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Prenons-nous la main et oublions demain [Lemony & Erin]
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Ven 2 Oct - 22:44


Prenons-nous la main
et oublions demain


@Lemony Anderson

20 mars 2004



L’écho des pas de Rosmerta décroît déjà et l’auberge retrouve sa sérénité silencieuse. Nul bruit, nul son ne se fait entendre des chambres avoisinantes ou de la rue – hormis cette chouette qui hulule encore une fois. Hormis les sanglots de Lemony qui résonnent douloureusement dans tes tympans. Merlin, que tu es stupide. En lui suggérant de transplaner jusqu’ici, tu avais les meilleures intentions du monde, mais pourquoi donc ne t’es-tu pas assurée avant qu’il saurait trouver son chemin entre ces murs ? Aurait-ce été si grave, si problématique d’entrer avec lui ? D’assumer devant la maîtresse des lieux, de… Oui. Bien sûr que oui. Enfin, non. Pas problématique mais… Oh, douce Helga, ce pas en avant incroyablement courageux, ces quelques baisers qui ont enflammé ton âme c’est… inespéré. Inattendu. Si doux, si tendre. Si intime. Que les Fondateurs t’en soient témoins, tu ne demanderais pas mieux que de glisser encore dans ses bras, de sentir sur tes lèvres toute la chaleur, toute la passion des siennes. De caresser, peut-être, une boucle de ces cheveux indisciplinés. Mais de ces envies qui t’envahissent, tu ne veux rien partager, sinon avec lui.
Qu’y a-t-il à partager, d’ailleurs ? Est-ce seulement quelques baisers épars ? Une nuit ? Davantage ? Les prémisses d’une histoire ? Un simple frémissement ou un espoir ? Un… Non, ça suffit. Tu ne veux pas chercher de réponse à ces mille questions qui valsent dans tes pensées tandis qu’il s’applique à boire le contenu de la carafe sous ton œil inquiet. Non, pour une fois dans ta vie, tu ne veux pas réfléchir, t’interroger, anticiper. Demain. Demain, il sera bien temps d’y penser, pas vrai ? Demain, oui. Pas ce soir. En cet instant, malgré l’aspect un rien catastrophique de ce transplanage délicat, tu ne veux que profiter de cet instant imprévu. Ressentir chaque frisson qu’il te procure, savourer chaque seconde, vibrer au rythme fou de ton cœur en pagaille.

Alors chaque chose en son temps. D’abord, t’assurer qu’il aille bien. La couleur qui revient doucement sur son visage te rassure un rien, et bientôt il semble assez vaillant pour se hisser jusque sur le lit où tu le rejoins après une infime seconde d’hésitation. Ses lèvres, déjà, te reviennent et tu trembles. Oh, tu trembles. De froid, d’émotion, de… désir ? Il s’éloigne, retire son manteau et cette dernière idée enflamme tes pommettes sans que tu saches bien qu’en faire. Tu te sens si gauche, si maladroite. Bien sûr, tu y es accoutumée mais cette gêne, ce sentiment d’être une adolescente face aux premiers émois. Comment était-ce avec N… ? Non. Tu ne veux pas y penser. Pas comparer. Surtout pas. Autant essayer de ne pas penser à un scroutt à pétard rose… Tes prunelles se détournent, s’attardent sur la couverture en patchwork dont tu caresses le tissu du plat de la paume, cherchant à te concentrer sur chaque forme, chaque motif. Une étoile jaune sur un bleu nuit. Quelques rayures aux tons de feu. Des feuilles légères voletant sur un fond crème.
Tu sens son regard curieux revenir à toi et tu t'appretes à répondre que tu n'as pas chaud, non. À vrai dire… Ce serait même plutôt l'inverse. La fatigue, en reprenant ses droits, vole à tes membres épuisés toute chaleur, toute énergie. Tu es frigorifiée, en témoignent tes frissons, cette vaine tentative de mieux t'envelopper dans cette cape trop fine pour résister à la brise nocturne. Seules tes mains restent tièdes, par la magie de ces boutons de manchettes brillants. Mais si tu les ôtais, ses doigts découvriraient les tiens glacés jusqu’à l’os. Mais sa paume ne cherche pas la tienne, et seule cette question vient flotter entre vous, résonnant à tes oreilles comme une menace immédiate. Du rouge au blanc, ton visage perd de ses couleurs. Que répondre ? Oh, trois fois rien, j’ai simplement infiltré une réunion d’anciens mangemorts sous ma forme d’animagus pour espionner leurs faits et gestes, et découvert du même coup qu’une coalition politique est sur le point de s’opposer aussi bien à la Malefoy qu’au Ministre. Malheureusement, tout cela est absolument confidentiel, m’en voudrais-tu de t’oublietter ? L’idée est si absurde que tu en sourirais presque, si la situation n’était pas si délicate. Pour mentir, il faut s’attacher à des bouts de vérité. D’où te vient cette certitude, comme un souvenir ? D’une discussion avec Uriel, avec Adele peut-être, l’un comme l’autre bien plus à l’aise dans cet exercice périlleux que toi et ton visage trop lisible, trop ouvert. Voyons, de ton occupation ce soir, tu ne peux rien révéler. Pas plus les raisons pour lesquelles tu agis que ce que tu as appris sur place. Le seul point qu’il serait éventuellement possible d’évoquer c’est… L’animagie. Qui semble le fasciner, si tu te remémores bien les bribes de votre conversation autour d’un plateau de sushis. Oh, n’est-ce pas extrêmement discutable de ta part, que d’espérer utiliser cette curiosité à ton profit ? Tu n’as pas le choix, pourtant. Aussi, quoi qu’il t’en coûte, tu hausses des épaules lasses. « J’étais… J’étais sous ma forme d’écureuil. Je… » En rajouter ? Se taire ? Avec si peu d’éléments à sa portée, tu devines déjà les dizaines de questions qui se presseront sur ses lèvres, aussi tu complètes. « Mes transformations ne sont pas toujours… très fiables. Et c’est ici que j’ai appris, alors… Ça m’a semblé une bonne idée de venir m’entraîner dans les parages. » Il n’y a qu’un demi-mensonge dans ces mots : tu as bel et bien appris à te métamorphoser dans les bois qui entourent Pré-au-Lard, sous le regard mi-implacable, mi-encourageant de Minerva McGonagall. Et il t’arrive effectivement de profiter des alentours et de la beauté des forêts écossaises pour y travailler encore. Simplement… ce n’était pas le cas ce soir. Mais du reste, tu ne peux définitivement rien dire, aussi tu préfères en revenir à lui.

« Mais, et toi ? Que fais-tu là à cette heure tardive ? Je veux dire, je ne pensais pas… Je n’espérais pas te croiser. » Tu as bien manqué ne pas lui prêter d’attention, toute concentrée à ne pas te fouler une cheville sur le chemin traître plongé dans l’obscurité. Mais soudain, il était là, bien là et… tes joues s’empourprent en se remémorant cette folle hardiesse qui t’a poussée à l’embrasser sans y réfléchir davantage et comme une pointe d’embarras te serre la poitrine. « Je suis désolée d’avoir… Enfin, de… » Les mots se bousculent et se perdent sur le bout de la langue, avant de s’évaporer sur une seconde pensée. « Enfin non. En réalité… je crois que je ne suis pas désolée. » Pourtant, dans ton regard, il y a comme l’ombre d’une demande, le besoin d’une confirmation. D'être rassurée. Dis-moi que j’ai bien fait Lemony.

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Dim 4 Oct - 2:37

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Prenons-nous la main
et oublions demain
Je me souviens que j’avais les mains froides, je tremblotais et j’étais à la traîne. Tu ne devais pas les trouver si froides car malgré tout, tu les laissas dans les tiennes. – Oldelaf - Les mains froides
- 21.03.2004

Je suis curieux, comme il plaît aux aigles – mais ma question semble provoquer un certain trouble chez Erin. J’aimerais la regretter, la regretter sincèrement. Je n’y arrive pas, je veux savoir, c’est plus fort que moi. « J’étais… J’étais sous ma forme d’écureuil. Je… » Je penche la tête et lui adresse un sourire que je veux encourageant. Je ne vais pas la juger. « Mes transformations ne sont pas toujours… très fiables. Et c’est ici que j’ai appris, alors… Ça m’a semblé une bonne idée de venir m’entraîner dans les parages. » J’acquiesce sans répondre. Je me demande ce que cela signifie des transformations non fiables. Elle reste coincée sous sa forme animale ? Elle n’arrive pas à se transformer ? Est-ce qu’elle peut se transformer partiellement ? Est-ce qu’il est seulement possible de faire une transformation partielle ? A quoi cela pourrait ressembler ? Non mais ce n’est pas comme si la magie pouvait agir partiellement sur la composition et l’organisation de ses cellules… Si ? J’ai l’impression que mon cerveau se met à bouillonner sous une foule de questions et théories potentielles. Est-ce que c’est bien le moment de penser à tout cela ? « Mais, et toi ? Que fais-tu là à cette heure tardive ? Je veux dire, je ne pensais pas… Je n’espérais pas te croiser. » Je souris. C’est vrai qu’il est tard – j’ai peur que ma réponse soit plus terriblement, plus tristement banale. J’ai oublié l’heure. Je n’ai pourtant pas eu le temps d’ouvrir la bouche quand elle continue. « Je suis désolée d’avoir… Enfin, de… Enfin non. En réalité… je crois que je ne suis pas désolée. » Oh Erin ! Je prends son visage entre mes mains pour le rapprocher du mien, et mes doigts caressent ses joues. « Non non non Erin… Pourquoi est-ce que tu t’excuses ? De quoi es-tu désolée, au juste ? » Je l’embrasse en l’attirant contre moi alors que je me laisse retomber en arrière et que je m’étends sur le lit. Mes doigts glissent dans ses cheveux quand nos lèvres se séparent. Qu’est-ce qu’elle est belle ! A-t-elle toujours été aussi belle ? Comment n’ai-je pas pu le voir, pendant toutes ces années ? Comment n’ai-je pas pu l’adorer déjà à Poudlard ? Il me semble que je pourrais passer des heures à la regarder comme cela, à admirer ses traits fins, ses beaux yeux clairs… Oh Erin… Quelle chance j’ai eu de la croiser ce soir ! « Un de mes collègues m’a conseillé de m’intéresser à l’alchimie, je suis venu lire aux Trois Balais et je n’ai pas vu l’heure passer… Et… » Je pouffe presque nerveusement. « C’est peut-être la meilleure chose qui me soit arrivée depuis très longtemps. Erin je… » Je ne sais pas comment exprimer tout cela, j’ai envie de lui dire, comment je suis heureux de l’avoir trouvée, combien je suis ravi d’être avec elle, contre elle ! J’ai l’impression que tout ce que je pourrais dire serait trop maladroit, trop faible. Est-ce qu’elle ne le voit pas, que je crève de bonheur de la tenir dans mes bras ? « Je suis heureux de t’avoir croisée. Je suis désolé, je ne suis pas très doué avec ce genre de… Enfin pour… » Je soupire. Est-ce que cela a toujours été si difficile de trouver les mots ? J’imagine que c’est tout simplement incomparable : je ne crois pas m’être déjà retrouvé allongé sur un lit avec quelqu’un moins d’une heure après l’avoir embrassé pour la première fois… Je ne sais pas quoi faire, pas quoi dire. Je ne veux pas la brusquer – je ne veux pas me brusquer, et pourtant pour rien au monde je ne voudrais que les choses soient différentes. « J’ai envie de te revoir depuis que je t’ai croisée dans ce bar. » Mon regard bleu se perd dans le sien, mais si je suis sincère il y a une certaine appréhension dans ma voix. Et si elle ne ressentait pas la même chose ? C’est peut-être un peu tôt pour parler de sentiments, mais les sensations, les émotions elles sont bien réelles, et fortes. Je n’ai pas envie que cela s’arrête. Je veux la revoir, je le sais déjà. Je ne sais pas ce que j’attends, de nous deux, de notre rencontre, de nos possibles futures rencontres – mais ça n’est pas qu’un petit trouble passager, pas qu’une amourette d’un soir. Elle a envahi tout mon univers depuis nos retrouvailles, elle n’a jamais totalement quitté mon esprit – et je n’ai pas envie que cela change. Sous mes doigts que les boutons de manchettes maintiennent chauds, il me semble qu’elle frissonne, qu’elle a froid. « Tu veux… Tu veux qu’on se glisse sous les couvertures ? » Je ne veux pas aller trop vite, je ne peux pas aller trop vite je crois, et ma proposition me fait rougir – oh ma douce Erin !…

@Erin McAllister - 822 mots
code du titre par rogers

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Lun 5 Oct - 13:41


Prenons-nous la main
et oublions demain


@Lemony Anderson

20 mars 2004



De quoi es-tu désolée, au juste ? En voilà, une bonne question ! Cela fait si longtemps que tu demandes pardon pour un oui, pour un non, que tu te répands en excuses à la moindre occasion – habitude ancrée depuis la plus tendre enfance – que tu en oublies parfois combien c’est inutile. Pas qu’il soit vain de chercher à faire amende honorable mais enfin… dans l’immense majorité des cas, ces mots sont bien davantage un réflexe malheureux. Une façon d’anticiper et désamorcer des colères éventuelles avant qu’elles ne frappent de plein fouet.

Ce soir, pourtant, malgré ce mouvement premier, tu n’es pas désolée. Tu refuses de l’être. Tant pis. Ou tant mieux ? Stupéfaite d’avoir ainsi osé faire le premier pas, oui. Chavirée de bonheur d’être là près de lui, assurément. Intimidée – on le serait à moins ! Mais désolée… ? Vous êtes si timides, l’un et l’autre, combien de temps encore auriez-vous passé dans cet entre-deux inavoué ? Vous auriez pu attendre longtemps comme ça. Rester des années à se contempler et vivre chacun de son côté. Vous auriez pu ne jamais oser, ne jamais franchir le pas. Et jamais tu n’aurais connu le bonheur intense d’être là. Dans ses bras qui t’attirent, qui t’enveloppent et te rassurent. Alors non, tu es tout sauf désolée.
Tu t’es laissée basculer en arrière sans opposer de résistance, pour mieux te blottir dans ses bras, respirant à pleins poumons cette odeur enivrante de parchemin, de café, de lui. Du bout de tes doigts intimidés, tu effleures les motifs de laine qui courent le long de son chandail, tout en l’écoutant t’expliquer les raisons de sa présence tardive sur le chemin menant au Château. Béni soit ce collègue dont la suggestion l’a tenu éveillé si tard ce soir ! Peu importe que tu en trembles encore, peu importe vos maladresses, vos hésitations et vos atermoiements. Il est là, tu es là. Vous êtes ensemble et il l’espérait lui aussi. Cet aveu à mi-voix qui fait vibrer ton cœur et te coupe le souffle. Ta paume glisse le long de sa joue, sur cette barbe courte qui ajoute à son charme, accordant sa douceur à ton murmure ému. « Je… Moi aussi. » Ses yeux sont si bleus… Tellement plus beaux que les tiens et leurs incessants reflets changeants. Et il se marient si bien à ces rougeurs qui envahissent ses pommettes. Oh, tu ne devrais pas en rire, toi qui vire dragoncelle en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Quidditch. Mais il y a quelque chose de si touchant dans ses attentions, ses inquiétudes. Tu secoues la tête pourtant. « Non, ça va. Je suis bien, là. » C’est vrai. La chaleur de sa peau se diffuse à travers vos vêtements, plus agréable moyen de se réchauffer qui soit. Te donne une raison de te nicher un peu plus encore contre lui.

Tes doigts perdent encore un peu le long de sa mâchoire. « Ça te va bien, la barbe. » Tu t’empourpres, évidemment, d’avoir osé ce compliment, d’autant que s’invite un doute soudain… Et s’il le prenait mal ? Aussi tu rajoutes, un peu précipitamment. « Je veux dire… D’habitude aussi, c’est très bien ! » Oh Merlin, tu es irrécupérable… Réfrénant ton envie de te lancer un sortilège de Mutisme, tu préfères enfouir la tête dans son cou, disparaissant un peu à sa vue, dans un soupir. Allez, change donc de sujet. « J’ai pensé à toi au fait… J’ai commencé à lire le Silmarillion… » Il n’en fallait pas plus pour vous entraîner vers ces terres lointaines peuplées de mille personnages hauts en couleurs.
Et vous avez continué à parler, de tous ces badinages dont on perd si aisément le fil entre deux baisers, étouffant vos rires comme deux adolescents soucieux de ne pas se faire surprendre par Rusard – quoi que la comparaison ne soit certes pas à l’honneur de ton hôtesse ! Peu à peu, tes paupières se sont fait lourdes, toujours plus lourdes et, ta tête si confortablement blottie dans le creux de son cou, tu as senti le sommeil venir réclamer son dû. C’est à peine si tu te souviens de l’avoir senti se redresser légèrement pour souffler la chandelle sur la table de chevet, déposant dans la pénombre un dernier baiser sur ton front auquel ne répondit qu’un « Bonne nuit… » déjà presque endormi.

* * *

C’est là que vous trouvent, au matin, les quelques nuages curieux qui risquent un regard par la fenêtre aux volets grand ouverts. Au moins vous protègent-ils des rayons trop vifs du soleil printanier pour un réveil en douceur. Et doux… Oh Helga, il l’est ! Alors que les premiers frémissements du jour te parcourent, sautillant dans tes veines pour te sortir de cette torpeur bienheureuse, tu t’accroches quelques instants encore à ces bribes d’inconscience. C’est qu’il était si tendre, ce rêve merveilleux où tu… Tes sourcils se froncent, courant après ces images déjà presque effacées, déjà presque oubliées. Pourtant, tu sens encore cette chaleur courir sur ta peau, sous tes doigts et… Ce sont eux, finalement, qui achèvent de t’arracher au sommeil, leur pulpe sensible se refermant sur cette laine si douce, si différente de tes draps. Un à un, tes sens reprennent leurs droits, s’ouvrant à nouvelle journée. Tes tympans résonnent de cette respiration paisible qui chante près de ton oreille. Et tes mains qui découvrent, redécouvrent, remontent le long d’un col trop sérieux, jusqu’à cette peau tiède dont le parfum masculin achève de faire fleurir un sourire immense sur tes lèvres.

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