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EVENT #3 | PATACITROUILLES
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Mar 15 Jan - 23:11




















   ❝ HALLOWEEN ❞
 

Event Poudlard

 

 


   Tu as décidé de voir les choses en grand pour faire enrager ton père. Quelle meilleure période de l’année pour ça ? Ciseaux en mains, tu allèges ta tignasse des mèches les plus longues. D’un coup de baguette, tu Evanescottes tout ça histoire que personne ne récupère tes cheveux pour une potion ou un sort (on est jamais trop prudent). Une petite solution de teinture temporaire, des lunettes rondes, une cravate Gryffondor piquée à un camarade de classe contre un bisou sur la joue et une chocogrenouille et tu es prête. TU ES HARRY POTTER ! C’est le déguisement parfait ! PARFAIT ! Déjà, ça va faire criser ton père, et en plus, tu pourras te glisser jusque chez les Gryffondor pour écouter leurs discussions en toute impunité.

Tu te promènes dans les couloirs de Poudlard, le pas sautillant, jusqu’à la Grande Salle. Tu y entres avec les masses d’étudiants et, après une hésitation, tu te glisses dans un coin pour écouter le discours du directeur. Touchant, le discours. Tu te dis que tu as bien fait de ne pas l’interrompre en rejouant, à des fins commémoratives, l’arrivée de Harry Potter dans la grande salle le soir de son retour. Tu observes la minute de silence et regarde un truc rentrer dans ton champ de vision ! Non… ? Si ! Quelqu’un a osé ! Quelqu’un s’est déguisé en Voldemort ! Parfait ! C’est ta chance !

Tu fonces vers @Winnie Carrow en observant du coin de l’oeil les profs qui regardent les tickets d’or. Certains se sont concentrés sur la miss Voldemort aussi. T’es pas trop sûre de qui est sous le costume, du coup, il te semble bien que c’est une septième année de ta maison, mais tu sais pas vraiment qui. Tu te remémores vaguement une rousse mignonne… C’est pas la capitaine de l’équipe de Quidditch ? T’en as rien à carrer du Quidditch, alors ça t’aide pas. Tu te postes derrière elle et tu lui tapotes sur l’épaule. C’est le moment d’être théâtrale : « Moi, Harry James Potter, je ne te laisserai pas répandre le chaos dans le monde de la magie : Je te défie en duel infâme Mage Noir ! »

T’as pas sorti la baguette magique. Non, tout le monde sait que les duels de magie, c’est old-school ! C’est bon, on n’est pas des ringards ici ! A la place, t’as un jeu de bavboules dans les mains ! T’as toujours adoré ce truc : c’est salissant, ça pète, c’est parfait ! En acheter un pour embêter ton père depuis qu’il est prof à Poudlard, c’était genre… une évidence ! Tu demandes quand même à la fille en face de toi : « Euh… au fait… tu sais jouer aux Bavboules, j’espère ? Parce que sinon, ça va être compliqué pour notre duel au sommet. » Même si le moment est très séreux, tu peux pas t’empêcher d’avoir ce petit sourire satisfait : si avec ça, ton père avale pas de travers son jus de citrouille, tu réponds plus de rien !
   
 


 

 
© Code de Phoenix O'Connell - 506 mots
 

George Weasley

George Weasley
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1090
Mer 16 Jan - 14:42
PATACITROUILLES
Event Poudlard



L’air se trouble autour d’une blondeur auréolée de stupeur. Le coeur tambourine dans la poitrine, jusqu’à vouloir s’exhaler hors de la poitrine. Je le rattrape à peine en plaquant la main à gauche dans un mouvement de panique. Sang bat aux tempes, visage se défait des derniers fards de vie. Masque livide d’un cadavre ayant approché par trop près la grande faucheuse. Le sifflement aigu me vrille les tympans, le monde se fait soudainement distant. En face de moi, mon tortionnaire. Celui qui a hanté mes cauchemars pendant plusieurs années. Qui défigure encore mon sommeil de temps à autre. Les doloris courent encore à la surface de ma peau, crépitant sous le derme d’une ignition intolérable. Les éclairs de lumière flashent autour de moi. Je crois que je vais tourner de l’oeil. Je tente de me ressaisir et de recoller les lambeaux d’une factice contenance. J’y arrive à grand peine, les lèvres demeurent draînées de leur couleur, et je me sens mal.

Même le chuchotement plein de promesses de @Veredis S. Beurk au creux du lobe ne parvient à m’apaiser… Et pourtant, Merlin m’en soit témoin, je suis toujours plus ou moins partante pour une expédition non autorisée dans la Réserve de la Bibliothèque, au grand dam des surveillants. Je parvins à recomposer une mine à peu près normale, quoi qu’étonnamment pâle, et me rend enfin compte que j’ai agrippé le bras de Veredis en me cachant presque derrière son épaule dans laquelle j’ai enfoncé les ongles. Je m’éclaircis la gorge et lance à la troisième membre de notre inséparable trio un :

« Euh… c’est intéressant ton choix de costume... »

Ma voix tremble encore un peu, à mon grand dam. Je ne sais, toutefois, comment départir mes intonations des reliquats de ma frayeur. Peu à peu, les épaules se relâchent, et je daigne enfin rendre à Veredis l’usage de son épaule en me maudissant. Comme je conspue ces élans de faiblesses qui seuls savent faire de la femme une petite fille. Comme j’aimerais, parfois, que le rouge de ma cravate dénote d’autre chose qu’un courage de façade qui s’étiole lorsqu’un grain de sable vient déconstruire les rouages cliquetants d’un automate si parfaitement construit.

Par chance, mon esprit s’en trouve diverti par les tickets d’or dans nos assiettes. Je gratte le mien négligemment tandis qu’une petite gamine déguisée en – j’étouffe un rire nerveux – Harry Potter vient défier @Winnie Carrow en duel de Bavboules. Je me lève avec douceur, laissant mon lot sur la table à ma place, et contourne la table pour m’approcher du petit Harry et de – erk – Lord Voldemort. Heureusement que je sais quelle jolie rousse se cache sous le costume… Je me concentre mentalement sur l’image de ma comparse de Serpentard tout en fouillant dans mon sac à main. Ah, voilà !

« Il te manque une cicatrice pour être le vrai Harry Potter » Dis-je doucement, un petit sourire aux lèvres. J’ai reconnu la fille du professeur @Regulus Black, la petite @Edwa D. Black.

« Bouge pas, je m’en occupe ».


je m’agenouille à côté d’elle, met un peu de rouge à lèvres sur mon pouce et dessine un petit éclair sous les mèches brunes de l’enfant.

« Voilà ! Tu es prête à faire manger la poussière au terrible Tom Jedusor, maintenant ! »

Je me relève. Mon enjouement est feint, la note forcée. Je jette un œil à Veredis, quêtant son support. Je dois être encore un peu pâle, je présume.

« Ne faut-il pas des arbitres pour un vrai tournoi de Bavboules au sommet entre le grand Harry Potter et le terrifiant Seigneur des Ténèbres ? Vere ? En tant que préfète en chef ? »

589 mots

Invité

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Invité
Mer 16 Jan - 15:35
Patacitrouilles
Avant que nul ne puisse goûter aux délicieux mets concoctés par les elfes de maison de l'école et servis grâce à la magie, les assiettes disparaissent mystérieusement, pour être remplacées -tout aussi mystérieusement- par des tickets dorés. Une vague de cris de surprise, puis de protestations, s'élève de la Grande Salle. Le tumulte général s'apaise ensuite pour laisser place à une certaine forme d'amusement, puisque les élèves décident de jouer le jeu en grattant les tickets. Pas tous, toutefois. Certainement échaudés par le précédent jeu du directeur, un certain nombre de têtes juvéniles se tourne instinctivement vers Severus Rogue, leur regard scrutateur dévisageant ce dernier avec méfiance, défi et crainte. Il en va de même avec les professeurs.
Regulus Black lance un regard sinistre en direction du ticket puis de Severus Rogue. Il a beau essayer de scruter cet insondable visage, il n'y voit aucune trace de facétie. Mais l'homme est doué pour cacher son jeu, sans quoi il n'aurait pas été le si habile espion de Dumbledore. Regulus prend le ticket entre ses doigts, le tourne, le retourne, l'examine sous toutes les coutures. Cela ne ressemble pas à un piège.
Dans la salle, des tickets se changent en cadeaux, plus ou moins agréables. Piqués au jeu, curieux comme jamais, les élèves se mettent à tenter leur chance à leur tour. Visiblement, rien à craindre. Regulus observe piteusement son propre ticket, puis hausse les épaules avant de le gratter du coin de l'ongle.

Sans attendre quel est son butin, l'oeil de Regulus est happé par l'accoutrement d'un élève -plutôt UNE élève- et manque de laisser s'échapper un juron rageur. Qui est donc cette sotte qui ose se pavaner en Seigneur des Ténèbres ? Les lèvres pincées, le professeur de potions se retient d'aller la voir pour la sermonner. Puisque Severus n'en dit rien, lui-même doit se contenter de tolérer l'audace. C'est la bonne soirée pour se déguiser en quelque chose d'effrayant, et soyons honnête, rien n'était plus terrifiant que le Seigneur des Ténèbres.
Un Harry Potter fait à son tour son apparition, s'approchant de l'élève déguisée en mage noir avec un aplomb qui ferait rougir le plus téméraire Gryffondor. Le costume a l'air réussi, même si Regulus n'en mettrait pas sa main à couper, puisqu'il n'a jamais croisé en chair et en os le fameux Potter. Il ne connait de lui que des photos parfois peu flatteuses et des articles de presse tantôt élogieux, tantôt assassins.
Il plisse soudainement les yeux. Ce visage, ce regard, il le reconnait parfaitement. Derrière le déguisement d'un Potter vainqueur du Seigneur des Ténèbres, se cache les traits parfaits d'Edwa, sa propre fille. Regulus manque de s'étrangler. Il ne criera pas, n'ira pas ordonner à sa progéniture de quitter ce costume ridicule. Il SAIT. Il sait qu'elle s'est grimée de la sorte rien que pour le faire enrager. Depuis qu'il est professeur à Poudlard, elle et son jeune frère ont juré de lui mener la vie dure pour le punir d'avoir osé intégrer le corps professoral, le soupçonnant de vouloir régenter leur vie. Edwa ne le sait pas encore, mais c'est plus compliqué que cela, et Regulus fait des efforts surhumains pour ne pas interférer avec la vie scolaire de ses enfants. D'ailleurs, Milena ne le lui pardonnerait jamais s'il s'y essayait.
La fausse Potter et la fausse Seigneur des Ténèbres discutent, et bien que Regulus tende l'oreille, il ne perçoit rien de leur conversation. Elle a néanmoins l'air amicale. Cela le démange d'aller voir, mais une promesse est une promesse. Il se tourne alors vers la table des professeurs et passe en revue les lots que chacun a gagné. D'ailleurs, il est temps qu'il s'intéresse à sa propre "récompense".
Dans le même temps, son ventre commence à crier famine. Il en a un peu assez que certains évènements viennent troubler le banquet AVANT qu'ils n'aient eu tous le temps d'engloutir un repas décent. Les enquêtes n'ont jamais nourri personne, les tickets dorés non plus. L'amertume envahi le professeur de potions, que seule une agréable récompense saurait dissiper. Mais dernièrement, notre homme n'a pas vraiment la main chanceuse. Il n'y fonde pas grand espoir.


Défi : 687 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

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Invité
Mer 16 Jan - 21:29


Patacitrouilles
« Froissement d'un déguisement plaqué sur les traits. Cicatrices serpentent jusqu'aux égides énamourés. Les cieux s'ouvrent sur la clarté d'une désespérance. »

La blonde tête hausse un immaculé sourcil à la vue du ticket perdant avant de revenir sonder les agapes raccourcies par la volonté du Très Halloweenesque. Damnation. Gueuleton se fait attendre, mine du directeur impénétrable. L’ancien mangemort ne sait que trop quels rachis de mémoire clamsent dans l’esprit du pauvre hère. Parviendra-t-il à s’exhaler de sa tenace mélancolie endeuillée pour prendre son envol ? Sombral ou Phénix ? La caresse d’une curiosité brille dans les iris translucides de l’américain avant que, avisant qu’aucun professeur ne semblait aller s’occuper du petit Lord des Ténèbres en puissance, l’homme ne se décide à l’intervention. Sourire en coin, le maître ès sortilèges déploie son épine dorsale et se glisse avec simplicité dans la plèbe estudiantine, longeant la tablée de serdaigle pour s’en aller errer près des Serpentard.

Petit Potter jaillit alors dans ses pattes, défiant le grand mage noir. Sur la mine du professeur se peint le frimas d’une tendresse pour ces orvets rampant à la surface du monde. Potter contre le Seigneur des Ténèbres. Carrow contre Black. Délicieuse entrevue. Le trouble d’Ollivander et d’autres élèves n’échappe pas à l’oeil de l’ancien mangemort. Celui-ci est pourtant bien décidé à profiter de la situation de multiples façons. L’occasion lui en est donnée alors que la blonde poupée se tourne vers sa comparse rousse. Beauxbâtons et Mahoutokoro. L’exotisme d’un étonnant duo auquel répond le charme maniéré d’un accent américain. « Excellente idées, mesdemoiselles ! Que serait un combat au sommet sans son jury et ses prix à gagner ? Par chance, j’ai justement sur moi un petit quelque chose pour les deux participants. » Sourire enjoué d’une jeunesse professorale manifestement tout à fait à même de trouver le meilleur de chaque situation. « Après tout, quel meilleur moyen de commémorer les terribles événements que d’en rejouer les grandes étapes ? Et cela laissera peut-être le temps au repas de réapparaître ? »

Doucereuse voix reprend. « Mesdemoiselles Ollivander et Beurk, nous feriez-vous le plaisir d’être les juges impartiales de cette affaire et les hérauts de ce combat au sommet ? Après tout, il faut bien nous occuper tandis qu’une solution est recherchée pour le festin manquant, n’est-il ? » Haute stature mire le directeur, qu’en pense son vieil ami ? Indulgence coupable de trop de tendresse pour ce marbre noir trop abîmé par les ans. Palpitent les épaules enchargées de si grandes détresses qu’il en viendrait presque douceur d’un trop long sommeil. Mais Charon a rejeté Severus de sa barque, et le fantôme s’incarne dans les chairs troublées d’un vif déjà aux portes du tombeau. Son âme lacérée, seuls quelques proches l’entrevoient et peuvent rêver à la caresser d’une brûlante torture.

« Monsieur le Directeur, Chers collègues, Chers élèves. En attendant la réapparition des repas à laquelle tous travaillent d’arrache-pied, je n’en doute pas, pourquoi ne pas s’adonner à quelques jeux de société ? Ces demoiselles ici présentes se proposent de jouer la partie de Bavboules la plus importante de l’enceinte de l’établissement, à n’en pas douter : une manche, cinq lancers, et nous saurons qui de votre Ministre ou du plus grand Mage Noir que l’Angleterre ait connu l’emportera ! » Sans attendre de réponse, espérant que l’électrochoc ait pris sous le crâne d’un Severus Rogue rongé par le désespoir et le whisky pur feu en mémoire d’une crinière rousse et de grands calots verts, le professeur se tourne vers les deux belligérantes : « prêtes à relever le défi, mesdemoiselles… ou devrais-je dire : Monsieur Potter et Lord Voldemort ? » Si le Seigneur des Ténèbres avait été vif, jamais ce mot n’aurait roulé avec autant d’ironie voluptueuse sur la langue de l’ancien mangemort.
code by bat'phanie

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Invité
Dim 20 Jan - 16:13
égarement familier


Elle pouvait traduire le saisissement de la piétaille dans le plissement objurgateur de leurs sourcils. Croquade de griserie dans une risette chineuse. Le ladre bourgeon pavoisait devant le branle onduleux qui bousculait l’armistice contigu. Elle devinait les vitupères gronder dans leur esprit, particulièrement parmi le concile professoral. C’était un véritable délassement pour le poulpiquet coquelicot qui se pourléchait les babines devant le réquisitoire général.

Le seul ‘pas de clerc’ qu’elle pouvait se repentir était l’émoi qu’elle venait de soulever chez sa petite lionne. L’incisive balafre du naguère ourlait, l’espace d’un instant, son délicat minois. Malgré la croûte du salut, les lézardes de moult souffrance encrassait encore les âmes. Pendant qu’elle couvrait sa gueuserie d’un rictus qui mendigotait l’aumône d’une indulgence, une petite maraude la défiait du haut de ses trois pommes. Ses lèvres se disposaient d’exultation devant son coruscant artifice. Le ‘garçon qui avait survécu’ contre ‘ celui dont on ne doit pas prononcer le nom’, Potter et Voldemort. Véritable friandise pour une gourmette de coup de théâtre comme elle.

Alors qu’Hilde lustrait la fantasmagorie de la mignarde de l’illustre stigmate qui distinguait le ‘Survivant’, Winnie se cabrait sur ses deux guiboles, les lucarnes cajolées d’un éclat mutin. Frivole persiflage devant les instigations engageantes de son amie. « Que voici que voilà ! Le garçon qui a survécu… Le célèbre ‘Harry Potter’… » Allégresse clapie sous une contenance despotique, les mandorles néanmoins liserées d’une tendreté à l’égard de la jolie mouflette. Elle discernait derrière ce fagotage le poupon Black. Les mercuriales de son chaperon, @Severus Rogue, et du professeur de potions, @Regulus Black, allaient sans nul doute s’échoir dans l’intimité de l’ébruité.  « Cette fois ‘Potter’, tu n’en ressortiras pas avec une simple cicatrice ! »  Hardiesse et badinage.

Une échauffourée à coups de Bavboules ? Elle respectait déjà cette petite. Quoi de plus jobard que de narguer les deux inoubliables par cette singularité ? « Hum …bien sûr. Tu devrais d’ailleurs capituler… »  Un jeu où elle était passée « maître » dans l’art, à oindre les boyaux de Poudlard d’un baume faisandé.  « Prête à contrarier Black et Rogue ? » Chuchotis débordant la barrière de ses labres taquins. Imperceptible. Seule sa crapoussine émule avait pu l’entendre.

Prête à allouer les cotisantes du jury d’une nutation de la caboche, Winnie se saisissait d’une saccade à l’incursion du professeur Wilson. La manifestation de l’hommasse ; _ ou était-ce plutôt de l’androgyne sophistiqué ? Ambiguïté à mûrir dans la postérité de cette vêprée ; était un régal. Un professeur qui butinait toute son attention.  Guillerette à l’idée de chatouiller la constance de son tuteur, le masque d’impassibilité roidi d’un agacement étouffé par les familières et courbatues rigoles de l’affouillement, elle polarisait ses prunelles sur ‘princesse Elsa’ (@Lucius A. Malefoy). Mignarde donzelle à qui l’on devait son éclosion dans un conte moldu. « Si vous êtes aussi théâtral en cours qu’ici professeur, je vais sans conteste accrocher avec votre cours… » Maronnait-elle avec humeur.

C’était le corsage bombé d’impertinence et de mascarade que le sombre Lord se dressait devant le petit Potter. « Prête ! Le monde des sorciers n’a que trop longtemps goûté à l’incurie… Prépare tes Bavboules, Potter !   »




(c) AMIANTE

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Dim 20 Jan - 21:21




















   ❝ HALLOWEEN ❞
 

Event Poudlard

 

 


   Tu ne pensais certainement pas provoquer autant de remous avec ton déguisement. Tu es la première surprise que la grande @Winnie Carrow joue le jeu. C’est pas souvent que les septièmes années s’abaissent à fréquenter des gamins. Tu tentes de refréner un grand sourire lorsque @Hilde Paderna Ollivander vient te défigurer d’une cicatrice, mais tu n’y parviens pas. Tu as toujours bien aimé la Gryffondor : elle a le bon goût de traîner avec des Serpentard, déjà, et en plus elle est belle et classe. Tu ne peux pas t’empêcher de l’admirer à mort. Ton modèle, dans ta scolarité, c’est cette brillante blonde qui semble parfaite en tous points : jolie, avec de la répartie, de la classe, et une distinction toute française. Tu as toujours les yeux qui scintillent quand elle accepte de te parler de Beauxbâtons. Mais en ce moment, tu as les yeux qui pétillent encore plus en observant Winnie lorsqu’elle incarne son personnage, le grand méchant Voldemort qui nargue le pauvre petit survivant.

Attends, toi aussi tu peux rétorquer et charrier l’ennemi… De toute façon, dans toutes les histoires, le combat est précédé d’une joute verbale. Il faut sacrifier à la tradition. Tu recomposes une mine sérieuse et mets les poings sur les hanches. « Tu ne m’auras pas, ‘Voldie’ ! Si tu avais du flair, tu te rendrais à la justice… Ah mais suis-je bête : Tu n’as pas de nez ! » Les attaques sur le physique, ça marche toujours… Tu te demandes si le vrai Potter en a joué lorsqu’il a affronté sa Némésis… Faudra que tu lui poses la question, un jour… Devant ton père, de préférence. Ce serait bête de passer à côté d’une occasion de l’importuner. Tu souris à nouveau quand le faux Voldemort te propose de faire enrager Black et Rogue. Tu chuchotes ta réponse : « Carrément… faut pas trop maltraiter Rogue, quand même : on en a encore besoin au club de potions… On pourrait changer la couleur de leurs fringues, par contre ! »

Tu tournes le regard, comme tout le monde, vers le professeur Wilson. Il est impressionnant de charisme et de majesté. Tu lâches un « wow ! » après sa déclaration, et tu pouffes en entendant Winnie lâcher une remarque sur sa théâtralité que tu n’arrives pas à interpréter : compliment ou agacement ? Tu aimes bien Wilson, en tous cas. Son accent américain est marrant. Mais voilà qu’il faut reprendre. Tu te tournes quelques instants vers Wilson, Hilde et Veredis, peu certaine de ce qu’il faut faire. Tout le monde a l’air partant… Tu te sens soudainement un peu stressée. Heureusement, Winnie a repris son rôle et te nargue. « Prêt ! Prépares tes bavboules aussi, Voldie, tu vas manger la poussière ! » Tu avances les mains pour laisser Voldemort choisir son arme : un set de cinq boules vertes, un set de cinq boules argentées… Ouais, tu t’étais tâtée à acheter des rouges et or pour importuner ton père, mais les boules dorées étaient au dessus de tes moyens, et même ton père ne vaut pas le coup que tu claques un an d’argent de poche. Même lui.
   
 


 

 
© Code de Phoenix O'Connell - 506 mots
 

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures : EVENT #3 | PATACITROUILLES - Page 3 UQKrvcx
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Dim 20 Jan - 22:00
PatacitrouillesEvent d'Halloween
Les voix tourbillonnent. Sitôt rassis, je me suis laissé emporté par le souvenir et la brûlure de l’alcool dans l’œsophage. Je ne prête attention ni aux babillements éparses, ni au ruissellements de mises en gardes faites par Albus. Il m’a bien indiqué qu’une fois tous les soixante-six ans, quelque chose que les registres de l’école présentent comme l’esprit d’Halloween, @Jack O'Lantern, sévit dans l’établissement pendant toute la durée du mois d’octobre. Il a fallut affronter les tickets d’or, l’arbre dans le couloir du sixième étage, et les blagues impromptues pendant les cours… Mais ce soir, alors que, comme en 1937, 1871 et 1805, je devrais me préparer à endurer une soirée éprouvante faite de gaudrioles de mauvais goût, je me laisse sombrer dans l’apathie douloureuse de la commémoration.

Elle est là. Elle brûle. Lily ravage mon âme de l’intérieur. Sa présence irradie partout, nulle part. Son absence se fait cruellement sentir. Plus cruellement encore depuis cette entrevue avec son fils. Qu’aurait-elle pensé des choix de Potter ? Lui aurait-elle emboîté le pas ? Se serait-elle récrié ? Le secret est gardé à jamais sous la stèle mortuaire. Jamais je ne saurai ce que la Lily adulte, mère, quadragénaire aurait fait. Je ne peux que deviner les lointaines réaction possibles d’une jeune adolescentes au portes de l’âge adulte. Et la cruauté du temps qui a filé me pèse soudainement sur les épaules.

Je ne m’exhale de mes pensées que lorsque la voix du jeune professeur Wilson s’élève dans la cohue. Il m’arrache à l’oppression de mes souvenirs, au poids du passé. Il me ramène au présent, désorienté. Charon m’a relâché, les Enfers me recrachent à la seule écoute des accents exotiques de son timbre. Foutu américain. Je bas des paupières un instant, constate la disparition des mets, les oeillades courroucées à mon égard. Le fameux Jack a frappé, et je n’ai rien vu venir. Quel piètre directeur, vraiment. Je mets en berne mon coeur quelques secondes, enclosant le deuil dans le secret de mes pensées. Les pleurs peuvent attendre quelques secondes, la nuit est longue, encore. J’appelle à mi-voix un elfe de maison et m’entretiens quelques instants avec lui.

Renseignements pris, j’apprends que la nourriture devrait être rendue si tous les tickets sont grattés… Cela signifie exposer les élèves à de potentielles mauvaises farces. Halloween n’a jamais été une gentille petite fête pour les enfants : les registres ont été assez clairs avec cela. Bien… puisqu’il faut y sacrifier… Je me lève, avisant au loin le petit attroupement. Un mini-Potter et une Voldemort s’affrontent. Je reconnais le profil de Winnie Carrow… Evidemment. Il n’y avait qu’elle pour penser à ça. J’hésite entre l’agacement et l’amusement. Le second est plus fort. Je me suis éclairci la gorge :

« Vous remarquerez que nous sommes quelques peu victimes d’une mauvaise plaisanterie. Une fois n’est pas coutume, je n’y suis pour rien. »
Exactement les mêmes mots que ceux qu’a prononcés Albus… il déteint sur moi, j’en ai peur. « Tous les soixante-six ans, un esprit farceur vient semer le trouble dans le château tout le mois d’Octobre… Il suffit que chacun gratte son ticket, et la nourriture devrait réapparaître… Toutefois, si vous tombez sur un ticket « mauvaise plaisanterie », ou un objet qui vous paraît suspect, veuillez immédiatement le remettre en main propre à un professeur. Nous nous chargerons d’éviter toute mauvaise blague. »

Je me tourne vers les belligérantes, un sourire amusé au coin des lèvres. Ce doit être un choc pour la moitié de l’assemblée : ne dit-on pas que quiconque voit le Directeur sourire mourra dans la prochaine décennie ? Légende urbaine, bien entendu.

« Mesdemoiselle Black et Carrow, vous serez gentilles de jouer de façon fair-play aux bavboules et de nettoyer les dégâts après votre partie ! »

Je me rassois, passant l’ongle sur mon propre ticket. Quiconque est assis à mon côté pourra m’entendre marmotter un « vingt points pour Serpentard » hilare tandis que Morsmordre le chaton est venu se lover sous ma paume.






Peuvent participer à cet Event les élèves de Poudlard et le personnel de l’école!




Baba Yaga

Baba Yaga
TRICKSTER
hiboux : 78
Lun 21 Jan - 21:37
Intervention MJJACK O' LANTERN
Ticket doré n° 59 : petite potion | @Meadow A. Quinn peut s'ébaudir de sa trouvaille. Un flacon contenant un Amorthancia brille sur la table. Gare à la future conquête ! Le vieux Jack frémit de voir ce que la jeune fille pourrait en faire.

Ticket doré n°871 : friandise | @Alys Irvine peut repartir l'estomac tranquille, le vieux Jack y a pourvu. Le monde peut mourir de faim, elle a désormais devant elle de magnifiques et merveilleuses Patacitrouilles d'Halloween aux bons fruits des bois et citrouille rôtie !

Ticket d'or n°209 : dangereuses mixtures | @Hilde Paderna Ollivander a toujours eu la main sûre, et l'attrait avéré pour les sombres mystères du monde magique. La vraie question est : pourquoi diable le vieux Jack a-t-il pensé que ce serait une judicieuse idée que de placer une fiole de poison pernicieux entre ses mains ?


Ticket d'or n°186 : petit lot | @Regulus Black a la main sûre du professeur adroit et accoutumé à la vie dangereuse. Cela a payé ses fruits, puisque le voici heureux possesseur d'une terrifiante théière runique de Jack. Les runes gardent le breuvage au chaud, mais gare à qui essaierait de piquer le breuvage de son propriétaire, une déflagration est si vite arrivée. ça en fait un parfait piège pour les vampires et les enfants, non ? Le vieux Jack en ricane encore !


Ticket d'or n° 9 : prix | @Severus Rogue est mélancolique, le vieux Jack le sent. Il a décidé de suppléer à sa peine de la plus adroite des manières. Qu'est ce qui serait réconfortant pour un vieux roublard comme Rogue ? Un ingrédient pour potion peut-être ? Qu'est-ce que ce venin de basilic fait sur la table ?

Invité

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Invité
Jeu 31 Jan - 11:58
Les gamins sont toujours attachants. Ce n’est quand même pas de ma faute si la petite Pouffsouffle, Erian, est aussi choue. Avec sa bouille cachée sous son déguisement encombrant, je ne devine d’elle que sa voix, mais quelle voix ! Toutes ses émotions transparaissent dans le timbre tout mimi, tout gêné. Non, vraiment, il faudrait être sans coeur pour laisser lettre morte l’appel au secours muet de la petite. Quel appel au secours, me dira-t-on ? Celui qui filtre de chacun de ses mots : gêne, timidité, volonté de se planquer. La petite n’est pas à son aise, et ça craint. Oh, je sais bien qu’il y a des moqueries sur son origine Verbena. Les mômes peuvent être tellement… tellement cons parfois. Et tellement méchants aussi. Mais je serais malvenu de lui jeter la pierre… Né moldu et métisse d’une créature magique. Si c’est pas cumuler ça…

« Prends le, il est pour toi, va ! J’ai déjà pu gratter tout pleins de tickets auprès de l’arbre ! »

Pieu mensonge, j’y suis passé de temps en temps en coup de vent. Mais je dois dire que je suis bien plus attiré par la perspective de redonner le sourire à une gamine qui aurait l’âge d’être ma petite soeur que de découvrir le cadeau d’un ticket ensorcelé.

« Et je comprends ton dilemme… C’est pareil pour nous, on aurait pas besoin de deux baguettes magiques… Enfin, moi, j’en aurais pas l’usage… Mais peut-être qu’elles te sont arrivées pour une bonne raison ? Peut-être que tu trouveras un jour quelqu’un à qui les confier parce que ça sera la bonne chose à faire ? Je te conseille de les garder jusqu’à ce que tu en aies l’usage ou que tu trouves quelqu’un qui en soit digne : t’es un peu leur nouvelle gardienne, maintenant ! »


Après un moment de réflexion, j’sors de mon sac un article sur Harry Potter le Ministre, découpé dans la gazette, et plus précisément sur la baguette fabriquée par Ollivander pour lui… Autant dire que j’ai gardé l’article à des fins de dragouille d’une jolie Gryffondor, mais chut, faut pas l’dire.

« Tiens, regarde : dans cet article, ils disent que le Ministre a d’abord eu une première baguette magique faite par un fabricant anglais, Ollivander, et qu’ensuite il a eu sa baguette actuelle qui est une baguette très ancienne qui a souvent changé de propriétaires. Hilde, la Gryffondor qu... »

Je m’interromps quelques secondes, lorgne la table de Gryffondor, puis celles des Serpentards juste à temps pour voir Hilde parler à une gamine déguisée en Harry Potter. Je reste ébahi quelques secondes : c’est qu’elle provoque tout le monde avec un uniforme de Serpentard, la petite maligne. Je crois que je l’adore encore plus ! Je la désigne du doigt à la gamine à côté de moi.

« La gryffondor blonde qui porte l’uniforme de Serpentard, là bas. Bref, son grand-père fabrique des baguettes magiques, et elle va sans doute aussi faire ça, quand elle aura fini ses études… Eh bien elle m’expliquait que l’on ne garde pas forcément la même baguette toute sa vie. Les baguettes peuvent être conquises à un propriétaire lors d’un combat, ou tout à coup choisir de le rejeter. Peut-être qu’un jour les runes que tu as pour le moment ne te correspondront plus et qu’il te faudra en changer, ou bien peut-être que les runes que tu viens de gagner sont destinées à quelqu'un d’autre… Mais dans tous les cas, tu les as sûrement tirées pour une raison ! »

Ouais, parfois, j’essaie d’avoir l’air moins con que la moyenne quand je parle… Mais ça arrive pas souvent. Seulement quand je cause de magie ou de musique, en fait.

« J’ai pas eu le temps de me déguiser, en fait… j’étais en train de jouer de la musique, et j’ai pas vu le temps passer. Mais normalement, j’aurais dû me costumer pour respecter les traditions… Bah, disons que je suis déguisé en élève de Poudlard ! Bouh ! Ça fait peur, hein ? »



Ps : mise en forme quand je ne serai plus sur portable

George Weasley

George Weasley
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1090
Mer 6 Fév - 13:16
PATACITROUILLES
Event Poudlard



Tout se précipite autour de moi. Blondeur froufroutante du jeune professeur de sortilèges dont la théâtralité ne surprend plus personne, sympathique concorde née de la fraîcheur frondeuse du mini Harry Potter et de la grandiloquence d’un Seigneur des Ténèbres presque trop réaliste pour être sympathique. Penser à la rousseur de Winnie, à son sourire, à sa jovialité curieuse. Bon, eh bien, on dirait qu’il est temps de lancer le jeu. Veredis a l’air pensive. Je lui tapote l’épaule en chuchotant :

« Une mornille pour tes pensées, Vere. »

Je sais qu’elle parlera si elle le désire. Pour l’heure, toutefois, le moment est à la joute verbale : poses emblématiques et faussement menaçantes ; Il n’y a pas… ça au moins, c’est chouette ! Il manquerait presque d’une petite musique d’ambiance. J’observe au loin Asao… il a l’air occupé avec la petite Verbena, Almasdottir. Zut ! Tant pis, on se passera de la tension exacerbée par un solo de violoncelle ou par un riffe de guitare électrique ensorcelée… Dommage.

Tandis que les deux jeunes belligérantes se prépare, je prends très au sérieux mon rôle de jury, avisant que Veredis n’a toujours pas réagi. Je la sais, parfois, frappée de stupeur, et je suppose qu’une longue conversation sera de rigueur après le dîner. Comme si cela était parfaitement normal, je virevolte dans mon uniforme de Serpentard et, à l’aide de la baguette magique, dessine les cercles concentriques du plateau de jeu à même le sol. Au centre, un trou. Toute boule tombée dedans est retirée du jeu. Le but est donc d’être le plus proche possible du trou pour gagner, sans tomber dedans et sans exploser. Lorsque les boules s’entrechoquent trop fort, elles éclatent, repeignant astucieusement le plateau. Il y a donc plusieurs techniques pour gagner : pousser les boules de l’adversaire dans le trou, les faire exploser… Les combats sont généralement rudes.

Je vérifie que les boules sont bien ensorcelées pour être auto-réparantes et nettoyantes à la fin du jeu. Tout semble bon. Je lance donc un sonorus modéré sur ma gorge et vole sans vergogne l’attention. Jouer un rôle est le meilleur moyen de mettre à distance ses problèmes, ses peurs, ses fếlures.

« Mesdemoiselles, messieurs ! En compensation des facéties dont nous sommes victimes ce soir, vous êtes invités à assister à un combat au sommet : à ma droite, notre beau, notre grand, notre Ministre et jeune outsider de Gryffondor, HARRY POTTER ! »

A mon grand soulagement, certains – les plus jeunes, surtout – se prêtent au jeu et acclament à tout rompre !

« A ma gauche, son challenger, l’invaincu et terrible TOM JEDUSOR, cinq fois vainqueur des tournois de Bavboules de la maison Serpentard ! »

Applaudissements plus modérés dans l’assemblée sinon de quelques Serpentards irréductibles qui ont reconnu sous le masque les traits de Winnie. Accord tacite toutefois de jouer le jeu et de ne pas parler de qui se musse dessous les carnes d’emprunt. Edwa et Winnie n’ont pas, ce soir, lieu de cité. Rejouer ce combat est sans nul doute cathartique pour tout le monde. Nous sommes trop nombreux à avoir connu leurs alter-egos.

« Le professeur Wilson en sa qualité de seul professeur étranger de l’établissement sera notre juge impartial. Mais attention, professeur, pas d’intervention dans la politique étrangère comme les Etats Unis d’Amérique ont pris l’habitude de le faire ces dernières années ! »

Quitte à provoquer, autant provoquer à fond. Quelque chose me souffle que je me le puis permettre avec « Ernst ». L’assurance, la gouaille, l’écrasante confiance et le port de reine. Voilà ce que j’ai rapporté de Beauxbâtons en plus d’un uniforme pour le moins seyant. Masque commode que l’on jette à la face d’un monde d’aveugle.

« Cinq tirs chacune, la boule la plus proche du trou encore intacte remporte la partie ! Et notre premier challenger eeeeest... »

Je prends une mornille dans la poche, inscris « LV » sur une face « HP » sur l’autre et la lance en l’air.

589 mots

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