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EVENT #8 | MERVEILLES DE NOËL
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Mar 2 Juil - 22:16
909 mots
Bianca ne sait rien de Lemony sinon qu’il est le nouvel enseignant de sciences moldues. Elle ne sait rien de sa fuite de la guerre ni des souffrances qu’il a pu traverser. Aussi est-elle allée vers lui en toute bienveillance. Si elle savait, elle n’aurait probablement pas eu le cran de l’aborder, trop honteuse de ce que ses paires lui ont infligé. C’est donc presque une bénédiction que cette ignorance qui lui permet de se tenir là, à côté de lui, un sourire sur les lèvres. Les salutations sont un peu distantes, mais cela ne choque pas Bianca. Elle-même a toujours été un peu froide en société. Ce n’est pas de la condescendance, plutôt de l’insécurité. Quelle ironie pour une femme du monde parisien et de la vieille noblesse sorcière.

Son sourire s’élargit, heureuse d’entendre que son collègue s’en sort. Comme lui, elle est arrivée récemment dans l’équipe, prenant son poste à la dernier rentrée. Ce poste est une véritable bénédiction offerte par @Severus Rogue pour l’ancienne reprise de justice qu’elle est. Elle n’avait guère trouvé que des emplois sous-qualifiés, mal payés mais nécessaires pour offrir à sa fille une vie honnête et heureuse qu’elle mérite tant et tant. Et pour elle-même aussi. Bianca avait tout quitté au sortir de ses ASPIC lorsque sa famille avait voulu voir les enfants Selwyn prendre la marque. Sa course en France n’aura finalement été qu’un retard de l’inévitable. Au moins a-t-elle pu échapper au mariage de convenance et se bâtir une carrière à la force du bras. Pour l’alchimiste, le travail est la plus précieuse des qualités.

C’est pourquoi ses joues se teintent de rouge lorsque Lemony complimente sa fille. Elle est sincèrement heureuse d’entendre que sa fille travaille bien dans le cours de @Lemony Anderson, et c’est avec gratitude qu’elle accepte le verre et les compliments.

« Avec plaisir, oui, merci pour le verre. Je suis contente qu’Athéna travaille bien et qu’elle ne délaisse pas votre cours. Je sais que la nouvelle formule de l’étude des moldus et son caractère obligatoire font grincer quelques dents dans certains milieux… Vous avez bien du courage, Monsieur Anderson. »

Ce n’est qu’une demi-vérité. Bianca fait aussi partie de ceux qui sont circonspects sur la matière de son voisin, mais non pas en raison d’une défiance vis à vis de la science moldue. Elle est depuis longtemps convaincue que de grandir sans magie stimule l’imagination et l’ingéniosité. Il faut trouver tout un tas de nouveaux outils pour remplacer ces effets magiques et alléger son labeur. Et si les moldus sont ingénieux, il faut bien que le monde sorcier accepte cette ingéniosité. Elle n’a rien contre l’artisanat moldu, comme ils disent en haut lieu. Ce qui l’inquiète est tout culturel. Que n’y a-t-il de cours d’étiquette ou de droit sorcier ? Elle a toujours trouvé que les sorciers nés moldus devraient avoir des cours de rattrapage pour mieux s’inscrire dans les traditions sorcières. Car après tout, si elle allait vivre dans le monde moldu, ne se plierait-elle pas à leurs règles ? Pourquoi les nés-moldus ne seraient-ils pas encouragés à découvrir tout un pan de culture qu’ils ignorent ? Etiquette, droit sorcier, lignées de sang pur, histoires et magies propres à ces lignées. Tant de choses menacées par l’oubli.

C’est cela, plus que le progrès qui inquiète profondément l’âme conservatrice de Bianca. Verre en main, elle scrute la salle de temps en temps, mais Lemony parvient rapidement à focaliser toute son attention en la questionnant sur l’alchimie. À une femme qui dédie sa vie à son art et à sa famille, le professeur ne pouvait faire meilleur impression. Son sourire s’élargit, ses yeux pétillent de passion.

« Voyez-vous, c’est amusant qu’entre tous mes collègues, ce soit vous qui me posiez cette question car l’alchimie a eu pignon sur rue dans le monde moldu au Moyen Âge. Nicolas Flamel ou Paracelse ont été des notables de leur temps. La démarche de l’Alchimie est en réalité très proche de la science que vous enseignez : il s’agissait avant tout de comprendre le monde et de l’expliquer. L’Alchimie a trois grands domaines d’intérêts : la matière, le vivant et la magie elle-même. La science a finit par détrôner l’Alchimie chez les moldus, et même, je dois dire, chez une partie des sorciers. La différence fondamentale tient à la façon dont vous regardez le monde et aux personnes qui le regardent. Je pense que nos deux disciplines auraient beaucoup à apprendre l’une de l’autre… »

La voix s’est faite rêveuse. Combiner la technologie moldue avec les recherches alchimiques serait probablement l’avènement d’une ère nouvelle.

« Mais plus concrètement, pour répondre à votre question : l’alchimie pourrait être décrite comme un processus ritualiste convoquant à la fois le savoir-faire des maîtres en sortilèges, en métamorphose et en potions… Le tout ne s’embarrassant pas de considérations sur ce qui est « magie noire » ou ne l’est pas. En cela, les nécromanciens font partie de la grande famille des alchimistes. Mais mes recherches personnelles se concentrent surtout sur la matière vivante ou inerte. Je laisse à d’autres le soin de théoriser la magie ou d’explorer la fine frontière entre vie et mort. »

Bianca l’a toujours joué sécuritaire dans ses recherches : cela n’a pas empêché le Seigneur des Ténèbres de ne rien voir venir lorsqu’elle a saboté ses propres recherches dans le but d’empêcher son accession à l’immortalité sans les effets secondaires inhérents à la création d’horcruxes. Mais ce n’est pas vraiment une conversation à tenir lors d’un bal de Noël, si ?
MERVEILLES DE NOËL

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Mer 3 Juil - 19:09

Event | Merveilles de Noël

Dernières vérifications, les yeux rivés dans le miroir. Athéna se jauge, son regard critique se parcourant de bas en haut à la recherche d'un quelconque oubli. Autour d'elle, l'effervescence est totale ; la tour des Serdaigles, loin de son calme habituel, s'est transformé en une véritable fourmilière où plus jeunes et plus âgés s'activent, rient, s'inquiètent. Du coin de l'œil, la petite sorcière aperçoit les derniers retardataires achever leurs préparatifs, entre questions et gloussements nerveux ; elle-même, pour être franche, n'en mène pas plus large.

« Tu es prête, ma belle, il ne te manque rien. »

La petite se retourne vers Eleonore avec un sourire un peu timide. La septième année, déjà prête depuis longtemps, la regarde d'un air plein de sous-entendus, une étincelle d'amusement dans le regard.

« Alors, qui est le chanceux qui t'accompagne ce soir ? »

À la question, les joues de l'enfant s'empourprent brutalement, provoquant le rire de son interlocutrice. Elle n'a pas de cavalier ; elle n'en n'a pas voulu, l'idée de devoir passer toute une soirée collée à une personne qu'elle ne connaît ne l'emballant pas vraiment. Gentiment, elle a éconduit les quelques élèves qui ont osé lui demander, imaginant déjà le haussement de sourcil maternel si elle arrivait au bras d'un garçon, et les questions embarrassantes qui suivraient. Tout mais pas ça. Et puis ce n'est pas obligé d'être accompagné, pas vrai ?

« Je... Euh... »

« Je te taquine, tu n'es pas obligée de me dire. Est-ce que tu as besoin d'autre chose ? Il y a encore d'autres filles qui ne sont pas prêtes, donc si tu as tout... »

« Non, c'est bon. Merci beaucoup. »

Après un dernier sourire, la petite fille regarde s'éloigner sa styliste du jour, soulagée d'avoir reçu un peu d'aide. Elle n'a jamais été très douée pour se mettre en valeur, chose plutôt normale au vu de son jeune âge - qui peut se vanter d'avoir su s'apprêter pour un bal à seulement onze ans ? Le dévouement des plus âgés, décidés à aider leurs petits aiglons, lui a sauvé la vie. Son regard se perd une fois encore dans le miroir, admirant un instant le reflet qu'elle ne reconnaît presque pas comme étant le sien. Son uniforme d'écolière a été troqué pour une robe bleu pâle (Une image ?), d'un tissu délicat surmonté de faux papillons aux ailes du même blanc iridescent que ses petites ballerines. Eleonore, soigneusement, s'est appliquée à relever sa tignasse indomptable en une demi-queue, à l'aide d'une broche d'argent. Pendant quelques instants, elle admire les boucles ordonnées de ses cheveux auburn, impressionnée par le travail de son aînée ; un vrai miracle pour l'enfant qui n'a jamais réussi à se coiffer correctement. Clairement, je n'aurais jamais pu faire ça toute seule.

Elle aurait pu se tourner vers sa mère, qu'elle sait dotée d'un talent certain dans le domaine. Combien de fois, enfant, a-t-elle admiré son élégance ; et quelques flashs lui reviennent parfois en mémoire, de rares vestiges d'un temps plus insouciant, et si lointain qu'elle n'en perçoit plus que des bribes. La douceur d'une étoffe, un éclat de rire, un parfum fleuri... Tant de souvenirs si anciens qu'elle les a perdus, à l'image de son aisance dans la langue de Molière, ou de son accent si charmant, effacé au fil des ans. La possibilité de lui réclamer de l'aide, comme elle l'a fait tant de fois durant son enfance, lui a traversé l'esprit plusieurs fois : d'autant que Bianca aurait très certainement accepté. Pourtant, 'Théna a chassé l'idée d'un revers de la main, encore et encore. Elle sera sûrement très occupée. Et puis elle ne me verra pas avant le bal, donc elle aura la surprise.

L'argument est fallacieux et elle le sait : l'alchimiste lui a elle-même lui a acheté sa robe, accessoires compris, et les essayages ont déjà eu lieu pour ajuster le tout. Quelle surprise pourrait-il bien avoir ? Et pourtant, 'Théna persiste, se répétant son excuse comme un mantra dans l'espoir qu'elle finisse par y croire ne serait-ce qu'un peu. Mieux vaut ça, pense-t'elle, que d'admettre ce qu'elle se refuse encore à regarder en face : l'idée de passer du temps en famille la met mal à l'aise. Si elle s'est préparée seule, cherchant timidement l'assistance d'une septième année dévouée qu'elle ne connaît que de nom, c'est parce qu'elle en a eu envie ; et si son cœur bat si fort, plein d'une angoisse sourde qu'elle ne parvient pas à faire taire, ce n'est que d'anticipation face à l'imminence de son premier bal.

Rien de plus.

S'arrachant à sa contemplation et aux réflexions qui l'habitent, la jeune Serdaigle se décide enfin à quitter le dortoir, que les autres élèves commencent lentement à déserter. Dehors, la neige tombe à gros flocons, et la froideur du château lui arrache un frisson alors qu'elle s'engouffre dans les couloirs peu éclairés. Un instant, elle pense à faire demi-tour pour aller chercher une cape ; mais l'idée de devoir la garder toute la soirée l'en dissuade, et elle se contente de presser le pas, ne s'attardant que pour admirer les statues enchantées qui croisent son chemin.


×××


Le grand hall se remplit déjà lorsque Athéna pose un pied en bas des escaliers. Comme elle s'y attendait, luxe et élégance sont de mise, chacun s'étant pour l'occasion revêtu de ses plus beaux atours. À petit pas, elle s'avance vers la grande salle apprêtée pour l'occasion, observant d'un regard émerveillé la décoration de neige et de glace. Le vieux château prend sous ses yeux de véritables allures de palais de contes de fées, et, dans sa robe au jupon de tulle, elle se sent soudain comme une petite princesse.

Bientôt, cependant, la réalité la rattrape ; et elle doit se faufiler entre couples et groupes d'amis, un peu mal à l'aise dans la foule qui commence lentement à s'épaissir. Il va vraiment y avoir du monde, ce soir. Un sourire un peu moqueur fleurit sur ses lèvres à cette pensée, tandis qu'elle esquive deux élèves en travers de son chemin. C'est le bal de Yüle, 'Théna, évidemment qu'il y a du monde - tu t'attendais à quoi, cinq personnes ?

Parmi les élèves déjà présents, elle reconnaît certains membres de la chorale, accompagnés de leur cavalier : @Asao Watnabe et @Pelagia H. Ollivander, notamment, attirent son attention. Elle se contente de leur faire un timide signe de la main, avant de continuer sa route. Elle ne souhaite pas aller les déranger, préférant les laisser profiter de la fête. Après tout, elle n'est dans la chorale que depuis quelques mois ; pas assez, selon elle, pour être complètement intégrée. Peut-être leur parlera-t-elle plus tard, qui sait ?

Tandis qu'elle s'approche des grandes portes, la petite sorcière cherche du regard sa mère. Elle sait qu'elle devra lui parler tôt ou tard ; ces derniers temps, elles n'ont pas eu beaucoup d'occasions de discuter, et Athéna ne sait pas vraiment quoi en penser. Bianca n'est-elle pas supposée lui manquer ? Et pourtant, elle n'est pas sûre que ce soit le cas ; ou, plus précisément, elle n'est pas sûre de vouloir que ce soit le cas. Les difficultés qu'elles ont traversées, loin de les rapprocher, ont creusé un fossé entre elles ; leur ancienne complicité s'est envolée, ne laissant qu'un étrange mélange de malaise et de tendresse. Souvent, plus souvent qu'elle ne voudrait l'admettre, l'enfant regrette leur relation d'origine - celle de son enfance, à l'époque où tout était plus simple. Parfois, elle aimerait juste que tout redevienne comme avant. Et puis les souvenirs reviennent, la colère, l'incompréhension. Des blessures qu'elle sait nécessaires, mais qu'elle ne parvient pas à effacer ; un amas de sentiments contraires qu'elle ne gère pas. Les deux ne savent plus se confier, se tournent autour sans vraiment savoir comment renouer le contact. Et alors que mère et fille ne se sont pas vues depuis quelque temps, Athéna ayant une certaine tendance à la fuite, une question tourne dans l'esprit de l'enfant. Que vont-elles se dire ?

C'est sur ces troublantes pensées que la petite fille s'arrête, à l'entrée de la Grande Salle. Hésitante, elle scrute les alentours à la recherche de l'alchimiste qu'elle n'a toujours pas trouvé, détaillant les visages. Je serais arrivée avant elle ? La chose est surprenante. À moins qu'elle ne se soit encore perdue dans son travail. Ce serait bien son genre. Un petit sourire étire ses lèvres, rapidement. À la place du visage tant recherché, c'est une petite tête brune qui finit par attirer son regard. Pieds nus, enroulée dans une fourrure, elle s'est assise dans l'ombre ; Athéna ne l'aurait pas remarqué si elle ne cherchait pas activement à voir. Du peu qu'elle distingue de son visage, elle l'identifie comme @Eirian Almasdóttir, une fille de son année. Ne pas la connaître, ne serait-ce que de nom, est presque impossible ; tout le monde parle de la petite Verbenae qui est entrée à Poudlard. Son air triste lui fend le cœur, et la petite sorcière soupire, réalisant qu'elle n'est pas la plus à plaindre. Chacun ses problèmes... Elle hésite un instant, mais décide de ne pas la saluer. La petite Poufsouffle a vraisemblablement envie d'être seule, et Athéna doit encore trouver sa mère : elle se contente donc de la regarder un instant avant de rentrer dans la Grande Salle.

Il ne lui faut pas trente secondes pour repérer la silhouette maternelle près du buffet, juste en face d'elle. Sa robe, du même bleu que la sienne, lui tire un haussement de sourcil - l'assortiment de leurs tenues est-il volontaire ? En tout cas, @Bianca H. Selwyn est bien arrivée avant elle, et semble en pleine conversation avec le professeur Anderson. La petite fille en est un peu surprise, mais se contente de hausser les épaules, ne voulant pas s'inviter dans une discussion d'adultes. Elle finira bien par me voir. À la lueur bleutée des torches, elle se met à déambuler dans la salle, observant la décoration et le plafond ensorcelé. Les festivités vont bientôt commencer, et avec elles, le passage du groupe Reißen, dont la participation au bal enflamme nombre de membres de la chorale depuis quelques semaines. Athéna, qui ne les connaît que de nom, est curieuse de voir de quoi il en retourne.

1818 mots | Réponse sous 24h
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Dim 7 Juil - 18:22
Ambiance édulcorée


Pétarade de paillettes en perspective.

Augure d’un raout clinquant soulignait le bal promis.

Le bal ne signifiait pas qu’un déploiement d’apparat. Non (…) Bien sûr que non ! C’était ‘le’ jour inattendu, gonflé ‘du’ défi, où Winnie allait batailler pour métamorphoser son gobelin de meilleure amie, @Remy Nott, en ‘quelque chose’ qui se recoupait dans les rondelets contours d’une princesse. ‘Princesse Remy ? Pffffff’ Intime raillerie. Safre troll qu’était son amie. S’harmoniserait mieux avec son personnage une grenouillère de panda. Une mignarde pelote vorace.

Damasquinée dans le trou des blaireaux, Winnie s’employait à coordonner la transformation de son amie. « Assis ! » Se prémunissant d’avance de ses dispersions, des croquignoles avaient été consciencieusement déposés dans ses paluches. Graisser la patte de son brontosaure pronostiquait un sursis, l’espace de quelques laps. La demoiselle folichonnait devant les minauderies auxquelles elle la soustrayait. « Allez sois patiente ! Tu vas être….. » Devant le dénouement de cette véritable épopée, la pupille du directeur ne pouvait exsuder de ses commissures qu’une incontestable suffisance. « troooop chou »  Incoercible démangeaison de la chouchouter.  « Eh bien, je ne pensais pas la chose possible mais tu ressembles ENFIN à une femme ! Si si ! » L’arsouille s’esclaffait devant les giries silencieuses de la croquignolette. Le serpent et ses consorts blaireaux témoignaient d’une manifeste satisfaction sous les ourlets chatoyants de leur soupirail.

« Bon je vais aller me changer ! Si jamais je te vois remettre une autre tenue, je demande à Severus de te priver de nourriture et à ton papa de câlin ! »

Inexorabilité se clapissait sous le serpent. Même si elle devinait d’avance l’humeur de mademoiselle, elle ne ploierait pas devant ses bisbilles.

(…)

Éparse de ses brindezingues fagotages, la rouquine s’était endimanchée sous le velours émeraude d’une robe, adornée de quelques esquisses mordorées. Un faste dont l’avait gratifié son tuteur. Elle ânonnait encore sur l’intrinsèque motif de ce cadeau. Venette de déguster encore une de ses incartades ? Fruit d’une louable attention ? Mieux valait se cantonner à la seconde.

Andrinople toison pourléchait rachis. Deux épis s’étaient tressés en amont de ses pavillons pour s’enjoindre à la poupe de son vade retro. Froissis de pinceau et de fantaisie.

« On se rejoint en bas, Veredis ? »  

Winnie soulignait son amie, @Veredis S. Beurk, d’un regard appréciateur.

(…)

Badant dans la gorge de Poudlard, asticotée par son algide haleine, en quête de son amie. ‘On parie combien qu’elle est déjà au buffet ?’ Si présumable était la goulafre. Musardise poétisée sous l’embellissement hivernal qui léchait l’école dans son intégralité.

L’ébauche de son exode s’était momentanément brisée devant l’orée de la grande salle. Mirettes moussaient d’engouement devant la générosité du décor. Sans stupeur, elle balisait Remy près des ripailles. Quelques préposés du ministère clampinaient en relief, dans un aguet silencieux. On pouvait presque renifler la transe du ministre dans l’alcôve récréative.

Elle repérait sa partenaire de Bavboules, la mignonnette @Edwa D. Black, dans le simulacre des aurors. La nuance induline de sa robe lui seyait à merveille. Courbette de la main, minois guilleret. Labres s’allongeaient dans une risette chaleureuse. Elle irait la saluer plus tard.

Sa péninsule vers son brontosaure était pimentée par l’apparition du couple truculent que formaient @Asao Watnabe et son amie @Pelagia H. Ollivander. Délassement soulignait le contour de son ivoire tandis qu’elle dressait un clin-d’œil gouailleur à Pelagia. Il lui tardait d’en savoir un peu plus sur cet inopiné duo. Dans la piétaille s'esquissait la dégaine rock'n'roll d'@Engel Bauer. Ambiance fantasque à l'horizon. Il lui tardait déjà de régaler ses oreilles avec ses consonances débridées.

« Tu ne t’es pas encore jetée sur le buffet ? Tu es malade ? » Croquis d’asticotage. Winnie s’était  enfin arrimée dans le sillage de @Remy Nott. « Bon t’arrêtes de bouder ? Tu es magnifique comme ça Remy ! On dirait une poupée hi hi (…) Bon… Allez, une fois par an, ce n’est pas la mort ? Mange ! Ça te déridera un peu »


 




(c) AMIANTE

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Dim 7 Juil - 21:05
Merveilles de Noël




Alors que ma bouche abonde de salive et que ma bonne conscience lutte avec mon estomac pour ne pas que je me jette sur tout ce qui ressemble à de la nourriture, la traîtresse Winnie Carrow pointe le bout de son nez dans la Grande Salle. Elle respire l’élégance, la féminité, surtout en cette soirée où les convives se doivent de resplendir. Winnie me taquine gentiment tant sur mon comportement que sur ma tenue. Je contre-attaque immédiatement.
- Je ne suis pas malade ! J’ai suffisamment de décence pour ne pas me ruer sur un buffet et me bâfrer comme un vulgaire glouton.
Je prend un air qui se veut indigné. Bon, même moi, je crois à peine à mes paroles. La vérité, c’est que le professeur Black a exigé de moi que je ne pille pas les réserves de nourriture d’entrée de jeu. La décence n’a rien à voir avec tout ça. Et je sais très bien que Winnie fera semblant d’y croire, avec son sourire plein de sous-entendu qui lui est coutumier chaque fois que je lui raconte d’un bobard.
- Pffff… et puis où tu as vu une poupée ?
Non, non… un petit brontosaure ne se transforme en une belle princesse simplement parce qu’on l’affuble d’une jolie petite robe rose. Je persiste dans ma bouderie. Je n’aime pas le maquillage, j’ai l’impression d’avoir un pot de peinture sur le visage, et les ballerines neuves me font déjà mal aux pieds. Si ça continue, je les envoie valser à l’autre bout de la Grande Salle et je vais danser pieds nus. Et puis, comment ne pas faire la tête quand un si beau buffet se trouve sous mon nez et que je n’ai pas le droit d’y toucher tout de suite ? Satané Black. Au prochain cours, je lui colle un coussin péteur sur la chaise de son bureau. A moins que je n’arrive à enchanter le tableau pour qu’il chante la « complainte du hérisson » que Parrain Archi a écrit la semaine dernière.
En tout cas, s’il y a bien une chose pour laquelle il va payer, c’est cette histoire d’empoisonnement de Boursoufs. Et maintenant qu’il s’emploie à modérer les ardeurs alimentaires ma pauvre personne, le retour de bâton s’avère nécessaire.
J’observe Pelagia badiner avec son cavalier. Elle et Asao sont magnifiques. Pourtant, je suis loin de les envier. Aucun garçon n’a trouvé grâce à mes yeux pour le moment. Mon regard embrasse la Grande Salle qui se remplit de plus en plus. Des groupes de filles qui gloussent, tandis que les garçons, l’air badaud, tentent quelques approches aussi maladroites que ridicules.
Dans son coin, une petite première année que j’ai déjà remarqué à l’occasion semble bouder. Elle ne s’est pas apprêtée comme les autres, et ne semble pas compter s’intégrer aux festivités. Elle n’a pas du tout l’air à sa place. Dommage, son visage poupin aurait fait tourner les têtes s’il avait été accommodé d’une petite robe toute simple.
- La petite, là-bas, c’est Eirian, non ? Elle n’a pas l’air du tout ravie d’être présente.
Soi dit en passant, moi non plus. Pour être franche, je ne suis là que pour profiter des boissons et des victuailles. Et puis de la musique, aussi. Il paraît que la personne qui organise ce bal a convié les groupes musicaux les plus tendances du moment. On va bien voir.

Mon ventre cri famine. Une fille passe près de moi, s’empare d’un verre de jus de citrouille d’une main et attrape une verrine au saumon. Winnie est obligée de me donner un coup de coude dans les côtes pour que je cesse de poursuivre la fille du regard.
- Oooooh ! Il y a du Sirop de Cerise Soda, et du soda de branchiflore.
La soif me prend à la gorge. Je dois avoir l’air misérable devant la table des boissons. Un elfe de maison me contourne, plateau foisonnant de petites bouchées appétissantes qu’il compte présenter aux convives déjà présents. Puisqu’il y a déjà des gens pour commencer à entamer le buffet à volonté, j’escamote quelques gourmandises sur le plateau de l’elfe avant qu’il ne remarque le rapt.
- Tiens, au fait, il n’y a pas la chorale de Poudlard qui doit faire l’ouverture du bal ? Une histoire de Medley non ? J’espère que Célestina Moldubec n’est pas de la fête, je ne supporte pas ses chansons prout-prout.
Je gobe la première bouchée et mes joues se gonflent. Je passe en mode hamster. Ma main agrippe un verre de Sirop de Cerise Soda. Dès le moment où je mange, la fête a débuté pour moi, au point de presque oublier le déguisement ridicule de poupée que je dois à Winnie.
Mais ça, ça va se payer plus tard….

792 mots

Codage par Libella sur Graphiorum

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
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TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Lun 8 Juil - 22:39
MERVEILLES DE POUDLARD
Event



Installé dans un profond fauteuil de cuir, une tasse de thé presque asséchée sur le bureau, je me masse les tempes, en proie à une profonde velléité de fuite. Il faut dire qu’à l’approche des neuf et trente janvier, anniversaires du couple que nous aurions pu former avec Lily, je deviens toujours un peu bougon. Si je mets la main sur celui qui, le premier, a parlé d’un bal de Noël, je l’achève. Sourcils froncés, je me rappelle enfin que l’auteur du forfait est installé tranquillement dans son fauteuil peint à même le canevas et mire l’épave qui lui sert de successeur depuis les hauteurs de son chassi.

« Qu’avez-vous eu besoin de mentionner la tradition du bal de Noël à la dernière réunion du personnel, Albus ! Évidemment qu’il allait y en avoir un pour se proposer de l’organiser et un concert d’assentiment pour soutenir cette folie ! A quoi avez vous bien pu penser, sombre crétin ?
- Votre réticence fait peine à voir, mon petit Severus ! Vous savez que je n’ai à coeur que le bien-être des élèves et du corps enseignant !
- Un putain de bal, Albus ! »

Le poing a frappé la table, faisant sursauter un Morsmordre assoupi. Boudeur, le voilà qui saute de son établi pour s’en aller annexer l’un des oreillers de mon lit. Fumseck a stratégiquement choisi d’ignorer la conversation en grignotant des noix au sommet d’une étagère. Sa cache favorite : je retrouve toujours des morceaux de coquilles en contrebas.

« Votre réaction me montre que j’ai eu raison, Severus : vous avez besoin de vous détendre. Avez-vous vu le colis laissé par Minerva à votre attention ?
- Il est hors de question que je porte une tenue de soirée, Albus : hors. de. Question.
- Allons, ne faites pas l’enfant : ces robes sont noires avec d’exquises broderies !
- Et des attaches dorées ! Je ne suis pas un Gryffondor !
- Eh bien métamorphosez-les ! »

Silence se fait pesant.

« Minerva les a ensorcelées, c’est ça ?
- Les petits lions dessus rugissent quand je tente une transformation... »

Et il faut souligner aussi mes piètres capacités en métamorphose. L’aveu flotte un moment dans l’air. Les vieillards perchés dans leurs cadres ont sagement opté pour une quiétude parfaitement stratégique. Un seul fulmine : Phineas Black n’a jamais été homme à se laisser dompter par une lionne, fût-elle écossaise.

« Albus, vous ne pouvez pas cautionner ça ! Cette harp… Mais arrêtez de rire, Albus ! C’est dramatique ! A quoi va ressembler le directeur s’il aff… Severus, faites-le taire !
- Si je le pouvais, voilà bien longtemps que je l’aurais fait, Black. Je ne mettrai pas ces robes Albus !
- Allons, Severus : vous allez la décevoir.
- Rien à faire !
- Vous devriez vous sentir flatté qu’elle songe à votre garde-robe ! »

Et c’est après cette veule fourberie, cette ignominie, cette lâcheté dans l’argumentation, ce chantage immonde, cet appel à l’empathie que l’on me vit descendre à l’étage des réjouissances, lèvres pincées, robes noires tourbillonnantes, brodées et rehaussées de ces foutus lions d’or. Si @Moira A. Oaks me voyait, j’en entendrais parler jusqu’à la fin de ma vie. Une seule photo et me voici damné jusque dans la tombe. Plutôt crever que de reconnaître l’exquise finition de cette mise !

Bougonnant sombrement, je laisse s’exhaler un soupir de lassitude. Une soirée avant les vacances, allez Severus, c’est pour la bonne cause. L’instigateur des réjouissances ne se fait pas voir dans la foule. Futé @Regulus Black, sans doute attend-il de faire une remarquable entrée… ou peut-être craint-il de me voir vitupérer toute la soirée ? Après tout, il n’a guère été épargné par mes réticences à voir l’événement naître et a fini par en superviser l’organisation une fois qu’il serait clair que – citation – « je ne m’occuperai pas de ces futilités » – fin de citation. La chose ayant été réglée en moins de temps qu’il n’en faut pour prononcer amortancia. Je louvoie, le pas léger, entre les tables et les élèves. La voix de la petite Black me vient aux oreilles : Potter sera-t-il des nôtres ? Merlin nous en préserve !

Les traits s’allègent pourtant lorsqu’un éclat d’émeraude liquide m’attire l’oeil. La rousseur caractéristique de Winnie s’est ornée pour l’occasion de la robe que j’ai peut être laissée à son attention inopinément à force de l’entendre pépier de joie à l’annonce du bal… Foutues fêtes de fin d’année ! Voilà que je me mets à devenir un papa gâteux ! Mais il faut reconnaître en tous cas qu’elle a de l’allure. Tandis qu’elle tournicote autour de la petite Nott, je sens mon coeur bondir de fierté. Le petit oiselet devient jour après jour un majestueux phénix. Il faudra que je trouve le courage de lui parler de cette histoire d’adoption, un jour.

Pensif, je n’ai pas vu de suite la petite silhouette tristement recluse dans son coin. @Eirian Almasdóttir me saute aux yeux, maintenant, la mine basse, l’oeil déçu. Sa mise est simple, son air défait. Je m’attendrais presque à la voir pleurer. Soupir bref. Dans quoi je m’engage encore, moi ? Je note ses pieds nus et le grand corbeau sur son épaule. Un point de désaccord avec son foutu oncle : Un hibou ? Qu’il avait braillé Et pourquoi pas un raton laveur ? Chez nous, c’est les corbeaux, vous avez quelque chose à y redire, l’hermétique ? Entre ses lèvres, l’appartenance à l’Ordre d’Hermès avait sonné comme une insulte. Me voici à côté de la table des victuailles près de @Winnie Carrow et @Remy Nott désormais très affairée près du buffet. La paume s’égare sur l’épaule de Winnie le temps d’une brève accolade chaleureuse. Tout le monde sait qu’elle est ma pupille. Il faut croire que je l’ai vociféré à Potter suffisamment fort aux portes ouvertes lorsqu’il s’est avisé de la suspecter. Le murmure flotte dans l’air près de l’oreille de la jolie rousse.

« Tu es magnifique Winnie, profite bien de ta soirée. »

Un peu plus fort.

« Bonne soirée à vous aussi, Mademoiselle Nott. »


Les doigts crochètent une infusion glacée au citron, courtoisie des elfes de maison, et me voici reparti vers la petite islandaise déprimée. Non mais vraiment… dans quoi je m’engage encore ? Me voici penché près de l’enfant, le verre d'infusion au citron glissé entre ses petites mains tremblantes.

« Pourquoi ne pas venir à une table boire quelque chose, mademoiselle Almasdottir ? »

Est-ce que j’ai une gueule de garde-mômes, sérieux ?


1009 mots

Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : EVENT #8 | MERVEILLES DE NOËL - Page 2 190218090309833479
Mer 10 Juil - 22:29
Mais qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Ou plutôt, pourquoi restait-elle dans un coin à observer cet étrange manège sous ses yeux ? Le spectacle n'était que plus grisant et rien ne semblait rehausser l'ombre d'un sourire sur le petit minois d'Eirian. A dire vrai, aucune émotion positive étirait les traits de son visage et son teint porcelaine semblait s'être rembrunis d'une morosité douloureuse. Plus ses camarades se pavanaient devant elle et plus l'enfant ressentit l'aigreur de son estomac lui remonter l’œsophage. C'était donc ça, un bal de Sorciers ? Malgré le fait que ça ne soit que le début de la soirée, qu'il y aurait peut-être d'autres événements pour agrémenter ce phénomène dansant, la jeune Verbena estima en avoir assez vu. Cela ne servait guère de rester et de tout évidence, de sa tenue hivernale traditionnelle, elle ne faisait qu'attirer l'attention, attisant par la même occasion messe-basse à peine dissimulée. Colère dans le coeur, dégoût dans la gorge, la fillette s’apprêtait à faire demi-tour, à retrouver son petit cocon dans la salle d'étude runique, mais une grande silhouette sinistre et bien familière s'interposa dans son délie de fuite. Surprise, ses petites mirettes rondes dévisagèrent le Grand Directeur comme s'il venait d'apparaître sous son nez par magie. Faut dire qu'elle fut tant distraite par son observation de dégoût du Grand Hall qu'elle ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était approché d'elle. Encore moins pour lui tendre une boisson citronnée toute fraîche.

C'est Eirian, Monsieur Severus.

Mais rien. Cette petite pique, cette rectification que la jeune Poufsouffle gardait toujours pour son Directeur favori, cette taquinerie fard de leur duo, ne s'exprima par aujourd'hui. Les lèvres étaient scellées. Ses petites mains serrèrent le verre entre ses doigts. Elle dévia finalement son regard, tête rentrée entre ses épaules, comme mal à l'aise. Voir intimidé au vu de ses joues qui se rehaussèrent d'un teint un peu plus écarlate. Elle prit une grande inspiration, se ré-adossant contre le mur tandis que son regard se posa sur les tables à victuailles en question prises d’assauts par une horde de Sorciers tout luxueux.

Pourquoi faire... ?

Elle avait murmuré ces mots, faisant tourner doucement son verre d'une grise mine.

Ce n'est pas ma place...

Elle but alors une grande goulée de son infusion, comme un ivrogne cherchant à noyer son chagrin. Elle vida la moitié de son verre d'une traite, l'acidité du citron faisant à peine tressauter sa frimousse. Le silence s'installa doucement, le temps qu'elle observe encore tous ces gens s'affairer dans la Grande Salle, le regard rivé et vitreux, comme perdu dans ses pensées. Sa voix semblait absent aussi :

Ce n'est pas moi... Ça... Vraiment pas moi...

Eirian leva enfin son regard sur son Directeur, une once de chagrin et de détresse dans ses iris. Elle semblait chercher ses mots difficile à aligner, cherchant à mettre des mots sur tous les sentiments qui se bousculaient dans son coeur et les pensées qui s'entassaient dans son esprit.

Je suis pas comme elles... comme eux... Et... Et... !

Elle eut comme un râle, jetant sa tête en arrière avec une pointe de colère. Elle avait vraiment du mal à s'exprimer.

Mais regardez-les ! Regardez-moi... Vous trouvez que je suis... comme ça ? Comme ces filles ? Avec des beaux bijoux, des belles robes, qui brillent et tout... raffiné ? Je me suis... J'ai eu très mal... Parce que depuis qu'elles ont entendu pour le bal... Elles n'ont pas arrêtés ! A se préoccuper de quelle robe il fallait mettre, quelle robe allait à leurs yeux, quelle robe les rendait plus belle, quel maquillage mettre, est-ce qu'il fallait que ça ressort les yeux ou la robe, quel vernis à ongle à mettre, quelle coupe de cheveux... Et le pire ! Les pires sont les plus grandes ! Elles n'ont pas arrêté de parler de garçons ! De quel garçon inviter ! Comment l'inviter ! Et puis elles se préoccupaient car elles n'osaient pas demander à un garçon et puis elles étaient vulgaires aussi parce qu'elles étaient jalouses parce que d'autres filles ont eu le garçon qu'elles voulaient ! Et puis aujourd'hui, tout le monde était content, elles se faisaient belles, elles étaient pressées d'y être et elles n'ont pas arrêté de glousser et de s'amuser !

Heureusement qu'ils étaient dehors de la Grande Salle et que le couloir étaient quasi déserts, quoi qu'il y avait quelques retardataires qui observaient le drôle de duo avec une mimique intrigué. Nouveau soupir d'Eiran, qui se massa les tempes ; la migraine semblait venir mais ça faisait du bien de sortir un peu ce qu'elle avait au fond d'elle. Un peu plus légère, elle reprit cette fois d'une voix posée et morose :

C'est pas moi, tout ça... Je ne me fais pas de soucis pour ça... je m'en fiche de ce genre de soirée et des garçons... Je m'en fiche d'être belle et de porter une belle robe et de beaux bijoux... Vous savez que ma famille est pauvre... et... Et je n'ai pas grandi dans... ça... le matériel et le luxe... C'était tellement... Difficile à imaginer pour moi... Imaginer qu'on peut vraiment se prendre la tête pour des trucs aussi... débiles et futiles... Moi je me préoccupe de l'Hiver... Quand je vais rentrer chez moi demain... Est-ce que je vais avoir froid ? Est-ce qu'on aura assez de bois pour le feu ? Est-ce que nos réserves vont suffire cette année ? Est-ce qu'on va avoir assez de blés ? Ou de tisanes ? Est-ce que mes Mamies vont survivre ? A chaque Hiver, elles souffrent à cause de la vieillesse... Et j'ai peur qu'elles meurent cet Hiver... Est-ce que les bêtes vont nous laisser tranquille ? Est-ce qu'on va encore perdre notre bétail ? Est-ce que les bêtes vont nous en manger ? Mais on a besoin de nos moutons pour survivre... Qu'est-ce qu'on va devenir si tous nos mâles disparaissaient, on aura plus de naissance et sans ça, on aura plus de viandes, de cuir ou de laine...

Silence. Inspiration profonde. Il fallait calmer l'angoisse qui montait. Elle caressa alors son corbeau rester à ses côtés et bien sage. A son geste affectueux, il poussa son cri qui eut l'effet d'un baume au coeur pour la petite.

Ragnhild dit que je suis trop jeune pour me préoccuper de ça... Mais... Voilà... Moi je me préoccupe de ça... Je ne suis pas comme elles... Je m'en fiche du bal... Il y a plus important... et... et... Je ne sais pas pourquoi... Mais ça me fait mal... d'être différente... trop différente... J'ai l'impression... Que c'est grave d'être différente... Ils se moquent de moi... De ma tenue... Il y a même des filles qui m'ont dit que j'étais qu'une sauvage...

Eirian chercha à croiser son regard, comme si elle cherchait un peu de réconfort en lui, tandis que ses yeux semblaient s'humidifier de larmes.

J'aime ce que je suis... Vraiment... Mais je voudrais être... moins seule...

Et elle porta son verre à ses lèvres, vidant définitivement son contenu. Elle soupira, de soulagement. Parce que ça faisait du bien au corps comme à l'esprit. Elle récupéra la tranche de citron et le donna à son Corbeau. Un coup de bec pour lui retirer de ses doigts et ses serres s'en saisirent, picorant la pulpe du fruit dans un croassement intéressé. Enfin un sourire apparu sur le visage de l'enfant.

Heureusement que Muninn et là... Et vous aussi, Monsieur Severus... Ma vie ici serait... un enfer sans vous...

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Dim 14 Juil - 16:04
Ambiance édulcorée


‘Un vrai petit brontosaure !’ Elle émoulait d’une concise lorgnade la gargamelle crevarde de son amie. La châtaigne flattait son gosier avec malacie, ébranlant sa muqueuse sans pudeur. Un frémissement de frivolité soulignait l’ourlet carminé de son suçoir.

L’effusion avec laquelle elle touillait sa péninsule contre son palais était attendrissante. Remy était vraiment croquignolette. Motivation d’agacer son blaireau rondement abecquée. « Ah bon ? Excuse-moi d’avoir sous-estimé ton endurance. Les perles de sueur sur ton front et le brandillement de tes lèvres devant le buffet m’ont sûrement trompée (…) »  Son bec caquetait de quolibet. « …ainsi que l’affriolant concert intestinal dont tu nous fais grâce… »  Gloussement turlupin devant les borborygmes viscéraux du criquet. Ses lèvres se déployaient sur un finaud sourire. « Allez, je parie que tu t’es faite remonté les bretelles par un professeur pour ton rondelet appétit ? Le mensonge n’est pas une qualité propre aux Nott.  »  Son pouce et son index se conciliaient dans mâtine pincette de pommette.  

« T’es mignonne quand tu boudes… gonfle un peu plus les joues pour voir si tu t’envoles ? »  Emmouscaillée son amie était vraiment une récréation. Ce peloton de mignonnerie inoculait involontairement l’affection. Trouvaille papelarde débuchée du repli de sa robe. Des cookies s’étaient naufragés entre ses phalanges, qu’elle hérissait tendrement sous la truffe de Remy. « Tiens mon petit blaireau d’amour, ça devrait consoler un peu ton estomac… » Comme d’accoutumé, ses épuisettes étaient toujours farcies de lichouseries. ‘Que ne ferais-je pas pour mon croquignolet petit gargantua ?’ « La dissonance de ton gargouillis ne colle pas à la musique ambiante, mon chaton… »

Son amie lui transperçait l’horizon sur la lilliputienne perspective d’@Eirian Almasdóttir. Elle avait déjà appréhendée le myrmidon dans le faubourg des blaireaux lorsqu’elle venait asticoter Remy. « Il me semble…C’est vrai qu’à côté d’elle, tu parais presque bouillonnante de joie…  ça me donne envie d’aller lui faire un gros câlin… » Perméable à l’atrabile d’un semblable, d’autant plus d’un mignard crapoussin, Winnie endurait, l’espace d’un laps, un froissement de mansuétude.

Winnie riotait devant les quelques bouchées friandes que Remy dilapidait dans son igue buccal. Elle s’attelait elle-même à ragaillardir ses papilles avec un sirop de cerise soda. « Il faudrait aller prévenir les elfes de prévoir les bouchées double avec toi… » ‘Elle ressemble vraiment à un hamster quand elle mange hihi’ Intime gouaillerie.

« Je n’en savais pas plus sur la chorale jusqu’à ce que je voie le chanteur Engel Bauer. Ça promet une ouverture pétulante ! Il me tarde de voir ça… Tiens, tu en as déjà entendu parler ? Vu ton intérêt pour l’actualité du monde magique, je crains une réponse négative… » Luctueuse fatalité pour son père devant l’incuriosité criailleuse de sa pouparde.  « Ses paroles prêtes à réfléchir…Je l’ai découvert en faisant la manche avec Pelagia… »  Oups !  S’induisait dans le relief de leur babillage son tuteur. La titillation amiteuse de son dextre sur son épaule l’amollissait d’une familière commodité. Gloussement ouaté devant son pas de clerc. Patenôtre pour qu’il n’ait rien ouï.  Lèvres descellées sur des flatteries rondement considérées. « Merci Severus ! J’aime beaucoup ta tenue aussi, même si j’ai bien l’impression qu’un tiers l’a choisie pour toi. Une collègue lionne ? » A priori, Remy n’était pas la seule qu’elle se plaisait à chatouiller. Ses piquantes mandorles considéraient avec application les attaches mordorées qui ajustaient Severus dans un agrément d’un genre…éloigné ? « Bonne soirée à toi aussi ! Préviens les elfes que Remy est dans la place. Le buffet ne fera pas long feu »  Rebondissement chineur. Elle ne pouvait qu’accréditer ses dires devant les mies qui ponctuaient les lèvres goulafres de son amie. « Et toi, inutile de me contredire. Ta bouche déborde de miettes !  Petit glouton ! »

 

(646 mots)


(c) AMIANTE

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Mer 17 Juil - 21:56

Vous savez, il y a des moments que l’on trouve idiots. Inutiles. Ces moments où on se dit qu’il vaut mieux rester à l’écart, seule loin des autres. Pour éviter le monde réunis dans un seul et même endroit. Pour éviter le bruit qui résulte. Pour éviter la chaleur, le labyrinthe que forme les corps des inconnus. Le bal de Noël est un de ces moments-là. Un moment où les élèves autant que les professeurs sont excités à l’idée de se rejoindre faire la fête, parés de leurs plus beaux vêtements. Tant de joie, de sourires, de rires et de cris joyeux. Tant de gens réunis. Des inconnus pour la plupart. Ce n’est pas moi qui vais connaître du monde là-bas. Ce monde qui semblait préparer la fête de Poudlard depuis bien longtemps déjà. Il y a eu l’arrivée de la neige dehors, les jeux des élèves dans ces flocons que j’ai rapidement observé un jour de promenade dans le parc. Puis dans les couloirs de l’école se sont élevées les voix des élèves qui se demandaient entre eux ce qu’ils allaient faire. Les vêtements qu’ils allaient porter, les gens avec qui ils iraient à ce bal. Ensuite sont apparus des statues de glaces et des jolis sapins bien décorés. Le seul point bien positif de la fête : les décorations. La beauté de l’hiver. Le rêve qu’apporte les gouttes d’eau glacées chutant du ciel et se posant sur le sol, les toits, les branches des arbres…

Mais c’est bien le seul point positif de la fête. Entendre tout le monde en parler, ça commençait à être exaspérant. À part les décorations, c’est tout ce que je vois d’intéressant. Bien sûr, on est tous différent. C’est leur choix d’aimer le bruit. Les blablatages incessants de chacun qui se mêlent dans la tête. La chaleur qui se dégage de la joie et de l’excitation. Moi non merci, ça n’en vaut pas la peine. Les couloirs se vident uns à uns, le calme revient dans ces endroits d’habitudes pleins, les élèves allant dans leur dortoir pour se préparer. C’est à la fois étrange et curieux. Les élèves vont se parer de leurs vêtements parfois simplement achetés pour l’occasion. Ils partent se coiffer, juste pour ce bal. Quelle idée. Utiliser de l’argent et du temps juste pour ça… Pour moi c’est idiot. Rien ne vaut les vêtements habituels, plus confortables que tout. Mais je ne peux point juger ça, alors je me contente de les regarder retourner dans leur dortoir respectif en silence. Et pendant qu’ils se préparent, je pars me promener. J’aurai pu aller au dortoir pour les observer se préparer, mais ça aurait certainement paru plus qu’étrange. Je préfère aller mettre mes pieds dans la neige, perdue dans mes pensées qui ne servent qu’à me faire réfléchir. À quoi ça sert ? Pas de réponses. Je n’ai jamais participé à ce genre de fête. En fait je ne sais même pas comment ça se passe. Comment s’est organisé. Ils ont dû tout changer, sinon les élèves vont être encore plus serrés. L’envie de savoir, d’avoir des réponses, est plus forte que tout, et l’envie d’y aller arrive avec. Est-ce vraiment important ? J’imagine oui.

Dans un soupir je rentre dans le bâtiment. Avec deux options. Aller au dortoir me changer, ou aller directement dans la Grande Salle. Un regard vers mes chaussures enneigées et je hausse les épaules. C’est fait pour ça le sol, non ? Mes pieds tapent un instant par terre pour se débarrasser de la neige accrochée aux chaussures. En pull et pantalon pour quelqu’un qui ne veut qu’observer dans son coin les autres, c’est pas mal. D’un pas décidé je rejoins la Grande Salle. J’ouvre la porte, et celle-ci derrière moi se referme. Et autant dans ma tête que à voix basse je lâche un «Wouaw» impressionné. Positivement comme négativement. J’arrive certainement en dernière, vu que ça a commencé depuis un petit moment. Élèves comme adultes sont réunis par petits groupes qui bavardent plus ou moins joyeusement. Leur voix s’élève dans la salle dont les tables ont disparues. Envolées, évaporées. Pour laisser de la place à un endroit argenté entouré de jolis sapins et d’étranges fontaines. Curieuse et surprise, je continue mon observation, appuyée contre le mur juste à côté de la porte. Si je veux fuir, je n’aurai pas à traverser toute la salle. La table des professeurs a été retirée elle aussi pour laisser place à un buffet de nourriture et de boissons. Je soupire en faisant glisser mon regard sur les visages des gens. Inconnu, inconnu… Ah, le professeur de sciences moldues est là, lui aussi, bavardant avec une dame inconnue. Au loin la petite sorcière Eirian, et qui marche tranquillement dans la salle la Serdaigle que je connais du cours. Je pousse un nouveau soupir. Je ne connais pas grand monde, et ça je le savais. De toute façon dans ma tête, il y a peu de monde dans la case "connaissance". Vraiment très peu. Donc de mon coin qui n’en n’est pas vraiment un j’observe les gens et les décorations. Je pourrais aller manger, mais il me faudrait m’éloigner de la porte, ma sortie de secours. Aussi je reste là, à observer silencieusement. À essayer d’écouter, bien que je ne comprenne rien par le mélange de toutes les voix.

887 mots

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Sam 20 Juil - 11:22




















 ❝ YULE ❞

Event Poudlard




   Tu discutes un petit peu avec des amies, mais bizarrement, l’humeur n’y est pas vraiment. Elles parlent toutes de ces garçons de vos âges ou un peu plus vieux qu’elles voudraient voir les inviter à danser. Et toi, tu t’en fiches. Ce n’est pas que certains n’ont pas réussi à se frayer un chemin dans ton coeur, non, c’est plutôt que pour le moment, ce n’est pas quelque chose qui t’intéresse spécialement. Tu as eu une pléthore d’invitations et de propositions de cavaliers, mais ça ne t’intéresse pas des masses. Alors tu laisses tes yeux vagabonder dans la salle, et soudainement, tu la vois. Une petite fille toute mignonne dans sa robe bleu nuit qui se tient au milieu de la salle en regardant du côté des professeurs. C’est une fille de prof, comme toi, et pourtant tu n’as jamais parlé à @ATHÉNA P. SELWYN ! Incroyable ! Pourquoi n’y as-tu jamais pensé ? S’il y a bien quelqu’un avec qui tu devrais pouvoir t’entendre, c’est elle, non ?

Tu t’excuses auprès des copines, et tu te diriges vers elle. En l’approchant, tu te rends compte qu’elle n’est pas très grande. Vous avez deux ans d’écart : tu étais aussi petite quand tu étais en première année ? Tu n’en as pas vraiment souvenir. Tu déambules joyeusement jusqu’à arriver à côté d’elle. Tu tapotes sur son épaule avec gentillesse.

« Hey ! »

Tu te sens un peu mal à l’aise, mais tu as vraiment envie de faire sa connaissance. D’habitude, ce sont les gens qui t’abordent, et pas l’inverse.

« Bonsoir ! Moi c’est Edwa Black, tu es Athéna Selwyn, pas vrai ? »


Oui, tu avais frémis en entendant son nom à la répartition, croisé les doigts pour que la fille de la célèbre alchimiste finisse à Serpentard. Mais non, Serdaigle. C’est pas grave, tu les aimes bien, les Serdaigles. Ce sont des bons compagnons de travail, des gens sympathiques pour la plupart. Contrairement à l’idée reçue, être à Serpentard ne fait pas de toi un monstre. D’ailleurs, tu as une robe bleue pâle et non verte, si c’est pas un signe, ça !

« Ça fait de nous des cousines très élognées, je suppose ? Toutes les familles de sang pur de Grande Bretagne finissent par être apparentées si on remonte assez haut. Tu te plais à Poudlard ? Tout se passe bien ? »

Oui, parler et poser des questions, c’est aussi une façon pour toi de te rassurer. Quelque part, tu mènes la danse en agissant ainsi. Mais tu sais qu’il va falloir te calmer, alors tu attends ses réponses avec un sourire chaleureux. Tu es vraiment intéressée par ses réponses. Ce bal n’a pas grand intérêt pour toi, alors autant faire ce que font les adultes à ces occasions : boire, manger, danser, et discuter. Tu as commencé par la discussion, mais tu désignes les tables plus loin, non loin de @BIANCA H. SELWYN et @LEMONY ANDERSON qui semblent pris dans une grande discussion, à ta plus parfaite surprise.

« Quelque chose à boire ? »


   



:copyright: Code de Phoenix O'Connell - 509 mots

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Ven 26 Juil - 16:51
MERVEILLES DE NOËLEvent Général


Une foule hétéroclite envahit la Grande Salle, s’extasiant sur le faste et la beauté des décorations festives. Les elfes de maison, bonnets de lutin vissés sur leur tête, se faufilent entre les convives avec des plateaux surchargés de boissons et de vivres. Les conversations vont bon train, et très vite, les élèves en viennent à spéculer sur les couples qui vont se faire et se défaire au fil de la soirée, sur les groupes musicaux qui vont mettre l’ambiance entre les murs du vieux château, et sur l’identité du mystérieux organisateur. Ce dernier se cache en coulisse, occupé à gérer la suite des évènements.

La jeune @Edwa D. Black peut souffler, son père n’aura guère le temps de se soucier de ses affaires le temps des festivités. Et que se rassurent tous les invités, il a été prévu assez de provisions pour que  @Remy Nott ne parvienne pas à tout engloutir dans son goitre abyssal. Les jeunes filles s’extasient devant les robes de leurs camarades et les félicitent pour leur choix de cavalier, tandis que les garçons se vantent d’être parvenu à inviter une beauté et d’espérer la faire valser jusqu’à l’heure des slows, où le rideau tombera sur le baiser final. Avant que ne débute le bal à proprement parler, se joue le ballet des hypocrites. Le malaise éprouvé par des âmes simples et pures est compréhensible, peu habituées au jeu subtile des vanités exposées. @Eirian almasdóttir n’a pas fini d’être en peine, car ce qu’elle perçoit n’est que le reflet modeste de ce qui se joue dans les réceptions des Grandes Familles sorcières, ou au sein du ministère de la magie. Les plus jeunes ne sont pas à leur aise, tandis que les aînés profitent de l’occasion pour se faire bien voir. Bientôt, ils auront à jouer dans la cours des adultes et l’évènement est propice à s’exercer aux mondanités.

Soudain, les lumières changent, l’ambiance se tamise. Un groupe de jeunes élèves grimpe sur l’estrade, en uniforme gospel pour l’occasion. Les plus jeunes élèves de la chorale de Poudlard se sont portés volontaires pour des vocalises en public. Ils tremblent, sont effrayés. Mais quand la musique s’élève et qu’ils commencent à chanter, le trac s’envole et le bal est officiellement ouvert. Les chansons s’enchaînent, d’abord douces, puis de plus en plus dansantes, pour finir sur un air endiablé. Enfin, la dernière note, presque héroïque, clôt la prestation des débutants sous les applaudissements, chaleureux ou polis, de leurs condisciples.
La piste de danse s’éclaire, invitant les couples à s’y rendre. Une ambiance plus énergique se créée, pendant qu’un premier groupe joue une musique pop et acidulée. Les filles adorent, les garçons font tourner leurs robes tandis que les autres les observent d’un œil amusé en grignotant quelques bouchées.  
Heureusement, Célestina Moldubec a décliné l’invitation à venir chanter (a-t’elle seulement été invitée d’ailleurs?). Ses chansons d’amour ne viendront pas écorcher les oreilles des esseulés et des cœurs brisés.

Chuchotements parmi la jeune foule, tressaillements enthousiastes, l’ambiance devient électrique. Quelques élèves assurent avoir aperçu des membres du groupe Reißen traîner dans les parages. Les ragots sont donc vrais et c’est à qui se rapprochera de la scène pour mieux profiter du spectacle. Le groupe est controversé, mais c’est cela qui plaît tant à la jeune génération. Quelques regards amusés ou inquiets fusent en direction du directeur. Mais s’ils sont là, c’est bien qu’ils ont la bénédiction de @Severus Rogue.

La soirée commence à prendre une tournure rock’n’roll, les esprits s’échauffent. Une impression que tout peut arriver s’installe dans toutes les têtes.

Amusez-vous, jeunes gens de Poudlard. Montrez donc à tous ce que c’est de s’amuser.
Ce bal est pour vous !

Les Aurors ont l’air plus pincés que jamais. Ils connaissent le groupe, ils ne perçoivent pas sa présence d’un œil amical. Ils deviennent fébriles, au point de renforcer leurs rondes. Ils espèrent qu’il n’arrivera rien.


L'event est ouvert aux élèves et membres du personnel de Poudlard, ainsi qu'à cet étrange groupe de musique à la mode Reissen... pour le plus grand malheur du Directeur !

Comme toujours, vous pouvez poster autant de fois que vous le désirez !




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