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EVENT #4 | LA RAGE DU DRAGON
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Jeu 29 Nov - 13:09


Event #4 | La rage du dragon Les Participants -Accompagne-moi, comme ça tu verras enfin à quel point ton ancien collègue, des rouges et ors, a changé...

Sa phrase s'était voulue enjôleuse, mutine, presque aussi douce qu'une caresse, un véritable murmure. Un battement de cils et les lèvres du briseur de sort s'ôtaient de leurs positions privilégiées, aux abords de sa fonction auditive. Parole savamment dosée pour titiller son intérêt, l'explosif brun s'était mis à la toiser, cherchant au fond de ses prunelles son assentiment, par le biais d'une réplique positive. Honnêtement, Snejana hésitait encore, alors que ses pupilles déterminées, soutenait ces deux billes devenues inquisitrices. Était-ce réellement une bonne idée que de l'accompagner à une réunion de l'insurrection? Elle en doutait. Pourtant, il avait bien joué son coup en lui vendant l'invitation. Présente lors de ce rassemblement, au final si chaotique, la brune apprécierait de démêler le fond de l'histoire, surtout que le regroupement des euthanatoï y avait été mêlé, par la force des choses. Elle avait encore en mémoire l'enterrement de Jack Monroe, l'oncle de Pavel, auquel elle avait bien évidemment assisté. Reléguant ces réflexions à plus tard, la jeune femme finit par acquiescer, hochant la tête en signe d'assentiment. Un sourire ravi se dessina immédiatement sur les lippes de son vis-à-vis, qui lui lança dans une œillade, peu conventionnelle, l'heure et l'endroit de leur rendez-vous.

Devenue incartable, la zone sous la tutelle de la très charismatique Narcissa Malefoy ne se dénicherait pas d'un claquement doigts, il était par conséquent évident qu'elle aurait besoin de son passe-droit. Les heures passantes, elle s'était apprêtée alors que son esprit tournait sans relâche sur les dernières informations. Pour quelqu'un qui n'était en rien fasciné par ces entrelacs politiques, elle s'y était plutôt intéressée ces derniers jours, à son grand damne. Ou en tout cas, elle avait suivi les unes successives des journaux. Journaux bien évidemment à la solde du ministère, ce qui rendait le point de vue écrit, à sens unique, accusant les Malefoy d'attentat et de tentatives de meurtre. Alors qu'au final, c'était eux qui avaient perdu un membre de leur filiation et n'avait pu participer à sa mise en terre, officiel début de deuil. Observatrice silencieuse, elle espérait en découvrir le maximum, parce que d'un point de vue purement pratiquement les deux camps pouvaient avoir des raisons de mettre le feu aux poudres. Prenant un air détaché, même si son accoutrement restait sobre, elle se positionna aux côtés de son collègue, tandis qu'une masse compacte de convives rejoignaient petit à petit l'assistance. Défaut professionnel oblige, ses pupilles réactives scrutaient les alentours. Ombre silencieuse, la britanno-suédoise adorait cette sensation de passer inaperçus, alors que des visages connus apparaissaient : La sœur de la défunte, dont la silhouette amaigrie parlait pour elle, le medicomage qui l'avait soignée, lors de sa rencontre hasardeuse avec une plante, Georges Weasley, le directeur Rogue, ou encore l'homme qui avait ôté la vie à l'un des leurs, le vampire.

Son regard scruta dans cette direction plus longtemps que prévu, comme effrité, avant de revenir sur les paroles échangées. La maitresse de maison, digne malgré les évènements survenus, lançait le débat, sous une vraie affliction, ou du moins elle avait tout du réel. Était-ce l'œuvre d'Harry? Un coup monté? Un suiveur un peu trop cavalier? Ou carrément une tierce personne qui se jouerait de ces ressentiments internes pour mener sa barque dans un dangereux jeu d'échecs?. Excellente question. Se fiant plus au langage non-verbal qu'à la verve des participants, elle scrutait l'assemblée, dans le silence. Les premières répliques arrivèrent et elle y acquiesça. 'Jana non plus n'imaginait pas le nouveau ministre de la magie en tueur de sang-froid, mais qu'avait-il vécu pendant cette année de disparition. Pendant ce combat avec Le Seigneur des Ténèbres, peut-être était-ce là que se cachaient les vraies réponses. Tuer quelqu'un méritait engagement et pour le coup, la saine et sainte colère ne venait pas en aide. Quant à l'idée du vrai choix de victime, cela lui semblait cher payé. Réaliser une exécution de cette envergure dans un lieu assez clos, au beaux milieu d'une pléiade de représentant du ministère serait cher payé. Un prix exorbitant et une moisson de risque dont ils se seraient surement passé. Il aurait été tellement aisé de la tuer ailleurs. Après, tout n'était pas à jeter, vu les remoud engendré et les frictions naissantes. Un but pour en atteindre un autre. Auquel cas, le coût versé en valait peut-être la chandelle. Sur ce point, elle était d'accord. Reprenant sa position de spectatrice, elle écouta les répliques intelligentes suivantes, même si elle naissait sous l'indignation de certains. Comme quoi, la liberté d'expression, ce n'était pas toujours cela. Penchant légèrement la tête à la fin de la tirade de la jeune Daphné Greengrass, elle enchaina...

-La preuve en est. De mascarade sensée réunifier un peuple scindé entre deux volontés, la réception tourne aux cauchemars et provoque conflits, scission, doute, menace et envie de réplique. Terrain fertile a une guerre ouverte. Si troisième protagoniste il y a, il n'aurait pu mieux jouer ses cartes.

Ses lèvres se desserrent pour apposer une sorte de conclusion mentale, si elle s'adressait, en premier lieu, à son éminent collègue de travail, la briseuse de sort pouvait l'avoir dit plus fort que souhaité. Si tel était le cas, tant pis, même si elle pouvait se considérer comme une étrangère en ces lieux. Sans partit pris, elle pouvait pourtant être parfaitement neutre, même si les signes inscrits dans sa chair obtiendrait toujours sa fidélité.

©️ Justayne

909 mots

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Ven 30 Nov - 16:55

La rage du dragon

Event 4

La curiosité te prend quand ce fameux client, sang pur de son état, celui fervent consommateur de tentacula séché comme toi, te parle de la libération des Malefoy après les évènements du ministère. Toi qui détestes les histoires de politique en général, qui les survolent, voir les ignorent sous prétexte que ton clan est neutre, tu es piqué au vif. L’enchanteresse regroupe ses troupes en quelques sorte. Puis l’invitation lancé par ce même client alors que tu te montres intéressée n’était pas refusable. Quitte à voir ce qu’il se passe dans le monde, autant voir ça directement dans ce genre de rassemblement. Et autant aussi voir pour agrandir un peu la clientèle, bien que déjà un peu connu dans l’allée des embrumes.  

Te pomponnant un peu avant de rejoindre le lieu du rendez-vous, tu observes la grande grille du manoir Malefoy, haussant un sourcil quant à l’ambiance glaciale qui régnait là. Froid et austère, tout pour mettre mal à l’aise, mais tu n’en laisses rien paraitre. Préférant de loin garder la tête haute, après tout, même si tu viens d’une contrée éloignée et que cela n’est pas officiel, tu n’en n’es pas moins une sang-pure. Toujours selon les lois de ton clan qui ne sont pas forcément reconnu ailleurs que dans les îles Ecossaises. Seule représentante ici des MacLeoid, bien que le chef de clan ne serait pas totalement ravi de te voir trainer par ici.      

Tu t’enfonces dans un coin un peu sombre de la pièce en abandonnant littéralement celui qui t’as fait entrer ici. Dommage pour celui qui espérait plus de temps avec toi, mais pourtant tu disparais à ses yeux. Hors de question d’être collé toute la soirée par un idiot. Tu observes, écoutes, toujours aussi silencieuse. Préférant de loin écouter ce qu’il se raconte, te faire ta propre idée de toutes ces idioties. Après tout, tu as toujours été d’une neutralité à toute épreuves, ni pour le bon, ni pour le mauvais. Mais il semblerait que pour des raisons de commerce, il fallait parfois faire un choix, va savoir si tu fais un bon choix ce soir en étant présente dans une assemblée pleine d’anciens mangemorts ou autres mages anciennement partisans. Totalement mal à l’aise en vérité, tu cherches du regard les quelques personnes qui pourrait te faire comprendre ta présence ici, forcée de constater qu’ils ne se comptaient que sur les doigts d’une main.  

Mais préférant rester discrète, tu ne te fais pas remarquer, laissant tour à tour toutes ces personnes exposés leurs idées. Retenant de sourire d’un air un peu moqueur par moment, l’heure était trop grave. Tu ne pouvais que comprendre les opinions de Lady Malefoy, comme le chagrin de son fils et d’elle-même. C’était terrible, ce qu’il s’était produit. Mais ce sont toutes les spéculations entendues qui te font sourire. Voir toutes ces personnes exposer des hypothèses. Te demandant même ce que cette jeune demoiselle, à peine majeur, pouvait trouver ici. Mais pour l’heure, cette question trottait dans ta tête : Mais qu’est-ce que je fous là ?. Les conflits ne te concernaient pas, résolues à t’en détacher depuis la fin de la guerre. Tu n’as aucune raison d’intervenir, plutôt dans une optique d’information qu’autre chose. Avec la sensation de faire un peu la plante verte dans un coin. Tentacula tu veux dire.  

Les bras croisés, tu ressasses ce qui se dit en finissant par posé tes yeux sur la jeune Greengrass. Un air outré rapidement dissimulé en apercevant le jeune homme à ses côtés penché à son oreille. Maintenant plus qu’autre chose, une autre question se baladait dans ta tête Mais qu’est-ce qu’il fout là ? La théorie sur la blonde n’était finalement pas si fausse que ça, mais par respect pour tout le monde, et surtout pour toi, tu pinces les lèvres en détournant le regard. Un doute s’installe un moment : il avait vraiment pris parti ? Et ce partie ? Songeant également que pour quelqu’un, on peut faire beaucoup de chose et que probablement, il avait changé pour sa donzelle, tu perds le fil de la discussion un instant. Tu finis par secouer la tête, ce n’était pas ton problème ce qu’il pouvait faire ou non de sa vie. Et pourtant ça te perturbe énormément.  

Tu fais quelques pas en avant pour te tenir à hauteur de la seule personne qui pouvait te supporter dans cette salle, histoire de te changer les idées, marmonnant à mi-mot à l’intention de George. “- C’est dingue quand même cette histoire. “ L’air songeur, tu finis par hausser les épaules. “- C’est à se demander ce qu’on fiche ici...”Tu laisses filer ça dans un murmure, alors qu’un fin sourire de soutien apparait sur tes lèvres avant de reposer les yeux devant toi. Ignorant royalement la mangouste qui traine quelques pas plus loin. Les bras toujours croisés contre toi, tu restes songeuse à nouveau sur ce qu’il se dit, peu convaincue, mais peu investie puisque tu ne viens que t’informer, tu en regretterais presque d’être venue. Quel soirée merdique. Mais de toute façon, quoi qu’il se passe ou se dise, la neutralité de ton clan l’emportera sur le reste.    

DEV NERD GIRL

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Lun 3 Déc - 18:58
Event # 4. La Rage du Dragon
ft. Trop de gens
« Cette chasse aux sorcières ne te ramènera pas ta sœur. » ▬ DARIUS.

Dissection par œillades cauteleuses de chafouin bubo. Intrus au rostre rogue. Goujat stylet à l’éviscération de son sanctuaire. Bagnard se fit farouche. Chichard d’intimité pour que sibyllin anonyme n’en grappille une once. On n’avait déféré le maroufle à ce qu’il sache. Bistre rabotant viride frondeur tandis que flave soricidée persifflait parénèse. Grigou ne piffait les intrusions. Rembruni museau au renâclement fugueur pour les deux auditeurs :

« Justement, c’est bien à cause de ce même présent que j’intime la tigresse à se calmer. »

Assurance lacunaire de trémolos du timbre. Impavide de semblant. Canevas au travers de la harangue où tragédie et entrevue de ces vêpres bavochèrent en pêle-mêle.

Cependant topa par titubation des pupilles à l’oukase de la comparse. Ressouvenance huchant ses titres. Colonne et non bélier de malséant apatride. Gardant en revanche la glose de « malsaine » pour ce raout. Pot pourris où fermentaient conjectures augurales. On l’avait assuré dépréciateur de ces éthers. Mais potentiel chaperon pour égide d’acolyte d’autres temps postée à sa droite. Concluant à la trombine branlante, affectant ausonien d’accordance énoncée. Bien que paraphant en voile de murmures le concordat de nouveaux termes :

« Si tu veux. Sauf si c’est pour participer en mon nom ou t’aider, auquel cas tu n’as aucun ordre à me donner. »

Mordoré s’acoquina alors au noiraud. Sans s’empaumer du décorum conservé par néréide. La soie ne s’inondait guère du même éclat. Pochade du satin excoriant l’écorce de sa poitrine. Chérubin des îlots dépourvu de panacée. Estampé même infirme dès l’esquisse de pugilat avec faucheuse. Seulement obole d’électuaire par sa masse. C’était entamé un tango de tribulation où seuls les cadrans catéchiseraient la cadence à l’éplorée. Cependant mulard affable. Par obséquiosité ne s’attardant guère à guigner l’arpète d’Asclépios. Non au désir de l’emberlificoter. Musser ses cafards fut une priorité. Eux subalternes des abscons papillons narquois du vis-à-vis.

Dételé des noisettes, acuité cortégea cicérone du sénat. Tout mousse maestro briguant le pensum du berger. Baguette glanée à fréquence par serres de son sylphe. Résultant au conglomérat l’abstrus arsenal de solos et d’arpèges. Inusité de pernicieux bosquets. Non raflés mais parementés de surgeons malins. Les horticulteurs du dimanche maculèrent leurs confrères. Tous embourbés dans les fangeux lins des présomptions. Innocence comme criminelle. Bien qu’une catilinaire assiégea ses homologues. « Dommages collatéraux ». Carpette morgue ouatinée dans l’un des conquêts de velours des Malefoy. Tricotant au hâle un châle outré par l’injure. Comment pouvait-on se dispenser d’une telle avanie ? Sigisbée allouant par le soupirail de ses commissures un acajou de biais pour sa suivante. Flétrissures envers fumiste endiguées quand mousmée ne s’y appesantit.

Alors la valse méphitique reprit. Pourtant Stradivarius félonnés d’un grelot néfaste. Tintement : Euthanatoï. Divulgation par marquis Faquin en personne. L’avalanche sous-entendue déferla. Nid de prestation gîtait sur mornilles. L’attentat poétisait prose extasiée aux armoiries relustrées. Ou tout du moins un label d’or. De supputations dégueulèrent poisseux malachite acariâtre. La culpabilité. Nouveau crépi pour la gentry. Mais hétéroclite complexe croissant d’un ligand d’archaïque. Considération d’existence du troisième talon. Liserée par hétaïre Greengrass, ainsi que qu’ex-probe Artémis martyre de futaies. Herpestidae s’érigea allocutaire de réquisitoires en ping-pong. Marmoréen et mis au motus.

En revanche, rampant orvet gracile toqua au carreau d’alezan. Son antéchrist aux pommettes d’archange confédéré de renard. Phébus en brasier et reflets de miel l’aveuglant. Unisson scélérat. Endêvant de rif bestiau. Pupilles acérées fêlèrent. Aponévroses bandées malgré lui. Culant buste déployé par honneur. Vaine dérobade de feintes mofettes. Depuis quand Princesse Dragonne décanillait-elle de son alcazar ? Etait-elle, après matrone, aussi belligérante ? L’anneau corrodait vraiment jusqu’à charpente de ses élytres. Or et Ambre enchâssés dans riflette de cachous clabaudeurs. Débinés de la chape des nigauds. Vénus pêchait les poissons clowns maintenant ? Grand bien lui fasse.

Soudain au fiel, petite tapisserie béa à l’exil. Pourtant inerte en raison d’orgueil et piété amiable. D’aucune façon bile l’aliénerait jusqu’à se calter. Dans le sillon esseulant orpheline. Encore moins dans ce déclin. Bien qu’admonestant en interne des sabliers indolents.
Dans l’aparté, maronnant en zéphyrs d’une voix atone :

« Maintenant que vous êtes tous d’accord sur la validité de chacune de ces théories, parlez de faits. Et surtout de comment  démêler le commanditaire de l’attentat de tous les suspects potentiels. »

Défalquant persona de lui-même de l’entreprise. L’horreur ne lui attenait guère. Illégitime tant que hyade l’archivait distant de ces bagages. Adoption par considération du décret. En revanche, scient de sa propre rugosité pour adjoindre, indulgent, aménité dans une lorgnade du duc inopportun.

« J’ose avoir dans l’idée qu’aux vues des soupçons qui pèsent sur Potter, tu n’auras aucune confiance en l’enquête menée par le ministère. Alors autant discuter d’où entamer la vôtre. Et savoir comment certains ici connaissent l’identité des assassins. Enfin… arrête-moi si je me trompe mais je ne crois pas me souvenir que cela ait été dit dans la presse. »


Credits : Gasmask



Défis écriture effectués:

L'Enchanteresse

L'Enchanteresse
L'ENCHANTERESSE
hiboux : 507
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Becoming a dark lady | Death eater wife | Ruling her world
Dim 9 Déc - 20:33
LA RAGE DU DRAGONEvent Adulte
Vous avez beau avoir enduré une décade d’embastillement, vous rayonnez de fierté et de droiture. Le dos tendu à l’extrême, le visage redoutablement impénétrable, vous êtes bien décidée à ne laisser personne déceler sur vous le moindre vacillement. Tituber, vous le faites, pourtant, et ce depuis dix jours. Votre bru est morte, votre fils en vrac et vous ne valez guère mieux. Vous auriez pu chercher le réconfort dans les bras de votre époux, mais vous lui avez confié d’autres tâches plus importantes… capitales même. Vous voici donc seule pour affronter les grondements d’un océan en furie. Devant vous, une élite. De ceux à prendre avec des pincettes. Bonnes familles pour la plupart. Orgueil et préjugés s’affrontent dans ce milieu plus que partout ailleurs. Vous n’êtes pas stupide, les dieux vous défendent de l’être !

Vos paroles ont semé le doute et la discorde. Chacun cherche à savoir si Potter est le responsable ou non. Vaines palabres, car personne n’aura ce soir la réponse, mais instructif exercice pour qui sait observer. Vous voyez vaciller des alliances. @George Weasley, s’il défend le ministre, semble toutefois vous accorder le bénéfice du doute, @Daphné Greengrass, la belle-sœur de votre fils, vole à votre secours sans grande surprise tout en laissant exploser sa rage endeuillée. Plus surprenant, @Severus Rogue lui-même fait tinter sa voix. Vous ne pensiez pas qu’il serait là ce soir. Vous l’avez toujours assez apprécié, mais vous vous attendiez plutôt à ce qu’il boude dans sa tour d’ivoire en vous refusant son soutien. Votre dernière discussion s’était plutôt vertement achevée lorsqu’il vous avait signifié que si vous vous avisiez de l’appeler une fois encore « Lord Prince » il ferait la grâce à Potter de le débarrasser de vous. Vous aviez haussé un sourcil et avez opiné. Vous êtes plus abasourdie encore lorsque l’homme égrène un constat : Potter manipulé. Est-ce possible ? Y a-t-il quelqu’un qui agite le parfait Golden Boy comme un pantin ? Vous n’avez pas le temps d’y répondre que @Hilde Paderna Ollivander explose. Vous entendez la voix tranchante de la jeune fille rappeler à chacun sa place. Vous savez mieux que personne que votre époux a fait parti de ses tortionnaires. Un certain nombre de vos partisans aussi. Un élan maternel vous pousserait presque à prendre l’enfant dans vos bras, mais vous devinez que le geste sera mal accueilli. Tant de souffrance filtre à travers les failles de cette jeune fille… Vous vous promettez de la garder à l’oeil.

Une voix tranquille attire votre attention. Vous remarquez dans le tumulte la clarté de son timbre, et voyez à la phalange l’anneau d’or des Rowle avant même de reconnaître le vampire assis dans le fauteuil que vous occupez de coutume. Vous ne pouvez empêcher d’esquisser un sourire. Vous savez qu’il n’aurait raté pour rien au monde l’occasion de venir se distraire ici. Vous avez toujours sur qu’ @Augustus Rowle ne pouvait se passer d’un bon chaos… à tel point que vous vous êtes souvent demandé dans quel camp il jouait. Votre belle fille, un « dommage collatéral ». L’expression vous arrache une grimace.

Vous écarquillez les yeux à la révélation de @Camille Nott, l’information lâchée sur le ton de la conversation vous procure un choc. Les euthanatoï ? Vraiment ? Vous pâlissez. Comme chacun ici, vous savez ce que cela signifie. A mi-voix, vous laissez échapper un « Par Merlin » que seul votre voisinage immédiat peut entendre. Ce qui vous étonne, c’est que DAPHNÉ n’a pas l’air surprise de la révélation… vous songez qu’il faudra que vous ayez une petite discussion avec elle… Vous vous efforcez de plaquer sur vos traits toute la froide impassibilité dont vous puissiez faire preuve. La voix d’un jeune homme qui vous est inconnu résonne, vous offrant une réplique sur laquelle rebondir. Vous remerciez mentalement l’inconnu.

« En effet, jeune homme, j’ignorais – mais ce n’est pas le cas de tout le monde, apparemment – que les Euthanatoï étaient dans le coup. Camille, Daphné, ma chère, peut-être pourriez-vous nous éclairer ? Augustus, mon ami, vous qui êtes haut placé au Ministère, peut-être avez vous eu quelque écho en interne des avancées de leur enquête ? »

Vous promenez l’éclat pâle de votre regard sur l’assemblée.

« Ce soir plus que jamais, nous devons nous organiser. Je ne laisserai pas l’assassin de ma belle-fille s’en tirer. Que son intention ait été de nous aider, de nous nuire ou de semer le chaos, je n’aurai de cesse de le traquer et de lui faire payer son geste au prix fort. »



Peuvent participer à cet event les adultes ayant des connexions avec les Malefoy : les Plumes de Phénix, bien entendu, mais également les Crin de Sombrals et Coeurs d’Occamy ayant leurs entrées dans le domaine. Les élèves majeurs peuvent également être présents.

Le prochain post MJ aura lieu le 22 décembre. Bien entendu le MJ peut intervenir à n’importe quel moment sur requête ou spontanément, comme de coutume. A vos plumes !




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Ven 21 Déc - 13:18


LA RAGE DU DRAGON
Event Black Malefoy
Je n’ai pu que répondre à l’appel lancé par Narcissa Black Malefoy. Si je la connais encore mal, je sais en revanche que les valeurs qu’elle défend sont les miennes. Sang pur. Traditions. Valeurs aristocratiques. Je serais fou si je prenais le parti du petit Potter en couches culottes. J’apprenais déjà la magie et les règles d’étiquette que ses proches lui torchaient encore le cul. Tout à ma concentration, je n’ai pas entendu le directeur se glisser derrière moi comme une menace à peine voilée. Epée de Damoclès, il m’invite à demeurer objectif au travail. J’avais déjà deviné que cet énigmatique bonhomme restait résolument loin des tourmentes politiques. Il a pris beaucoup de soin à ne prendre parti ni pour Potter ni pour l’Insurrection. Je me demande alors ce qu’il fiche là. Ami de la famille ? Observateur curieux ? Il faudra que je lui pose la question… ou du moins il le faudrait si j’avais la moindre chance d’obtenir une réponse. Je ne suis pas fou : je n’ai aucun espoir d’en apprendre davantage sur cet énigmatique directeur par des questions frontales.

Je ne me retourne pas vers lui mais égrène tout de même ma réponse, vaguement froissé que Severus Rogue se soit senti obligé de me faire cette mise en garde : les moscovites, et à plus forte raison la vieille noblesse de sang pur, ont une certaine éthique, tout de même.

« Mes convictions politiques sont personnelles, Monsieur le Directeur. Jamais je ne permettrais d’utiliser ma position d’autorité pour faire œuvre de prosélyte, soyez-en assuré. »

Les conversations se déroulent, non sans heurts. Points de vue échangés sur Potter, suspicion d’un marionnettiste agitant Potter comme un bouclier, politesses échangées quant aux anciens mangemorts présents dans la salle. La belle Narcissa Malefoy, leader charismatique s’il en est, prend la parole et pose les choses à plat. C’est le moment que je choisis pour lui apporter mon soutien par des paroles rituelles qui sonnent tout de même mieux en russe qu’en anglais. Ma langue maternelle transparaît sous mon accent.

« La très noble et très ancienne famille Vasiliev vous soutient, Madame Black-Malefoy. »

Quelques secondes.

« Nous sommes tous dans un brouillard que seuls nos alliés au Ministère peuvent disperser. Nous pourrions toutefois songer à une offensive à notre tour ? Pourquoi ne pas faire un communiqué au large public ? Utilisez l’imbécillité de Potter contre lui : il ne vous a pas permis d’assister à l’enterrement de votre belle-fille… l’opinion publique vous sera favorable. »

Codage par Emi Burton - 502 mots

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Mar 25 Déc - 19:33

Tintamarre dans l’ombre épaisse.
La quiétude s’empapaoute de fables et de médisances. Les cafards fulminent, dégueulent couleuvres. Cour des miracles, théâtre des fards. Débusquer le coupable pétille comme vorace prétention. Sous heaume moricaud, flavescent crotale darde lazurites sur chaque minois, moindre lippe remuant le silence et déboursant linéaments malvenus. Les trigauds se déracinent de l’abîme et jargonnent dans l’ouèche des homélies maternelles. @George Weasley s’énonce premier en jaspinant reliquats d’antan du haut de sa fétide candeur. Garde au rouquin, sitôt clapé par la baroudeuse margoulette de sa belle-sœur. @Daphné Greengrass a toujours été suzeraine d’un vif mordant.  Se décarcasse alors surprise de la foule crève-misère. Roi des corbacs, @Severus Rogue, son ancien professeur, énumère potentiels scélérats. L’esquisse du vieux maraudeur chatouille sous l’étoffe poudre d’amertume. Remembrance sous boîte crânienne d’une avance de soutien gerber tous azimuts au rythme scolaire. Des noms s’enluminent. Rosier, Rowle, Granger. Théorie sitôt abrogée dans les turpides dégueulis du poupon @Hilde Paderna Ollivander. Empanné d’un éloquent mutisme, Drago  toise cheptel ronflant labelles d’opinion. Viens le tour du golem, @Augustus Rowle. Ressac de sobriété dans la hargne des mots. Premier round d’une chaise musicale.  

Chauvissant l’oreille à la moindre diffamation, le crapoussin python observe, impassible, déshabillé d'humeurs. Le séjour en cellule a été bien assez long pour s'éponger perles de rage. Fiel gronde sous l'épigastre pour le roi binoclard, Saint-Potter. Merlin sait mille fléaux rêvés pour aboutir à l'extinction du phénomène. Esquisses macabres noircissent la blondine caboche depuis moult vêpres. C'est fêlé sous la chair. Assume la mécanique tronquée.

Les trognes se succèdent comme aularques avides de mettre en lumière les crimes fomentés.

Euthanatoi ?
Tollé croustillant. L’échine maternelle s’en hérisse alors qu’il préfère arquer sourcil, curieux. Mercenaires. Mais qui est le commanditaire ? Potter serait-il assez fou ?  A dire vrai, la question ne se pose pas. Vésanique roitelet.

Un jeune professeur de Poudlard, @Hieronymus P. Vasiliev, éructe sobriété.

Lèvres nacrées se pincent au prélude d’une intervention.

« Il est prévu de faire un discours pour clarifier pensées occultes des parfaits coupables que nous sommes »

Doux octave cisaille l’éther. Mielleux et ronronnant. Frimas de risette brossant le maxillaire. L’échine droite sous tailleur adapté, flavescente marmaille dégueule austérité à l’affront des ophidiens par dizaine. Jusqu’alors discret, le galantin ne juge pas important de se cuirasser de plaidoyer. Qu’il hulule innocence ou grief ne les détournerons de leurs obstinations salopes. Au trône des chicanes politiques, jouvenceau en vient à regretter les giclées d’autan, les vertiges dans l’azur et les rodéos pour le vif d’or.

(c) DΛNDELION

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Dim 6 Jan - 12:13


Event #4 | La rage du dragon Les Participants Au vu de la densité de cette assemblée, il était évident que la lignée Malefoy avait battu le rappel. Quitte à viser un large public, en optant pour réunir en ce lieu, les anciens patriotiques d'une pureté de lignée, les acolytes d'hier et d'aujourd'hui, ainsi que tous les curieux avides de démêler le fond de cette histoire, ne suivant pas aveuglément les éléments distillés par ces écrits ministériels. Écrit savamment passer au vert, par un journal entièrement à leurs soldes, qu'ils se dissent libres ou non. Alors autant dire que la tâche s'annonçait ardue, presque impossible. Dans des circonstances aussi étranges que celles-ci, il allait être difficile de savoir qui était le véritable coupable, tant il n'aurait aucune envie de se dénoncer, de laisser passer la moindre faille susceptible de l'accuser. D'ailleurs, faire exécuter son crime par le regroupement des Euthanatoï en était une preuve suffisante, prouvant que le coupable était prudent et ne souhaitait pas se retrouver en première ligne. Une évidence parmi d'autres, surement, mais cela engendrait un paquet de remouds et de question, restée vaine, sous son crâne, alors qu'elle écoutait les supputations se démultiplier à l'extrême. Chacun y allait de sa touche personnelle, mettant en avant les présomptions qu'ils croyaient les plus justes, ou simplement les plus probables -L'employée de Grigott's ne dérogeait évidement pas à la règle, même si elle préférait ne pas les énoncer-. Des émulsions verbales à n'en plus finir, de la poudre aux yeux, juste des paroles au vent. Épiloguer pendant de longues minutes n'était utile et intéressant que lorsque ces débats aboutissaient à des solutions concrètes, un fait dont les membres de l'insurrection étaient encore loin. Immobile, prêt de son guide, Snejana s'était replongée dans le silence, laissant les affres de ces paroles continuer de glisser sur elle, sans l'atteindre. Vif, agité, scrutateur, ses pupilles noisette virevoltaient en passant d'une silhouette à l'autre, essayant par ce biais de détailler la moindre incohérence.

Habituée à dénicher ces indices indistincts, la brune ne donnait guère d'importance à ces effluves verbaux, même si elle les écoutait. Toute son attention, visuel du moins, était occupée par le langage corporel. Un crissement de dents, une contraction involontaire de la mâchoire, un frémissement, étant autant de fait bien plus parlant que tout le reste. Se contrôler, être mesuré faisait partie intégrante de l'éducation ou de la comédie, mais jamais un individu ne contrôlait absolument tout, surtout s'il avait déjà fort à faire avec son visage, sa voix ou même son comportement, des fuites pouvaient alors avoir lieu. Cependant, la petite britanno-suédoise devait reconnaitre que jusqu'à maintenant, elle n'avait pas de raison de douter des protagonistes en présence. À tel point qu'elle en venait à contester l'intérêt de sa venue. Le brun à ses côtés semblait complètement pris par le sujet, bien loin de s'intéresser à elle, une situation qui avouons-le, la ravissait. Suivant les phonations, son regard se porta vers le medicomage Belby, qui semblait soucieux de remettre les pendules à l'heure et de replacer sur les rails une vérité inébranlable. Direct, juste, impartial, un caractère qu'elle avait eu l'occasion de côtoyer par la malchance d'une plante. La dernière phrase resta pourtant en suspens dans son esprit, alors que mentalement des articles de journaux tentaient de se succéder comme pour y dénicher l'information. Fait exacte, leur participation à ce chaos orchestré n'avait pas été à proprement nommé, il n'en était pas moins que les entrelacs gravés sur leurs chairs étaient suffisamment explicite pour les protagonistes qui avaient abattu l'un des leurs. Immanquablement, parfaitement pavlovien, son regard se dirigea vers l'homme responsable de ce meurtre, responsable de la mort de Jack Monroe. Pourquoi n'avait-il rien dit? Pourquoi l'avait-il gardé pour lui?..Parce que si leur tatouage, encré à même la peau, pouvait passer pour une affection particulièrement envahissante, comme une autre, un œil avisé ne s'y tromperait pas.

Restant en retrait sur ce point, sur regard se fit vif, prêt à faire face à tout problème potentiel. Son accoutrement au ton foncé camouflait pourtant parfaitement bien son appartenance et sa baguette accrochée à sa ceinture parachevait l'illusion d'une disciple d'Hermés, mais l'homme qui venait de parler en avait déjà vu bien plus et elle ne tenait pas à aiguiser son intérêt dans ce sens, préférant la saine vantardise de voyages multiples. Son esprit fut pourtant obligé à décrocher, se ralliant à la superbe Narcissa, pilier en sa demeure, malgré le chagrin affligeant vécu. Digne, impassible, son rôle de leader n'était en rien démenti, il en était même renforcé, alors qu'elle cherchait de nouvelles réponses, promettant châtiment même à son camp. Voilà qui était bien parlé. En un rien de temps, la possibilité de réplique virulente s’avança, tout comme l'idée d'une notification éclairant leurs statuts de victimes. Intrigant. Ma foi l'engouement premier se tarissait et Snejana préféra se complaire dans le rôle de l'observatrice silencieuse. Le dos droit, les jambes fixent, l'immobilité ne lui semblait pas contraignante. La bienséance lui faisait de toute façon comprendre que s'esquiver vers la sortie ne serait pas le bienvenue, elle se devait donc d'en attendre la fin. Si elle espérait en l'accompagnant avoir quelques éléments de réponse, sa soif n'était pas satisfaite et elle doutait de plus en plus d'avoir le fin mot de l'histoire. Décidément, se mêler de politique ne lui convenait guère, un constat d'autant plus frappant, qu'elle n'était pas avancée dans ses convictions. Dépitant.

©️ Justayne

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Dim 6 Jan - 16:21
Des pantins que nous sommes.


Riposte incisive de la jeune Greengrass  après un regard assorti. Elle ne manquait pas de verve la défunte frangine. Sa langue claquait comme la mandale d’une évidente algarade. Une dame qui avait du cachet. Elle semblait gardienne d’indices croquants.  Ses extrapolations faisaient mûrir bien des équations dans son jugement. Dans ce médrano de controverse, n’importe quel zèbre pourrait être l’investigateur de cette chausse-trape. Si on partait sur l’ébauche d’une maldonne au niveau de la cible des euthanatois, les conjectures de véracité allaient s’émousser dans un criard chabanais. Par contre, si l’objectif était bien Astoria, les perspectives se préciseraient plus aisément. Quel chienlit ! L’incursion infectieuse des journalistes n’avait concouru qu’à embraser la nicaise pléiade londonienne, ces petits bougres étroits de discernement qui dilapidaient dans le cloaque le nom des Malefoy. Non pas qu’il acquittait ces derniers de toute légèreté, mais l’érudit qui grignotait constamment son essence circonstanciait chaque piste avant d’éructer de son gosier une présomption.  ‘La politique, un véritable nid à mélasse.’

Une autre cariatide, méconnue, articulait d’une gorge distincte des pensées qu’il jugeait adéquates. Ce ‘cénacle’ était le parfait foyer pour voir fleurir de nouvelles discordes.

Ponctuée par l’initiative coulante d’une demoiselle plus que ‘spontanée’ qui, malgré tout, avait babillé dans l’inanité. Certains oiseaux semblaient s’être échoués dans cet amalgame d’incertitude en parfait mobilier. Leur présence fructifiait autant que leur absence.

C’était au tour du clebs bougon de cracher sa médisance. Il sentait l’atmosphère tourner au besaigre. ‘Un os molosse ?’ Sa bienséance l’engageait dans la prudence de ses suffisances. Spectateur, il considérait avec diplomatie les escarmouches verbales qui se bousculaient autour de lui. Théâtre récréatif.

Après avoir craché sa fournaise, la dragonne épanchait sa braise au cœur du conciliabule. Les prunelles mouchetées de confusion, elle n’en était que plus farouche.  L’appétence guère assouvie, elle requérait plus ample mignardise sur les faits. L’affinité qu’elle étalait à l’égard de Rowle lui excoriait un agaçant friselis. Simulacre d’ombre,  épine de suspicion dilapidant sa constance devant ‘petite canine’.  Avant qu’il ne puisse l’éclairer, c’était au tour du jeune Valiliev d’alléguer son éperon. Après mère dragonne, poupon harassait de sa gouaille.  Soupirail soucieux à son égard. Il s’était deviné une certaine tendresse pour ce petit dragon. Une vie gondolée de déveine pour une jeune âme comme la sienne.  « Je n’en sais pas plus Narcissa…Les investigations sont en cours…Rosier mène son enquête… » Il en saurait plus après le tête-à-tête de Rosier avec Potter. Aux dernières nouvelles, son vieux renard d’ami avait été engagé pour une entrevue avec le ministre. Il languissait déjà de l’étincelle que pourrait leur apporter Rowle. Cette sangsue cocotait la calomnie. Inimitié ambiante à son égard.



(c) okAMIANTE

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Sam 12 Jan - 21:38


LA RAGE DU DRAGON
« Les empires se débauchent dans le luxe de guerres incessantes. Sang et or. Nacre et os. Les corps se ploient pour devenir le chef d'oeuvre d'un monstre d'humanité. »



Le glas parade dans la pièce. Frappe tonnerre, brûle révélation le bout d’une langue acérée. Venin dégouline le long des espoirs déçus. Tant de questions tourbillonnent sous l’opulente tignasse de ces jeunes crânes. L’impassibilité musse l’amusement. Le chaos gronde au bout des phalanges tandis que s’écharpent les jeunettes envolées de chacun. Personne pour noter l’implacable cynisme du stryge évoquant trépas de la jeune Greengrass. Questions tempêtent encore lorsque meurt la voix de la belle jouvencelle Malefoy.

Fillette prise dans la tourmente, si forte et si fragile. Frondeuse et froide beauté auréolée d’une implacable aura. Petite carne humaine caressée par les douleurs, brisée jusqu’aux os par les épreuves. Comme il serait distrayant de voir le règne précéder la chute d’une pareille oiselle. Choc peint sur la délicatesse de ses traits comme un suave masque funéraire qu’il serait bon de figer sous l’épaisse couche de cire d’embaumement. Froide. Glaciale. Frimas étreint le morbide coeur d’un battement fantôme. En d’autres époques, il aurait sans doute été tenté de faire sienne la matriarche Malefoy, splendide figure de glaise pétrie des malheurs. Plus sublime encore dans l’ordalie.

Il prend un temps infini de silence éternel pour la contempler, l’envisager. Pesant et pour et contre des révélations ad venire. Les roulements de conversation reprennent. Conseil de guerre se tient à l’instant même, prévoyant déjà futurs mouvements pour décapiter le régalien marmot et lui ravir son trône. « Je puis sans doute vous donner quelques nouvelles de ce que les enquêteurs pourraient trouver s’ils savaient que chercher : Votre belle-fille a été vengée de mes mains, jeune Narcissa. » Roulures d’un amusement léger baguenaudant dans la voix. Si contingente, si infime valeur que celle d’une vie. Phalange dorée de l’emblème des Rowle se tend vers Snejana Anderssonn « cette enfant peut le confirmer. Nous nous sommes… croisés à l’événement. » Ongles acérés comme griffes tapotent le bois d’un appuie-coude. Fugace caresse sur la patine quand tonne l’outre-tombe d’une voix morte « L’assaillant était, en effet, un euthanatos : malgré l’utilisation d’une baguette, tatouages rituels ne peuvent mentir. Probable homme de main d’un commanditaire masqué dans l’ombre. »

Puissante échine se déplie dans l’éther. Pas léger ne produit aucun bruit sur le plancher malmené par l’assemblée. Frôlements sur son passage d’une cape légère, corne de l’ongle glissant sur l’épaule noire de Severus Rogue. Défi jeté à l’assemblée. Qu’ils le retienne de partir, le stryge immortel. Qu’ils défient le sang froid du prédateur. La paume glaciale câline la joue de Narcissa Malefoy dans une morbide tendresse, effleure épaule du jeune Drago Malefoy. « Bonne nuitée, charmante compagnie. Je ne puis que trop vous conseiller de ne pas revendiquer mon geste pour le bien de l’image de cette assemblée… Il serait… dommage que l’on puisse croire que les Malefoy ont voulu couvrir leurs traces en ne laissant aucun exécutant susceptible de dénoncer son commanditaire. » Sang palpite, pouvoir déployé dans l’espoir de stupéfier les esprits échauffés le temps de disparaître dans le néant, laissant derrière soi une foule médusée d’ébahissement. L'arrière goût du chaos pétille dans sa gorge, plus exaltant et enivrant encore que la saveur du sang.

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Sorcellerie

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GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Sam 12 Jan - 21:49
Intervention MJPRÉSENCE
Réussite Critique | Alors qu'Augustus Rowle se lève, chacun peut sentir l'écrasant pouvoir que dégage le vampire. Le sang des vifs se glace dans les veines, les poils se hérissent sur les bras, les dos se meuvent sous l'âpre caresse des frissons dévalent les échines. Un monstre est là, un prédateur rôde. Il est impossible de détourner les yeux de la souplesse de son pas et de l'allure régalienne de Rowle. Figée, l'assemblée est contrainte de le laisser partir, comme hypnotisée par le moindre de ses mouvements.

Son départ laisse la foule hébétée quelques secondes, troublée par les pouvoirs de sang du vampire. Il faut à chacun quelques instants pour reprendre le fil de ses pensées et retrouver les émotions qu'il a pu ressentir en écoutant le petit discours du vampire.

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