une fois que l’organe était collé au métal glacé, à s’en aller l’air de rien vers de nouvelles aventures, laissant derrière elle son acolyte paniqué et coincé et je refusais aujourd’hui d’être l'acolyte laissé derrière, ni présentement ni jamais.

Je voulais ma vengeance et je l’aurais. Ma première idée avait été de brûler les horribles poupées qui traînaient un peu partout dans l’appartement, la raison eue gain de cause de moi-même, c’était assez extrême et mine de rien j’y tenais beaucoup à cette sorcière désappointante, elle était devenue comme une petite sœur, un être chère auquel je tenais énormément.

Cette dernière pensée me projeta dans le passée, au souvenir d'un vieux sortilège que Damocles m’avait un jour lancé, alors que je traînais au lit alors que c’était mon jour de vaisselle et que les tasses venaient à manquer, me revint à l’esprit.

Je la regardai avant de me décider. Une décision qui fût prise en quelques instants avant d’attraper ma baguette et de lancer ledit enchantement aux oreillers qui attaquèrent l’occupante de la literie. Si elle était désireuse d’arrêter ces derniers de la frapper, elle devrait se lever et si elle voulait me tuer, ce qui selon toutes probabilités allait advenir, elle devrait également se lever, alors je me gausserai de ma propre blague que je trouvais fort drôle. “Ca ne te dérange pas que ton oiseau de malheur piaille à tout rompre pendant que je dors. Ce n’est pas ma faute si t’es un oiseau de nuit ma petite, aller on se lève et plus vite que ça.”

C’est Tim qui ramena le calme et qui me fit les gros yeux, il semblait ne pas avoir apprécié mon attaque intempestive sur Nia, “Tout le monde se calme, surtout toi là-bas” me lanca-t-il visiblement courroucé de mon comportement enfantin. “Mais tu dois admettre Nia que ca fait longtemps qu’on a pas fait un truc tous les trois ensemble, personnellement ca me manque un peu, on pourrait y aller avec Noctis ?” Il n’avait pas fini sa phrase que je sentis un poids lourd frôler mes jambes. Serge se faufilait, si le terme était convenable vu la taille du matou, pour sauter sur la couette et plus exactement ce qui semblait être le ventre de Nia. Il glissa sa tête sous le menton de la dormeuse, ronronnant à tout rompre, participant ainsi, probablement involontairement, à mon plan machiavélique d’empêcher Nia de dormir.

(c) DΛNDELION



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