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MINI-EVENT || Bazar Magimoldu
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Jeu 4 Juin - 21:22




Bazar Magimoldu
mini-event
Un dimanche matin, au mois de février 2004, jour 23 du Cycle Lunaire.

Délesté de ses fonctions – le week-end, les parents avaient à leur charge les louveteaux de la Prima Sapientia – Malachy pouvait foncer à son gré au travers de la foule pour joindre Pré-au-Lard. Alors que certains de ses collègues s’étaient précipités pour se faire chaperons des mômes et ainsi avoir une chance de joindre le cortège, lui gardait bien volontiers son rôle de grand méchant loup, si cela lui permettait de pouvoir explorer comme il le voulait – et sans avoir à se préoccuper des enfants – ce fameux Bazar Magimoldu. Particulièrement plébiscité ces dernières semaines dans les journaux, Malachy était allé en admirer la devanture plusieurs fois déjà, trépignant d’impatience. Plus que pour les marchandises – il était persuadé d’ailleurs qu’il n’achèterait rien, absolument rien – il était ravi de savoir pareille avancée pour son monde sorcier, et retrouvait là le Ministre qu’il était ravi de savoir à la tête de son pays. C’est qu’il l’avait un peu perdu de vue, son Harry Potter qui permettait aux sorciers d’avancer vers un futur plus tolérant, et ainsi plus tolérable. Pouvoir le retrouver autour d’une boutique aussi importante, accessible aux sorciers de toute la Grande-Bretagne comme à leurs gamins scolarisés à Poudlard lui redonnait confiance. Malachy espérait d’ailleurs pouvoir croiser son ministre entre les rayons, mais ce n’était pas l’argument qu’il avait utilisé pour convaincre son petit frère Faolán de le rejoindre pour la matinée. Celui-ci n’était pas un afficionado de l’Elu comme Malachy avait pu l’être, il n’était d’ailleurs pas recensé comme lycanthrope, refusant d’obéir aux ordres, en bon benjamin de fratrie. Dans son email, Malachy avait alors évoqué des éditions limitées des game-boy color qui étaient promises par les sœurs Patil, et ça avait manifestement suffit à le convaincre. Pour l’humour, les frères s’étaient donné rendez-vous à la Cabane Hurlante, et Malachy l’avait retrouvé avec joie, le serrant dans ses bras chaleureusement.

« On passe chez Honeydukes ? J’ai besoin de chocolat…
- T’as besoin de chocolat ? Et tu t’es fait tout beau gosse, là !
- De quoi tu parles, pas du tout !
- Tu crois que j’te vois pas, t’as mis un truc dans tes cheveux ! Qu’est-ce qu’il t’arrive, vieux ? »

Malachy avait effectivement plaqué ses cheveux en arrière, tassant comme il le pouvait ses boucles vers l’arrière de son crâne, laissant apparaître tous les traits de son visage et ses quelques tâches de rousseur. Il rougit face aux provocations de son petit frère, avant d’attraper le gringalet par le cou, et de le chahuter un peu, pour le faire taire. Mais Faolán n’avait pas mal vu. Malachy portait une chemise bleue rentrée dans son jean sombre, et aux pieds, ses tennis étaient propres – un petit recurvite, vite fait bien fait. Son petit frère n’était effectivement pas la seule personne à qui il avait envoyé une invitation à le rejoindre à Pré-au-Lard – Malachy espérait toutefois que d’ici à ce que la jeune femme arrive, son petit frère aurait détalé, perdu dans un coin des Trois Balais pour jouer sur sa toute nouvelle Game Boy.
Les frères passèrent ainsi récupérer quelques chocogrenouilles chez Honeydukes, et Malachy s’empressa d’en avaler deux avant de traverser la foule déjà amassée au Bazar. Il y avait des dizaines de sorciers, adultes et gamins, parmi lesquels Malachy, fort joyeux, tentait de repérer quelques figures connues. Outre les écoliers qu’il reconnaissait, il ne croisa toutefois personne qu’il aurait pu chopper par le coude pour les saluer, à son grand malheur puisque Faolán ne semblait pas prêt à lâcher son os :

« T’es chiant, dit-moi qui c’est !
- C’est toi qui est chiant ! Je n’te le dirai pas, si ça se trouve elle va me poser un lapin, déjà !
- Un lapin ? Mais qu’est-ce que t’as fait ?
- Regarde, Wolfie, elles sont là ! »

Malachy pointa du doigt l’étal des consoles, espérant détourner un peu l’attention du plus petit loup de la famille Lyons. Il ne lui laissa pas le temps de se retourner, et fila de l’autre côté de la boutique, regrettant irrémédiablement d’avoir convié son idiot de petit frère, mais quand même attendri, sourire un peu benêt postiché aux lèvres, pas à cause de l’ordinateur qu’il faisait semblant de pianoter, mais à la pensée d’être possiblement rejoint, pour un déjeuner tardif, par @Mara Lochlainn.
Il crut s’être débarrassé de Faolán, jusqu’à ce que celui-ci scande son nom au travers de la boutique, et qu’un frisson vienne à nouveau parcourir sa nuque. Qu’avait-il eu besoin de lui écrire ce mail, par Séléné, il se serait très bien débrouillé tout seul dans cette boutique, et d’ailleurs, il était à peu près certain d’avoir aperçu @Erin McAllister, et elle était certainement de bien meilleure compagnie que cet idiot de petit loup ! Faolán vint carrément lui tirer le bras pour l’attirer regarder quelque chose, mais puisqu’il ne voulait manifestement ni lui parler de sa tenue inhabituelle, ni de son rencard avec une nana, le professeur suivi le mouvement, ravi de pouvoir changer de sujet.

Faolán pointa ainsi de la patte le magazine de la boutique, qu’il avait ouvert à la page desdits véhicules moldus. Le regard éclatant, il lui dit :

« J’ai demandé à la sœur Patil de nous sortir ça …
- Par Séléné, Faolán …
- Elle est sublime, non ?
- Comment est-ce qu’elles ont mis la main là-dessus ?! »

Les frères Lyons auraient tout aussi bien pu remuer la queue que l’effet aurait été le même. Leurs yeux brillaient d’excitations, et ils se précipitèrent vers l’extérieur de la boutique, où Parvati Patil les attendait avec une mobylette rutilante. Un Dax, petites roues, pot d’échappement excessivement long, protégé par une plaque de d’acier brillant, siège en cuir noir qui pourrait accueillir une personne et demi, machine absolument sublime, parfaitement neuve, vers laquelle les frères se précipitèrent pour être le premier à monter dessus. Ils se poussèrent, se bousculèrent, et ce fut évidemment le plus maigre des deux qui gagna la course. Malachy mira son petit frère grimper sur la moto, et le suivit des yeux un instant alors que la foule s’écartait pour elle aussi admirer ses prouesses. Faolán leur gueula de le laisser passer, ri, klaxonna, et fila au travers de la foule. Il n’en fallu pas beaucoup plus à Malachy pour être absolument convaincu de son achat. De la poche intérieure de sa veste en cuir, il tira une bourse, et demanda à la jeune vendeuse : « Je peux vous la payer en trois fois ? » C’est qu’elle n’était pas peu chère, et que Malachy était certain de pouvoir repasser facilement, ces deux prochaines Lunes, pour terminer le paiement. Ms. Patil indiqua qu’il n’y avait aucun problème, et Malachy fut ravi d’avoir finalement laissé Faolán gagner la course puisque ça l’avait garanti de pouvoir acheter la moto. Si la situation avait été inverse, Faolan aurait certainement fait la même chose, c’était d’ailleurs sûrement pour ça qu’il revenait désormais, l’air effaré sur sa gueule de loup.  

« C’est même pas juste, enfoiré, c’est moi qui l’ai vue le premier !
- Parle-mieux, y’a des louveteaux …
- Va te faire foutre ! Compte pas sur moi pour te la laisser !
- Faolán ! »

Mais le gosse avait déjà filé, klaxonnant à en rompre des tympans. Malachy haussa des épaules ; il lui paierait sa game-boy, ça le détendrait.

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Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Lun 8 Juin - 10:49
Intervention MJCHOCOGRENOUILLES


Chocogrenouille |  Carte n° G2 : Sir Nicolas de Mimsy-Porpington : CARTE ROUGE & OR du fantôme attaché à la maison Gryffondor
La carte est en parfait état. Sir Nicolas de Mimsy-Porpington se tient dans toute sa splendeur.

Chocogrenouille |  Carte n° G2 : Sir Nicolas de Mimsy-Porpington : CARTE ROUGE & OR du fantôme attaché à la maison Gryffondor
La carte est dans un mauvais état. Un peu écornée sur le côté gauche, il semblerait que la chocogrenouille ait subi un vilain choc avant d'être ouverte.

Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : MINI-EVENT || Bazar Magimoldu - Page 2 190218090309833479
Lun 8 Juin - 19:58
Pré-au-Lard. Gros stresse. Les sorties dans le monde magique ne sont jamais le meilleur des endroits pour la petite Eirian, si elle doit se fier, par exemple, à sa propre expérience au Chemin de Traverse : elle ne saurait dire si le lieu était traumatisant ou agréable. D'un côté, les souvenirs douloureux d'une vie passée et d'une escapade de Noël qui s'est mal passée, toute seule, avec tout ces gens heureux. Et d'un autre, les visites avec son Tonton et la Völva, pour vendre leurs produits, récupérer des biens, s'acheter des nouveaux. Et pour ce lieu-ci, de quel côté de la balance sera-t-il placé ?

Il y a encore quelques heures, elle n'aurait jamais imaginé qu'elle se retrouverait ici, en compagnie de Monsieur Severus. Un dimanche familial de sauté pour une sortie organisée par l'école afin de voir cette nouvelle boutique moldue. Les plus jeunes étaient tellement excités de s'y rendre, découvrir de leurs propres yeux des bribes de ce monde sans magie qu'ils n'avaient jamais entrevus ou entendus ! Mais pas Eirian. Déjà parce que tout ça ne lui était pas étranger ; la blaireautin avait presque était élevée, durant ses premières années, comme une Moldue. Ses parents, particulièrement sa mère, ayant elle-même était élevée à la Moldue, avait mis un point d'honneur pour ne pas se couper du monde réel pour suivre les fantaisies hermétiques des Sorciers de l'Ordre. Il y avait encore des souvenirs, dans sa mémoire, de ce monde en perpétuel évolution et révolution. Un monde qui lui était presque douloureux, s'il n'y avait pas eu les livres, tant elle l'associait à ses parents. Enfin, si elle avait décidé de s'enfermer dans la salle commune des Poufsouffles, c'est parce qu'elle n'avait tout simplement pas envie d'y aller. Plus le coeur. Plus la joie. Même Lemony n'y changea rien ni le fait que son tonton l'ait autorisé à y aller. Elle était juste... démotivée. De tout. La fillette désirait seulement dormir, se morfondre dans un coin avec son Corbeau et qu'on l'a laisse tranquille.

Alors quelle surprise de voir son cher et Monsieur Severus chez les Poufsouffles, spécialement pour elle. Pour l'amener. Eirian n'en croyait pas ses oreilles, presque comme un rêve. Un vrai rêve, pas un de ses cauchemars du moment. Son Mentor qui veut la sortir de propre noirceur, lui accorder du temps. Rien que pour elle. Les joues toutes rouges, elle ne sut quoi répondre, elle hésitait réellement ; elle n'avait vraiment pas envie d'aller voir cette boutique. Mais passer du temps avec Monsieur Severus, ça... Et puis, il y a eu un sourcil levé. Ce fameux sourcil levé de Severus Rogue. Le débat était clôt.

Et la voilà à ses côtés. Eirian essayait tant bien que mal de rester auprès du Directeur parmi cette foule. Il y avait bien du monde aujourd'hui, à cause de l'ouverture de cette boutique ? Sur le papier, l'idée semblait presque sympathique, mais maintenant, elle n'était plus sûr : trop de passants, trop de bruits, trop de bousculades. C'était mieux à l'abris, au chaud, avec un chocolat, devant un feu de cheminé. Loin de tout ce bordel. Le calme. La respiration d'Eirian s'emballe. Elle se laisse trop bousculer, intimider, elle commence à perdre des centimètres précieux aux côtés du Directeur. Peur de se perdre. Peur de le perdre de vue. Un mètre trop loin derrière lui. Le corps se met en branle : l'enfant se jette presque au bras de Severus Rogue. Et là, ce fut enfin le silence. Dans son esprit. Ses deux petits bras enroulés à son Mentor. Il s'était arrêté et elle n'osait pas lever le regard pour savoir pourquoi. Mais elle serrait cet avant-bras comme une supplication muette :

Ne me demandez pas de vous lâcher, pitié...


Enfin la blaireautin reprend son souffle. Là, près de ce professeur qu'elle admirait, elle sentit reprendre ses forces. Reprendre un peu confiance en sois. Comme si elle avait retrouvé une aile où se cacher pour se protéger du monde extérieur. Le soupir était moins fébrile et le coeur abdique à ralentir la cadence. Alors elle desserra un peu sa prise, mais il n'était pas question de le lâcher, même lorsqu'il reprit sa marche.

La fillette se sentait mieux, elle le savait. Chaque foulée était comme une nouvelle bouffée d'air. Ça s'allège sur ses épaules et son coeur. Le poids envolé l'aide à lui faire relever la tête, à voir droit devant elle. A observer les alentours. A comprendre sa situation : elle était au fameux Pré-au-Lard avec Monsieur Severus. Tous les deux. Sans aucunes pressions de l'école. Libres. Et ça dansait dans sa poitrine. Ça rendait le pas plus léger, plus aériens. Ça rehaussait peu à peu son minois de couleurs chaudes, soulevait légèrement ses lèvres tombantes. Le dos se mit droit, poitrine bien levée, le porte-tête bien maintenue. Les bras glissent légèrement sur l'avant bras du Mentor, elles le tenaient avec une prise presque légère, sans serrer, paumes posées sur le tissus obscurs. Et clac-clac faisait leurs pas en rythme. Une petite anglaise qui suit son père. L'étrange duo d'une petite fille rayonnante soutenant le bras de ce vieil homme usé par le temps et la guerre, jusqu'à la boutique bondée de visiteurs.

Dans cette masse de fourmis, il y en avait une qui se démarquait plus que les autres ; un jeune homme à la chevelure d'un blanc très clair et d'une tête, ma foie, bien sympathique. Si Eirian le remarque, c'est parce qu'il s'était empressée de les rejoindre, plus particulièrement le Directeur. Ils se connaissaient donc ? Sans nul doute, au vu comment ils se serraient la main et au sourire de l'inconnu à son Mentor. La fillette ne pense pas se tromper en avançant qu'il doit être un ancien élève de Poudlard. Confirmé par un « professeur » désuet depuis qu'il a dû quitter l'école. En tout cas, même s'ils semblent familier avec Severus, l'enfant, elle, était persuadée de ne l'avoir jamais rencontré et se sentit presque de trop dans ses retrouvailles. Devait-elle s'excuser auprès d'eux pour les laisser seuls entre hommes ? Elle fut tenter de le faire si l'interlocuteur ne détourna pas son attention sur la petite Verbena qui fut saisit de malaise à le voir s'agenouiller à sa hauteur.

Quand même... Eirian avait passé l'âge qu'on l'infantilise ainsi. Presque douze ans, aux portes de l'adolescence, la fillette n'était pas à l'aise qu'on prenne la peine de s'abaisser à sa hauteur comme une enfant de huit ans. Elle se doute que ce n'était pas pour lui manquer de respect, qu'il croyait bien faire et c'était justement d'autant plus gênant pour elle de faire face à ce geste. Aujourd'hui, elle estime que seuls les membres de sa famille et ses Mentors, à savoir Osgeir, Ragnhild, Orwenn, Severus et Lemony ont le droit de se mettre à hauteur des yeux quand le sujet était grave, qu'il fallait lui expliquer des choses difficiles. Mais pas pour dire bonjour !

Alors, par réflexe, mal à l'aise, l'enfant fit un petit pas en arrière, un peu plus cachée dans la cape de son cher Monsieur Severus. Sous son aile et sa protection. Eirian prit tout de même la peine de lui répondre, à l'ombre du tissus macabre, d'une voix blanche et basse :

Eirian, fille d'Almar, Monsieur...
1189 mots

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Jeu 11 Juin - 22:24

Bazar Magimoldu
Mini-Event

« There is no excuse for not catching a ball you can get to. »
Hier soir, j'ai longuement hésité quand est venu le moment de rentrer. Retourner à Londres avec le portoloin programmé par @Lemony Anderson et ses amis, ou rester dans le coin pour passer un dimanche tranquille loin de toute l'agitation sorcière ? C'est à la dernière minute que je me suis souvenue de l'événement qui avait lieu aujourd'hui. Non seulement une boutique d'objets moldus allait ouvrir à Pré-au-Lard, mais en plus @Malachy J. Lyons m'avait envoyé une invitaiton. Oui, le Malachy qui est venu me chercher il y a deux semaines à la boutique pour me tirer les vers du nez, le même Malachy  si charmant que j'avais presque rougi face à lui, mais aussi ce Malachy qui était parti comme un voleur juste après que j'ai découvert son secret pas si secret. En lisant l'article qu'il avait promis de m'envoyer par hibou, j'ai pu constater que j'étais probablement la dernière à avoir découvert ce qu'il était une fois par mois. Et recevoir cette invitation pour le retrouver à cet événement que j'attendais avec impatience m'a fait le plus grand plaisir. J'ai cru qu'il ne voudrait pas que l'on se retrouve, sa réaction avait été si soudaine et il m'avait semblé si contrarié, que je n'étais pas certaine que l'on se retrouverait.

Heureusement, donc, je me suis souvenue à temps que cet événement aurait lieu ce week-end et je suis rentrée en compagnie de mon ami Lemony. J'essaye de ne pas me mettre en retard, mais ce n'est pas une simple invitation à l'ouverture d'une boutique d'objets moldus mais Malachy a également précisé dans le message que nous iront déjeuner. On ne peut pas refuser une invitation à déjeuner, ça fait partie de mes trois règles d'or. Après une bonne heure pour me décider quelle tenue enfiler pour ne pas avoir trop froid mais pour ne pas non plus avoir l'air d'une vieille sorcière sous un plaid beaucoup trop vieux et odorant. Je finis par opter par une tenue jolie mais sans pour autant en faire des tonnes : une blouse ample noire assorti à un pantalon blanc, mais surtout, ce foulard d'exception en soie, qui contient un sortilège de protection contre le froid. Je suis bien contente qu'on me l'ai offert pour mon anniversaire, il va avec tout.

Il fait bien frais lorsque j'arrive à Pré-au-Lard, mais le soleil est radieux. Il y a une énorme différence entre la météo londonienne et la météo écossaise. Ça m'aurait presque manqué de pouvoir aussi bien respirer, loin de la pollution causée par les véhicules moldus agglutinés au centre de la capitale anglaise. Revoir toutes ces échoppes me renvoie à quelques années en arrière, à une époque que j'aimerais qualifier de plus douce, mais ce serait mentir. Les dernières années à Poudlard étaient loin d'être douces et calmes. Je me dirige droit vers le bazar où la foule est rassemblée, manquant au passage de me faire écraser par un sorcier fou à cheval sur une mobylette. Depuis quand les sorciers utilisent ce genre d'engin ? Discrètement, je me faufile dans le magasin, jetant un bref coup d’œil à ce qui s'y vend. Je ne pensais pas que ça aurait autant de succès, comme quoi, certains sorciers ont beau cracher leur venin sur les moldus et nés-moldus, ils sont les premiers à être curieux lorsque l'on met quelque chose de typiquement moldu sous leur nez. Ça me fait doucement sourire. Finalement, je crois que je suis un peu en avance pour le rendez-vous avec Malachy, et puis je ne le vois pas parmi la foule, pourtant des bouclettes comme les siennes sont immanquables.

Je m'arrête devant une étagère proposant des écharpes de supporter de football, indiquant toutes les meilleures équipes du moment, et je reconnais celle de Manchester City. Un petit sourire au coin des lèvres, une idée me vient. Je prends l'écharpe de cette équipe et me dirige rapidement en caisse.

« Ce sera tout ? »

« Oui, pour le moment. »

Je tends une poignée de mornilles à la personne derrière la caisse et je tente alors de trouver le loup que je suis censée retrouver. Il ne m'aurait pas envoyé une invitation pour se débiner aussi facilement, quand même ? Auquel cas, ça changerait grandement l'idée que je me suis faite de lui, et pas dans le bon sens. J'aperçois Padma Patil, une ancienne camarade de Poudlard d'un an mon aînée. Il me semblait bien avoir lu qu'elle et sa sœur étaient derrière ce bazar. Je m'approche d'elle, lui demandant comment elle va depuis tout ce temps, avant de la questionner finalement.

« Tu n'aurais pas vu un sorcier avec des cheveux noirs et bouclés ? »

« J'en ai vu un, oui, je crois qu'il était avec ma sœur, devant la boutique. »

C'est une description assez vague, mais j'ai aucune idée de comment il est habillé, et le décrire comme étant séduisant serait totalement subjectif. Je remercie Padma et décide de suivre sa piste. J'enfile avant tout l'écharpe tout fraîchement achetée, même si après coup, je réalise qu'elle ne va pas du tout avec les vêtements que j'ai choisis, mais tant pis. Je sors de la boutique, quittant la chaleur pour le froid de cette fin de février. Heureusement que le soleil vient doucement caresser mes joues pour rendre la situation moins difficile à supporter. Je n'ai pas vraiment fait attention en arrivant à qui se trouvait devant la boutique, bien trop pressée de découvrir le bazar, alors d'un coup d’œil je cherche la silhouette de Malachy. Je l'aperçois finalement, semblant crier après le fou furieux sur sa mobylette. Maintenant que j'y pense, il y a un air de famille entre les deux. Je ne savais pas qu'il avait un frère. Une sœur, oui, il m'en a parlé, mais un frère, je l'ignorais. Je m'approche de lui discrètement, avant de tapoter sur son épaule.

« On a du mal à se faire entendre par ce cher Faolán ? »

Peut-être que c'est un cousin. Ou peut-être un simple ami qui lui ressemble ? En tout cas, il semble lui causer du souci à bord de sa mobylette qui ne manque pas d'impressionner tous les habitants et passants de Pré-au-Lard. Je suis légèrement surprise, cependant, je pensais que cette invitation à déjeuner était une sorte de rendez-vous, mais il n'est apparemment pas venu seul, j'ai dû me méprendre.

« Je ne suis pas en retard, j'espère ? »
(c) DΛNDELION


1134 mots

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Ven 12 Juin - 22:12

Bazar Magimoldu
Mini-Event

« There is no excuse for not catching a ball you can get to. »
Je tente de garder Roach à mes pieds, il ne faudrait pas qu'il s'éloigne et bouscule des clients présents, ou même des élèves. Il ne faudrait pas non plus qu'il casse quoi que ce soit. Pour le moment, personne ne semble me reprocher sa présence, mais je ne l'aurais laissé dehors pour rien au monde. Je l'aime vraiment, mon chien, mais je peux comprendre qu'on le trouve encombrant.

A trop surveiller Roach pour qu'il ne fasse pas de bêtise, j'en viens à être celui qui est plus que maladroit et renverse un objet sphérique pour lequel tout un tas de questionnement me viennent à l'esprit. Est-ce que le fait que les motifs soient noirs sur fond blanc révèlent quelque chose de particulier ? Est-ce que la disposition des pentagones est aléatoire ou respecte un schéma précis ? Est-ce que les formes peuvent être déplacées de manière à laisser apparaître quelque chose de secrètement caché à l'intérieur ? Je n'en sais rien, mais ce que je sais, c'est que cette boule aussi légère qu'un jouet pour Roach me mène jusqu'à un petit regroupement rassemblant à la fois un de mes très chers collègues mais également – et surtout – ma cousine, @Erin McAllister. Je suis bien heureux de la revoir et j'exprime ma surprise de savoir qu'elle connaît l'un de mes collègues. Elle dit être désolée de ne pas m'avoir écrit, foutaises, c'est ma cousine, je ne peux pas lui en vouloir pour quelque chose d'aussi peu grave que de ne pas écrire en quelques mois.

« Ne t'inquiète pas pour ça, je ne t'ai pas écrit non plus. J'imagine que chacun de notre côté nos vies sont bien trop chargées. »

@Lemony Anderson répond avoir le plaisir de connaître Erin, mais la fin de sa phrase ne parvient pas jusqu'à mes oreilles, celles-ci concentrées sur la voix de mon meilleur ami qui sort de nulle part. Ce dernier agite un boîtier étrange sous mon nez, me faisant presque loucher alors que j'essaye de deviner de quoi il peut s'agir.

« Mais qu'est-ce que... Comment je peux savoir ce que c'est ? »

@Damocles Slughorn se joint donc au petit groupe et s'adresse alors à Lemony. Donc mon meilleur ami connaît mon collègue. Après tout, nous sommes tous les trois Serdaigles, il y a bien quelque chose qui nous unit et ça ne m'étonne donc pas de savoir qu'ils se connaissent. Slughorn demande d'ailleurs à mon collègue de nous en dire plus concernant ce boîtier mystérieux, et j'en profite pour le questionner sur l'objet que j'ai fait tomber un peu plus tôt, avant que Roach ne craque et ne le dévore.

« Et ça ? Ça sert à quelque chose ? Roach semble complètement admiratif. »

Puis Damocles s'adresse à ma cousine. Là, je dois avouer être un peu plus surpris. Lorsque nous nous sommes retrouvés il y a quelques temps autour de quelques verres, rien ne nous a laissé deviner que nous avions 'autant' de relations en commun. Moi qui pensait qu'après quinze ans, chacun avait ses amis de son côté. Puis je réalise que ma cousine également travaille en tant que brigadière pour le Ministère, et toutes les pièces du puzzle se rassemblent finalement.

« Ah mais oui, c'est vrai. Vous êtes collègues ! J'espère que tu n'embêtes pas trop ma cousine, Damo. Et puis c'est qui, cette Carol-Ann ? Ta prétendante ? »

Je lui donne un coup de coude pour le taquiner. Aucun nom n'est sorti de la bouche de mon meilleur ami lors de nos retrouvailles, mais je suis sûre qu'il y a bel et bien quelqu'un. Je finirai bien par tirer les veracrasses du nez de Damocles. Finalement, Erin nous présente à la personne qui l'accompagne. Jane, sa grand-mère paternelle donc. Je me souviens d'en avoir entendu parler. J'aurais été surpris si elle avait été la grand-mère maternelle d'Erin, et donc, de ce fait, ma grand-mère paternelle. Je n'ai jamais connu véritablement la famille du côté de mon père, et c'est pour le mieux. Erin et Sebastian sont les deux exceptions, parce que la vie les a épargnés grâce à leur père, tout comme nous avons été épargnés grâce à ma mère.

« Ravi de vous rencontrer, Jane. »

Je n'ai jamais eu de grand-mère, juste un grand-père qui a toujours été dur, mais juste. Je l'aimais beaucoup, mais il n'a jamais été la figure paternelle que l'on espérait avec mes frères. C'est un manque que j'aurais aimé pouvoir combler, mais il est trop tard aujourd'hui. Ça ne fait pas pour autant de moi quelqu'un d'incomplet ou de retardé, mais c'est un regret que j'ai. Roach me bouscule légèrement pour aller renifler Damocles, constatant alors qu'il a ramené le chat qu'il a adopté le jour de nos retrouvailles.

« Ah, je crois que Roach est intrigué par ton petit copain, Damo. J'ai presque du mal à croire que cette boule de poils ne te quitte plus ! Tu lui as finalement trouvé un nom ? »

Il y a quelques années, je n'aurais jamais imaginé que mon meilleur ami craque pour une boule de poils. Mais je suis content de l'avoir poussé à l'adopter, il en a bien besoin, histoire de ne pas mourir d'ennui seul dans son appartement. Quoi que, maintenant, je suis curieux de savoir si cette Carol-Ann a une place spéciale dans la vie de mon meilleur ami. Il me l'aurait dit, non ?

« Dis-nous tout, Lemony. Toi qui est spécialisé dans tout ce qui est moldu. Qu'est-ce qui devrait attirer notre attention dans cette boutique ? Tu as eu le temps de parcourir les rayons ? »

Un conseil de professionnel n'est jamais à négliger. Est-ce que cet objet sphérique a un but précis ? Peu importe à vrai dire, vu l'intérêt que Roach lui porte, je sais que je n'aurai pas d'autre choix que de l'acheter, sinon il va me bouder jusqu'à la fin de la journée, et ça, c'est hors de question.
(c) DΛNDELION


1055 mots

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Ven 18 Sep - 0:21
ClôtureRewards


Dix-neuf heures sonnent tout juste quand la porte du Bazar se referme sur les derniers clients, deux enfants piaillant d'excitation devant leur toute nouvelle console. Parvati sent un sourire gigantesque lui dévorer le visage alors qu'elle se retourne d'un geste, les bras tendus vers sa soeur. Padma est là, déjà, le sourire plus fatigué, mais les yeux tout aussi enjoués.

Granger toussote, derrière elles, pour lancer le débrief de la journée. Elle est restée à l'arrière, attentive aux réactions, notant ça et là les grimaces agacées, ici les airs ravis, là les grognements devant les prix. Ce sera aux jumelles Patil d'organiser le reste de la vie de cette nouvelle boutique, mais elle pouvait sans peine rentrer auprès de Potter, et lui annoncer la bonne nouvelle.

Leur pari était réussi. Largement réussi. Enfin, une petite victoire sur ces derniers mois. Le bazar magimoldu signait, peut-être, une nouvelle ère pour le gouvernement Potter.

***

Félicitations aux participants ! Vos actions vous permettent de gagner cette récompense exclusive !

@Lemony Anderson remporte une cartouche de jeu Pokémon Rubis
@Rhys M. Price remporte un exemplaire de Da Vinci Code
@Erin McAllister remporte une cartouche de jeu Final Fantasy X-2
@Aedrian Thornberry remporte un DVD de Kill Bill V.1
@Damocles Slughorn remporte un stylo plume BIC à l’encre rouge
@Uriel J. Lewis remporte une cartouche de jeu Mario Kart
@Malachy J. Lyons remporte un ballon de foot signé par Cantona
@Eirian Almasdóttir remporte un exemplaire de Coeur d’Encre
@Mara Lochlainn remporte une place de concert pour Kylie Minogue

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