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incendiaire (ft ron)
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Mar 12 Mar - 7:55


INCENDIAIRE

C'est un univers morne à l'horizon plombé, où nagent dans la nuit l'horreur et le blasphème.

Céleste Noir.
Virginal symposium.
Qui crache son immaculé curare, qui accouche de gamètes blancs sur sa tellurique croutade. Au vestibule de l'hiver, l'horizon se nappe d’un ophite chlamyde et rote frigorifique zéphyr. Climat belliqueux, baron sanglant, virtuose de mille tombeaux. N'est-il saison plus poétique? Du haut de son échine fuselée, saucissonné sous négrillonne casaque, Drago déguste goulées d'acier. Frissons dégueulent à l'humble épaisseur des soieries. Qu'elle maladresse d'oublier tricot d'écharpe un soir de tohu-bohu hivernal. Vermillon au gosier comme à la truffe, les phalanges blotties dans les épuisettes de sa gabardine, le marmoréen crotale serpente entre boutiques closes et tintamarresques gargotes. Dans le gouffre de ses jabots, porcif de mornilles claque contre la pulpe des doigts, impatients d'être dilapidés dans moult peccadilles. Qu'allait-il bien pouvoir faire? Creuser l'ennui en rebroussant panards jusqu'à chez lui? Risquer anicroche en boutant la première herse de taverne? Ventricule bahute pour ducasse, bobèche se dégrossit d’un caprice alcoolique. Dilemme factice, gré draconien tavelle sous l'épiderme.

D’ordinaire disposé à pictonner whisky dans son vierge sérail, c’est la solitude qui gangrène l’ogive, les humeurs qui coraillent l’encéphale. Depuis l’épouse fossoyée sous funeste granit, floculent ichor et micmac, mouchette entropie sous toison carmélite.  Une écume de noirceur, un mucus de rancune. Drago vibrionne sous bancroche pénule. Au besoin de ripailles et de gouailleries, d’éluder Maufait accouché de ses entêtés martels.

Que le diable le patafiole !

Ainsi baguenaude t’il jusqu’au berceau de coquards et d’arsouilles. Une vétuste bicoque coincée entre boutiques ensuquées. Dans la veinule enneigée, l’ophidien miroite topazes aux lueurs crachées des lucarnes. Il avait besoin d’évasion. Ou plutôt de picole. Oh oui... une outrance de tord-boyaux, une pléthore d'éthanol pour étriller mânes logés dans la caboche.

C'est décidé!

Se débroussaille t’il du kaolin fanum pour s’ouater dans la chaleur putride. Faguenas de gnôle, ovations graveleuses et fumet de bidoche trouillotent le théâtre des almes ribotes. Habitué depuis peu à ces bénignes frigousses qui se macéraient de temps à autres en impétueuses pautonneries, il s’intronise à une table occupée, réalisant le vulgum pecus en excès, les noctambules par dizaine. Il n’était pas seul à débusquer compagnie. Presque tous ici coqueriquent avec liesse et cuistrerie, avec l’appétence d’éventer férines chimères, de panser blessures viscérales.

L’oiselet pose croupion sur siège branlant, bien débonnaire, peu soucieux de démembrer curios sur sa personne. Car ce n’est pas Drago Malefoy qui s’acagnarde dans la véreuse pénombre, mais une binette inconnue. Une gueule larronnée d’un cheveu détroussé sur un véniel moldu. Un jeune homme qui poulopait dans son sillage, pas mochard ni bellâtre. Métisse bobine clôturée par boucles d’ébènes. Un air canaille, une dégaine effilée. Alors, l’impulsion d’un instant, s’est-il fait fugace maraudeur en dessouchant subtile empreinte du pèlerin débauché dans la brumaille nocturne. L'épice capitale pour agrémenter polynectar gobeloté quelques minutes plus tôt. Précieux, coûteux, nectar soutiré à ribaud castor, grossiste vivotant dans l'Allée des Embrumes, parasite de l'humanité, requin du marché noir. Un saligaud bien utile à l'occasion. Picaille contre potions. Silence contre silence.  

Le voici donc à godailler, une chope de Whisky Pure Feu en main, à se laisser chaperonné par peccables gaillards. Mofette flagorne museau, gosier s'emboucane des flots de rogomme. Pécule sur table, le jeune corbac s'humecte babines dans la griserie passagère. C’est bon enfant. Jeu de dé, jeu de cartes, giron de hasard, chrématistique badinage. Où rares palpent Crésus, où moult vagissent mouscaille. Et il rigolboche, et il se gargarise d'opulence et de ruine avant que la première baigne n'éclate à la table voisine. Nouveaux s'encroûtent au groupe, quêtent oisiveté, distraction. Entre gouapes et coquebins, le sang bleu ne réalise familier à proximité, rousseur éventrée, blondeur criarde.

« Par la barbe de Merlin, une autre partie! »

Papelard roquentin bruisse aigreur et cogne du poing sur l'anfractueux chêne. Séant voisin, Drago cambre échine lorsqu'une hirsute patoche vient astiquer sa tignasse dans un élan de camaraderie. Génétique aristo, lent affaitage à la paysannerie, nobliau devait s’amnistier de ses amphigouriques pastiches. Alors il hogne le petiot, comme un beau pétrousquin. Adhère nouvelle partie avec poignée d'acolytes.

Flamel, croquignolet boursouflet, se fait discret contre le gosier de son propriétaire. Moumouth blanche se pelote dans le cou du jouvenceau, peu
à l'aise des ribotes sorcières. Chaleur contre carne, présence lénifiante, Drago gringotte taquineries à son cochonnet, sans sans oublier la partie en cours.

725 mots

code by bat'phanie

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Jeu 14 Mar - 22:52
incendiaire


La poudre qui lui saute au visage, qui ne laisse résulter qu'une toux passagère. Réponse négligée du rouquin qui ignore encore que sa tignasse cherche à clamer une autre appartenance que celle qui est sienne au clan Weasley. Même déchiré. Il chasse les dernières particules d'une main, et peste allègrement contre cette machine défectueuse. Parce qu'elle ne peut que l'être, n'est-ce pas. Il lorgne malgré tout vers la vitre, comme inspiré par un instinct mystérieux, et laisse un rire jaune s'esquiver de ses lèvres. Il s'empare d'une mèche de ses cheveux, vérifiant la pâle blondeur qui recouvre son crâne, levant les iris vers ce qui autrefois était roux. Il n'en revient tout simplement pas, de dos, il n'a plus l'air d'un Weasley, mais bel et bien d'un Malefoy et ça lui hérisse le poil. Pas qu'il les déteste... mais il n'en a jamais été bien loin, planant vers cette rancœur qu'il voue à l'héritier du nom. Méfiance tant vis-à-vis du père, que de la mère, sans oublier le fils. Il n'a jamais cherché, ni même voulu leur ressembler d'une quelconque manière, fier de ses propres origines, du nom qu'il porte. Si cela a pu être difficile à une période, il n'est à présent rien de moins qu'un Weasley. L'un de ceux ayant combattu pour une liberté qu'il a l'impression d'être bafouée tant par la femme qu'il aime que par ce "meilleur ami" qu'il ne reconnaît plus. Et qui à cette seconde douterait sans doute de l'alliance qu'il s'apprête à réaliser s'il l'apercevait avec cette tignasse blonde. Une carte apparut, donnant les règles, trois journées à subir ça. Seulement trois et déjà beaucoup trop. Il soupire, se tourne vers le vendeur, demande s'il y a moyen... mais non. Bien sûr que non. Un peu comme les blagues des jumeaux autrefois, ou l'effet vieillissant de la coupe de feu, il n'y a plus qu'à assumer. Et pour ça, il a besoin d'un verre.

Weasley ? s'exclame un comparse qui l'aperçoit à l'approche de la gargote. Ne le reconnaît tout d'abord pas, puis y revient, les traits trop familiers pour passer à côté. Il éclate de rire, se moquant ouvertement de l'ex rouquin qui lève les mains en signe d'impuissance. Et quoi, t'as décidé de te faire adopter par les Malefoy ? qu'il lâche, laissant un demi-sourire sarcastique déformer les lèvres du Weasley. « Merlin s'en retournerait dans sa tombe ! » Ainsi que toute sa famille. « Je crois plutôt que c'est un complot de Zonko parce qu'on leur fait concurrence. »  Chance frelatée qu'il affirme sans honte vis-à-vis de l'un de ses compagnons de bar qu'il a l'habitude de croiser lorsqu'il vient à Pré-au-lard. Mais surtout accusation infondée, il est loin d'être le seul à s'être pris un mauvais sort. Il aurait dû penser à installer ce genre de machine. Mais il manque d'inspiration. Et puis, les véritables inventeurs étaient les jumeaux... aujourd'hui, il n'y a plus que George, et il est aux abonnés absents. Loin s'en faut, Ron continue à diriger la boutique, à l'ouvrir jour après jour, à faire le job qui lui permet d'avoir un toit où vivre. Il ne sait plus vraiment au fond, à quoi bon avancer, comme si son univers avait éclaté, que son monde n'avait plus de sens. Il se rattrape à des chimères, il se cramponne à des illusions.

Et ils finissent au bar, dérives verbales, premiers verres qui se vident sur des conversations légères. Aucun sujet qui fâche, aucune véritable question. Ce n'est ni le lieu, ni l'endroit, ni la relation pour le faire. Il manque d'amis le rouquin depuis qu'il en a plus ou moins perdu deux. Il lui en reste, mais il en partage. Il en a trouvé d'autres, mais c'est différent. Il a le cœur qui saigne, la plaie qui refuse de cicatriser, et la rancune tenace. Cervoise sorcière aux lèvres, il ne voit que des visages familiers, et d'autres qui ne le sont pas. Mais aucune gueule qu'il désirerait éviter. Il se lève, s'approche au premier coup d'une table voisine, mais gagne celle qui semble avoir fini une partie de son jeu sans que cela dégénère. Il flâne, quasi inconnu.

Malefoy ! clame pourtant celui à la main adroite qui cherchait à froisser les cheveux de Drago l'instant d'avant, en accrochant le visage de Ron avec cette chevelure trop pâle. Interrompant momentanément la partie. Paracelse soit pendu, on y croirait presque ! Et ce que ça commence à lui courir qu'on ne cesse de le lui faire remarquer. L'idée de vandaliser la machine dans la nuit le taraude douloureusement, alors qu'un fin sourire ironique nargue ses lippes pincées. Mime de chapeau éphémère d'une main qui mouline l'invisible. « Que veux-tu, le talent de la malchance. » Il ne se démonte pas le Weasley, mène sa cervoise à ses lèvres pour y dérober une gorgée. Le whisky suivra bien assez tôt. Et il se pose sur un siège voisin de celui dont il semble presque avoir emprunté l'identité, alors que la sienne est dissimulée sous une trogne inconnue. Il ne joue pas encore, scrute, esquisse un sourire amusé en se penchant vers un Drago méconnaissable. « Quand il bluffe, il se lèche les lèvres. » qu'il lui souffle dans un murmure, alors que l'autre s'insurge d'un Ron ! qui fait éclater de rire l'intéressé qui se redresse pour s'appuyer contre le dossier, en croisant les bras d'un air innocent, mais les lèvres moqueuses. Ca, c'est pour les cheveux.

code by exordium.


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Jeu 28 Mar - 20:42


INCENDIAIRE

C'est un univers morne à l'horizon plombé, où nagent dans la nuit l'horreur et le blasphème.

' Malefoy! '

Vivat corrosif.
Colite à l'échine, il oblique nerveuse carafe, poignarde vasouillardes prunelles vers l'embryon de voix. Impossible! Comment pouvait-on l'élucider sous métèque binette? Qui avait l'œil assez vif pour l'exhumer de son édénique bamboche? Tintouin viscéral mouline les entrailles, infuse myosine à foison sur châssis osseux. La plèvre ventile, le cœur panique. Même dans le sanctuaire des imbriaques courges, on parvenait à le discriminer du sauvageon cheptel? Dans l'incertitude et la névrose géminées, Drago épouse l'équipollente trajectoire du barbaresque glaviot. Sillonne calots, serpentent onyx jusqu'au dénominatif. Echoue sur gueule familière, look incendiaire. WEASLEY? SALAZAR! S'entaille d'un hoquet, crache gorgeon de bistouille comme lama bouche bée. Pauvre germain de banquette, désengourdi de son kief au crachin de gnôle brossé en pleine truffe. Zouave jure dans sa barbe.

« Bordel Rami, j'suis trempé! »

Rami, le substitut, le mensonge de plusieurs sorgues. C'est ainsi qu'il se fait appeler, sous obreptice identité, dans l'usufruit d'un autre mascaron. L'oriental merligaudier.

« J'sentais que t'avais besoin de t'hydrater »

Plus hurluberlu que l'originel, plus glaiseux que beau rupin, jolie arsouille décoche platine de sourire à l'ostrogoth lascar. Qui bougonne, marmotte borborygmes au regard de l'insolent petiot.

« Sers m'en une alors »

Et il obéit, dodine de la moelle et gravite calotte des doigts dessus la cime de burettes engourdies. Serveur rapplique, prends commande, retourne dans capharnaüm. Fanion d'armistice, emblème des rocambolesques amitiés, tafia à l'horizon du gosier s'évertuait à calmer moindres courroux. L'alcool maître, l'alcool comme alme mithridate des zizanies humaines.

Mais revenons à notre rouquemoute!
Quoiqu'anachronique sobriquet à l'horizon d'une indigeste blondeur.
Rocambole ou cacade d'un bravage? Éberlué, barbouillé d'un masque confus, Drago déglutit. La situation allait de mal en pis! Voilà que face de canard vient s'encroûter entre deux paires de flancs, dont l'un est sien. Déjà gainés comme culotte  serrée, le galbe des croupes se coudoyaient tour à tour dans un troupeau de vaches prêtes à l'abattoir. Quel malheureux random. Malheureux...ou étoile d'opportunité? Sous carnaval de feinte,  pourrait-il sans doute pigeonner l'étourneau, tisser confidence et défruiter secrets avoués de Potter? N'était-ce pas lui, prince des carottes, sultan des rousseurs, le plus à même de boire les carcasses d'ambition de son meilleur ami? Quoiqu'aux derniers potins, la concorde entre Potter et Weasley n'était plus au beau fixe ? Et ne parlons même pas de Granger! Le mariage émoussé avant l'heure a sut moissonner quelques fables.

« Vraiment? Je prends note… »

Anecdote larguée au vol. Une information précieuse pour dérouter le grand échalas. Coincé entre amphigourique rouquin et grand malabar, front suant, joue purpurales, l'ophidien travaille l'idée de mettre à profit son insolite posture.

« Ron c'est bien ça?  Rami, enchanté. Et si nous mettions une dérouillée à ce vieux bougre? »

Sourire bénin, gamète d’accortise. Tandis que vieille baderne houspille entre boucles d'ébènes, l'imposteur se surprend. Mascarade, théâtre virtuose avec lequel il se fagote. Pourra-t-il creuser jusqu'au noyau des aveux sans se faire pincer? Saura-t-il transcender les lois de l'Univers en manufacturant linon d'aménité avec le plus improbable des julots? Malefoy et Weasley. Weasley et Malefoy. Fabliau impossible.

« Suffit de comploter les morveux! »

Il sursaute.
Béotien octave, vandalesque haro pendu aux lèvres adultes. Doug le rustre, Doug l'ours. Le blason de la paysannerie! S'humecte t’il babines, dévoile chicots d'insolence dans les nervures de lumière, sous tungstène brûlant.

« On dirait que c'est le bataclan au ministère. Un vrai jeu du trône entre Potter et Malefoy. Prions que le ciel ne nous tombe pas sur la tête! »

POTTER
POTTER
POTTER

Pétrole aux veines, cancer aux synapses. Le populaire roulerait sur papilles dans un flot acide s'il ne s'évertuait à tromper pierrots. Parasite de l'humanité, qui berce fumées nocturnes, cauchemars sur l'édredon. Nombreuses fois a-t-il rêvé d’écraser cafard sous le cuir de ses godillots.

« Par Saint Barbe ! Ces pisseux du haut nous suce jusqu’à l’os ! Savoir que c’est un morveux pas plus vieux que mon gosse qui gouverne, ç’me fout la gerbe… »

Et ça braille à l’unisson, cogne chopine, renverse brandy dans l’ivresse et la dépression. Dans l’éclat des mornilles, qui roulent et s’empaument des fluides poisseux pulpant le bois.  Entre dés ou cartes, faites votre jeu et priez Saint-Frustin !

« Et toi, tu penses quoi de notre ministre ? »

Curiosité dédiée à Weasley, qui ignore l’émule côte à côte, bafoué par supercherie du polynectar. A l'orée d'une héroïque biture, bellot rousseau déliera t'il sa langue?  Se gargarisera t'il de quelques révélations ?

A t'il dit bellot?
Schnaps dans les veines, poison d'acuité, pensées en désordre.
Peut-être devrait-il s'en tenir à cette dernière pinte?

740 mots

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