« Je suis surpris que ton mari te laisse sortir. » ▬ DARIUS.
Fuyaient les heures au rendez-vous de la prochaine bise. Museau en vis-à-vis des carreaux, le bestiau balança trombine à l’arrière. Cascade alezane de boucles léchant les omoplates dans l’adynamie de ce jour. Dos au reste de sa loge. Boudeur d’un pupitre, trône de neuf cristaux en déchéance. Piluliers foyers de liquoreux rubis brunâtres. Raison de sa mine aussi grise que les cieux. Le mordoré se plut à pêcher des songes, en dernier prêche, mille lieux au-dessus de sa trogne. L’éther captant ses prières, ricochets de son ennui, là où se perdaient des vagabonds ailés. L’élan de leurs plumes, conviant d’eux-mêmes leurs êtres dans autres étendus. Des entités libres qu’il enviait terriblement. Moue mélancolique à ce doux théâtre. Le bagnard haussa le recoin de ses babines. Il avait avancé, maintenant.
Dans un dernier soupir, son assise pivota pour que s’attable son torse au madrier. Doigts se perdant au rachis établis à l’égard de griffonnis d’azur.
Aedan… coula-t-il en première mesure.
Les aubes suivantes phagocytèrent la semaine pour qu’apparaisse un dernier midi. Lieu de rencontre calligraphié dans sa poche, ses pattes tâtonnèrent le carrelage stérile pour mener mangouste à son terrier. Le dépôt s’effectuerait en mains propres. Habitude de la maison, paraissait-il. Solaire alphabet trahissant à lui tout seul l’énorme banane de la binette flavescente. N’ayant même aucunement manqué de joindre un commentaire sur la griffe de l’herpestidae. Ténu mammifère sans formalisation. Usé par habitude. Las aussi par avance des soulas espiègles de l’aminche.
Plis étudiés de l’immonde robe de sorcier lime abandonnée à son bureau. Il troqua dans l’immédiat l’affreuse étoffe pour son cuir de motard. Conquêt salutaire à ses virées moldues. Sa dernière petite folie en somme. Rassemblant sa tignasse en un chignon désordonné pour s’adonner à la finale vérification de ses poches. Et une fois l’inventaire validé, le biker transplana. Direction le Chemin de Traverse.
A destination, l’intérêt de flâner dissipé sous la douce senteur de l’air chargé aux frimas. Rues en défaillance de population à cette fin de matinée. Fait qui ne lui retira aucune plainte. Les coussinets dévalant les pavés d’une vive allure. Abjectant le moindre retard - même lorsqu’il avait affaire à un contrebandier. Mais surtout la gaieté du hâle en noyage dans une mer amère.
En effet, ce dernier appel tapissait sa gueule d’un velours acide. Tenu au pied du mur pour se confronter à l’impasse. Unique option du blasphème sur le plateau d’argent. Plus impérieux. Roguerie de l’univers qui éclairait de la lune de son infâme risette le reniement de sa promesse. Rancune en cigüe de ses valves qui huchait le futur brasier. Le pardon était une chose délicate pour l’ancien contus. Brun lorgnant altier ce clan arriéré. L’abhorrant autant que ses lois. On l’avait fait sacrifice sans concertation. Offrande en honneur de foutus dragons et d’une vieille beuverie au coin du feu. Ce dernier outrage manda une volonté d’indépendance. Victime de traditions qui n’étaient siennes pour combattre l’injure. Par ailleurs devenu puits de ses forces envers l’empressement maternel de son propre sang. Sa manière de se conserver des chaînes pour lesquelles l’ange avait succombé. Phares analogues des deux îles. L’Ecosse était tombée, résistait encore l’Italie.
Après tout, d’eux deux, au moins un avait conservé raison. La liberté du métis ne se ferait vendre. Rétif au chantage, menace, ou pire : au soi-disant devoir. Les temps avaient changé, aux anciens de le comprendre. Réfractaire à bien de consensus, mais actif à sa vie pour celui qui en avait possession ; lui. Orgueil même de son devenu, une douçâtre adéquation à ses aspirations adolescentes. L’Icare prudent ne virevolterait pas trop près du soleil. Plutôt oisillon léger s’éloignant progressivement à mesure des mois des complaintes des cornemuses. Malgré le lègue fait d’une ancienne fraction de lui. En acceptation de son deuil.
Actuellement par ailleurs, la guérison s’achevait à grandes envolées. Brouillard de pensées dont les tissus ne se nippait plus de tartan. Les souffles de murmures s’étaient évaporés dans le temps. Abnégation dévorant en terme cette vérité, apprise trop tard. Missive venimeuse à l’image de sa prédécesseuse, pour que ne s’étiolent que ses artères. Abscons papillons noirs de ses retours en Grande Bretagne. Pourtant, leurs ballades suspendues à l’électrolyte de son quotidien. Printemps de mauvais bourgeons infligé de ce besoin ponctuel de cette famille tant exécrée. Caustique et narquois. Et l’affirmation avait à être effectuée : le mésaise lui coûtait énormément. Gausserie d’une nécessité de l’activité l’ayant totalement détroussé d’un de ses biens les précieux.
Ainsi, grimé d’acrimonie, l’herpestidae s’enfonça dans une galerie au détour de la pancarte Knockturn Alley. Pas prémunis dans l’antre non méconnue. Engouffré ici trop de fois dans ses plus jeunes années. Géniteurs aux commerces pas toujours légaux. Notamment sa mère, trafiquante notoire de la renommée allée malfamée. Mais constat fut, midi approchant, qu’elle soit quasiment déboisée. En intimité alors avec l’atmosphère hostile dictatrice. Humidité britannique ayant fait niche dans les pierres des bâtiments pour qu’en suinte les murs. Un lent frisson remonta à sa nuque.
Pourtant, détermination se bâfra de toutes réticences. Allant même à ce qu’en un naturel, la bestiole s’adonne à l’un de ses fréquents réflexes. Apaisant par ce biais tumultes gastriques d’un déjeuner esquivé par l’une des chocogrenouilles piochées à son départ de l’hospice. Assuétude de toujours tenir petit plaisir gourmand à portée de main. Aujourd’hui folie se faisant par une édition limitée d’automne que le bagnard libéra de phalanges expertes. Continuant la marche, la délivrance admise de la douceur qui ne tarda pas à se caleter. Rictus goguenard en pointe des lèvres à ruiner l’espoir bondissant. Tarissement par voies habiles de télékinésie. Dans une suffisance quelque peu sadique fallait-il l’avouer. Avant de clôturer ce chapitre à la moisson du chocolat. Fondant à la seconde d’après sur sa langue. Bique de la lippe sur ses joues. Il avait gardé cette part d’enfant.
Cependant, ce fut lorsque ses doigts s’attardèrent à la carte collectée, que jaillit à la commissure du bistre l’éclat d’or. Amateur des étoffes d’Aphrodite en ravissement avant de s’avilir. Aigreur subite quand l’information de l’identité se collecta. Une réminiscence bilieuse. Son cœur s’en comprima, un peu trop fort selon lui.
Sur le coup, brasier de ses orbes flambant la silhouette reconnue. Dans l’ordurière appréciation de sa vue. Adoration flétrissant toute trace d’alacrité. Il avait oublié à quel point elle était belle. L’esquisse d’un recul dont sa propre hardiesse le contint. Mise à l’épreuve pour laquelle l’herpestidae ne pouvait considérer l’échec. Le passé ne devait plus le galvauder. Litanie dont l’animal s’exerça à s’auto-convaincre.
La déglutition difficile. Passage de l’œsophage trop étroit pour le complexe de rancœur. Mais qui ne stoppa pas là le métis. Terminant sa course dans le respect d’un périmètre de sécurité avec la naïade. Présence aussitôt signifiée d’un claquement de langue sur son palais. Et d’une impression de déjà vue tandis que se nouèrent sur son torse. Le silence ensevelit à cette suite d’une voie de rogomme :
« C’est une blague j’espère. »
Credits : Gasmask
Défis écriture effectués:
• 45 M (15 + 30) : Écrire un RP de 1000 et 500 mots.
Carte n° 25 | Herpo l'Infâme : Il fut connu dans l'histoire du Monde Magique comme le créateur du premier basilic en faisant couvert un oeuf de poule par un crapaud. La carte est en parfait état, un dangereux personnage vous observe depuis son cadre... Herpo l'Infâme semble décidément bien porter son surnom !
Ce fut une demande pour le moins étrange de ton frère qui te tira de ton ouvrage ce jour-là. Trop occupé à bricoler tes dernières créations, celui t’a foutue sous le nez une lettre à déchiffrer, son auteur écrivant avec de telle patte de mouche que s’en était incompréhensible. Une demande qui t’a fait rire, demandant si son correspondant était médecin ou juste un enfant s’entrainant à faire des boucles. Jusqu’à ce que tes yeux se posent enfin sur ladite lettre que tu fais tomber sur le sol, hurlant à plein poumons que tu ne voulais rien savoir. Cherchant à tout prix une cruche à balancer à la tête de ton frère comme à chaque fois qu’il en venait à parler du sujet tabou. “- Je m’en fous, je ne lirais pas, je ne veux rien savoir.” Bras croisé et visage outrée en guise de dernière réponse, non tu ne t’infligeras pas la lecture d’une lettre racontant comment vont ses marmots et sa femme pendant que tu es coincé ici avec ton chat et tes frères.
Mais après une soirée de réflexion, c’est entouré d’un plaid que tu retournes voir ton frère, attrapant le bout de parchemin sans dire un mot, posant tes yeux sur l’écriture qui te fais sourire malgré toi. C’est de pire en pire.“- Très loquace ton pote. Il veut du sang de dragons et que tu lui ou, quand et combien.” Tu chiffonnes le parchemin dans tes doigts, mais ne le relâche pas pour autant. Laissant en plan ton frère, tu pars en oubliant de lui laisser la lettre, ce qu’il ne manque pas de souligner en se moquant allègrement, deux secondes avant de se prendre le parchemin rouler en boule sur la tête. L’air outrée ne te quittant décidément pas aujourd’hui.
Et si tu te croyais au bout de tes peines, il semblerait que le destin te réservait encore trop de surprise cette semaine. Quelques jours après, en vérifiant les commandes pour le lendemain préparé par un frère qui était beaucoup trop insistant pour le faire, l’air outrée te reprenant en lisant un gros “DARIUS” sur un des sachets. Aedan se fout de ma gueule. Allant jusqu’à secouer le sachet devant lui en hurlant que c’était même pas la peine d’espérer. Déjà que tu ne voulais rien savoir, mais alors le voir... Et aux vues de votre dernière discussion peu agréable, tu es totalement persuadée que ça ne passera jamais. Mais soi-disant, selon les dires exacts de ton frère Cela ne lui pose pas de soucis. Première nouvelle. Peu convaincue, tu te laisses toutefois berné par les mots du frangin, qui assure ne pas pouvoir y aller, que tout irait bien. “- Je ne suis pas vraiment sûre de toi sur ce coup. Mais soit, si tu dis que ça ne le dérange pas, j’irais. Je ne vois pas pourquoi ça me dérangerait du coup.” Haussement de sourcil, en laissant échapper dans un marmonnement qu’il te le payerait cher si ça se passait mal. Persuadée d’accepter uniquement pour rendre service à ton frère. Même si dans le fond, tu meurs d’envie de le revoir.
La mine effroyable, dû à une courte nuit pleine des réflexions, tu passes une bonne heure à te préparer, camoufler les traits marqués sous tes yeux qui auraient pu trahir trop de choses : peu de sommeil, un peu trop de cigarettes, un peu trop de soucis. Ruminant encore et toujours sur cette foutue livraison qui, tu devais l’avouer, te faisait peur. Ton ventre tiraille dans ton les sens alors que dans un geste lassé, tu balances ton pinceau sur ce qui te sert alors de coiffeuse. Maudissant alors ton frère de ne pas t'avoir écouté quand tu lui as dit ne pas trop sentir cette rencontre. C’est dans ta tête. Cinq ans, ça semble une éternité et pourtant tu as l’impression que c'était hier. Tu te poses trop de question. Derniers songes avant d’attraper ton sac, de récupérer tout ce dont tu as besoin pour la matinée, n’omettant surtout pas ton stock de cigarettes pour tenir le coup.
Mais même avec l’esprit censé être focalisé sur ton travail -échanges standard entre composant et Gallions – les discussions sur la pluie et le beau temps sans importance, ni même les faux sourires échangés plus par habitude qu’autre chose, tes yeux restes rivés sur ta montre, les heures défilant avec la sensation d’un étau dans l’estomac. Comme si on allait te mettre à mort dans peu de temps. Reprends toi, MacLeòid. Plus facile à dire qu’à faire, surtout dans ce cas précis. Les doigts jouant nerveusement sur la lanière de ton sac, alors que tu te mets à fouiller d’une main pour trouver ton Saint Graal : cigarette aux saveurs de tentacula, rien de mieux pour calmer les nerfs. Caller dans un coin sombre de l’allée des embrumes, contre un mur de brique, cacher de la vue de la plupart, tu fermes les yeux, pinçant l’arête de ton nez, laissant tes poumons s’intoxiquer de la fumée. Et surtout apaiser ton esprit, qui s’emballait pour pas grand-chose, probablement.
Si tu savais, ma pauvre... Mais pour l’heure et après avoir fumer plus que de raison, comme d’habitude, tu regardes l’heure, marmonnant doucement “- Hé merde.” Tu poses ton regard sur les pavés, ceux-là même semblant à un chemin de croix. Tu en avais des choses à te reprocher pour craindre à ce point de le revoir. Glissant ton fameux briquet dans la poche de ton jeans, tu réajustes ton écharpe autour de ton cou, alors que tu actives le pas, les yeux toujours rivés sur le sol. Ressassant les malédictions sur la tête de ton frangin, alors que tu relèves les yeux, sourire nerveux sur les lèvres. Après tout, tu n’avais aucune raison de faire la gueule. Encore moins à la seconde où ton regard se pose enfin devant toi et l’aperçoit.
L’Approche fut bloquée par la surprise, où tes pieds se décidèrent à ne plus avancer. Contenant avec grande difficulté ton air stupéfait, le laissant finalement lui se stopper devant toi. Toi qui baisses les yeux un moment en grattant ta nuque avec une certaine vigueur, avant de les relever, le palpitant décidant de se serrer plusieurs fois d’affilé. Trop vite. Trop fort. Compression douloureuse que tu as du mal à expliquer, alors que tu restes étrangement silencieuse. Le laissant briser le silence d’une manière inattendue, pas si inattendue au final.
La bouche à semi-ouverte, tu te retournes pour regarder si c’est bien à toi qu’il s’adresse sur ce ton. Perdant la moindre trace de sourire qui aurait pu résister à la suite de ce premier assaut. Ta gorge devenant très vite sèche, serré, alors que tu finis par hausser un sourcil. Répondant par la seule manière qui te permettait de te protéger un minimum : du sarcasme. “- Bonjour, moi aussi je suis ravie de te revoir.” Un regard levé vers le ciel, tu laisses filer un long soupir, sans même cacher un début d’agacement. Et dire que dans le fond, t’étais presque contente de le revoir.
Les doigts crispés sur ton sac, tu pinces les lèvres. “- Je pensais qu’Aedan t’avais dit qui s’occupait des livraisons.” Ton ventre se tort un peu, laissant échappe rune petite grimace. Inconfortable, mais ce n'est pas pour autant que tu vas te défiler. Et ce n’est pas non plus pour autant que tu t’empêches de l’observer. De songer que depuis la fin de votre septième année, il a bien changé. L’âge adulte lui ayant été bénéfique sur beaucoup de point physique. Retiens ton filet de bave, Jaïna. “- En tout cas, c’est ce qu’il m’a assuré.” Un fin sourire sarcastique nait malgré toi sur tes lèvres. Magnifique ironie du sort qui te fout en face de ton ex totalement enchanté de te voir. Frappant de ta main ton front en te demandant comment tu as pu croire une seule seconde que cela aurait pu bien se passer et comment tu as pu laisser Aedan duper ton intuition féminine qui ne s’était pas trompé. Vraiment, merci pour ce délicieux moment que je vais passer.
« Je suis surpris que ton mari te laisse sortir. » ▬ DARIUS.
L’acrimonie enlaça le chérubin des îlots. Son bistre altier bordant la svelte allure du vis-à-vis. Ignoble arbitre grugé d’un complexe aux ligands abscons. Se décantant pour produit distillat d’acerbité. Par facilité y adhérant autant qu’il maudissait d’une flopée ignominieuse un soi-disant aminche. Les orbes mordorés dans l’inadéquation au dessillement.
A sa prose s’évanouit presto la risette de l’archange. Satisfaction en récompense. L’éclat n’avait lieu d’être. Outrage terminal affublant l’entrevue d’apparats anodins. Ce n’étaient aucunement des retrouvailles de camaraderie. La punaiser à un anneau rendait-il l’effrontée amnésique ? Injure de l’ignare quant à la finalité de toutes leurs relations. Cependant l’herpestidae n’était plus docile, et lui ferait bien savoir. Fiel pour fuel de sa locomotive.
Le phare de Sardaigne s’édifia. Embrasé de l’ombre malachite de cuisance dont tout reflet s’échouait sur son actuel entourage. Teinte de grimace verdâtre. L’englobe d’or pour l’ex-déesse reniée de toute adoration. Braderie de sa propre peau éconduisant l’objet de tous ses désirs. Une acquisition déformatrice de l’être d’exception pour un pacte familial. Cantonnée à ses îles, cage dorée du joyau. Dans une parade inaccoutumée, le métis introduit le fruit de ses efforts. L’orgueil de son devenu convergent à leurs promesses. Un étalage à voix étouffée que toute corrosion ne viendrait s’alimentait de sa falaise, elle-même rieuse du granite de tartan. Son minois accrêté de par ses palmes. Moi j’ai tenu l’engagement, augurait sa carcasse.
Cependant un premier vers rétorqua. Le froncement du museau divulguant la véhémente acidité. Quelques lueurs au travers de la commissure des prunelles avertissant la comparse. Menace muette pour s’oser aux tortueux sentiers de la narquoiserie. Celle qui n’avait payé ses dus ne possédait aucun droit sur de telles terres. Bêta... Mais exacerbation pour ultimo. S’en déploya un bilieux velours dans un œsophage toujours trop étroit. Bien qu’il se désamorça à ses avances. Oh, Aedan avait dit ça, vraiment..?
A sa mémoire, l’autoritaire mangouste ayant excorié l’écorce d’une gorge flavescente de ses griffes. Les canines admonestant d’un moindre verbe sur leur affectionnée lien. Une réprimande soufflée du brasier de retour en airs britanniques marqué à l’ironie d’une seconde frasque épistolaire. L’accueil local finissait à croire le bagnard. Tribulation battant à tout rompre au creux sa poitrine. L’envolée d’une myriade des voiles obscurs. On apportait des explications avec un sens. Enfin. Mais pour que s’exhument les souvenirs parjurés. Brides d’existence exquises à la révision, pourtant à leur profond manque une fois dans leur sillage. La vérité avait un coût. Dualité d’une délivrance bâfrée d’impuissance pour sa marquise. Ses jambes l’ayant abandonné à son lit d’adolescent. Epaules basses tandis que phalanges froissaient l’épître. Le bestiau s’était rendu. Cependant le pire bringuebalant peu après toutes arches de son théâtre : les billes d’acajou débutaient l’estime de ce fond de trahison. Deux kilts lui avaient menti pendant tout ce temps.
Pourtant, de l’expérience s’était induit un pardon de soie. Accordé une poignée solstices plus tard. Délicat, précieux mais intrinsèquement ténu. Mi-anglais effarouché par l’opaque verrière derrière quoi on l’avait tenu à l’écart. Position de ses seconds de le faire dépourvu. En revanche, illégitimité non apocryphe pour tout reproche à ce frère loyal à son sang. Obligé envers ce pion de n’avoir fouillé, intrusif, dans les draps de son ex-intimité. Le pudique reconnaissant pour lui mais subsistant caustique. Aucun alibi n’était fournie pour l’inactivité face au sacrifice de la mousmée. La tolérance du sauvage fut maladive. L’aîné aurait dû se porter protecteur. Mener confrontation s’il lui avait fallu. Mais ce que le mêlé n’avait saisi était qu’il avait toujours été le seul à y parvenir.
Cependant la scélératesse du jour paracheva l’acte. Loi du talion en titre du prochain volume. L’hybride lui ferait payer son insolence, mais l’heure était à la benjamine. Lippe mauvaise dans l’égayement reprenant son faciès pour qu’il remonte la trogne aux cieux. Vertiges offerts des voutes de libertés le majorant d’aplomb. L’impulsion s’exprima pour le taureau sans qu’il ne se fatigue d’un rodéo confronté à ses sens :
« S’il me l’avait dit je ne serais pas là. »
Assumation pour gong. Les échos acerbes circulant dans l’atmosphère de frimas. Chargée d’une malsaine tension. Bulle malfamée notoire que ses habitants n’ornaient de plus belles reliures. L’avilissement et la vilenie au rendez-vous avec eux. Mangouste contre Vipère. D’une carrure droite, les iris acerbes assénèrent encore condescendance. Escamotant son ex-séraphine sans répit.
« D’ailleurs, je suis plutôt surpris que ton mari te laisse sortir. Et faire ça. »
Contorsion dégradant de la bouille latine. Volontaire voire exagérée envers cette non-profession. Juge du commerce qui donnait raison à la déchéance d’une vieille félicité. Encore plus abasourdi et courroucé que la beauté s’y séduise. A son égard, révérence d’une poupée idiote qui excusait ses propres chaînes. Répugnée en fut la créature de poils. Imbécile rampant, grinchait-elle.
« Je l’imaginais plus conservateur en fait. »
Haussement rogue d’omoplates. Ses poings logeant au tapis des abysses de ses poches. Optant d’un factice mimique irrésolu. A l’image de l’étranger palabrant d’un autre peuple. MacLeòid autochtones, riposte gavant sa rebuffade. Encore à sa morgue pour additionner, perfide :
« Plus du genre à te laisser les marmots et la popote par exemple. »
L’avanie calculée pour l’ambitieuse. Aigreur ouverte au travers de l’énoncé. En vérité, deuil plus aigu d’une dulcinée calcinée dans la fournaise des Noirs des Hébrides. Ce n’était pas elle qui lui faisait face, celle qu’il avait chéri n’était plus. Reproche plâtré à sa langue.
« Enfin, je me trompe visiblement. Il n’est finalement pas si arriéré. Marquant d’une pause un ricanement hostile. Juste marié à sa cousine. »
L’attaque sans noblesse mais libératrice. Film rosse récupéré là où ils l’avaient arrêté, sept ans de cela.
Pour la première fois depuis bien longtemps, tu es prise de court par sa réaction. La gentillesse dont tu as voulu faire preuve pour que la transaction se passe bien se heurtant à un mur de glace nommée Darius. Comprenant rapidement que tu n’allais pas passer un très bon quart d’heure en sa compagnie, rien qu'au vue de sa tête. Pourtant, ton sourire sarcastique ne bouge pas de sa place, retrouvant une certaine motivation à ton ancienne activité favorite : taquiner de la mangouste. Et pas forcément dans le bon sens du terme, puisque piquer dans le vif est une chose que tu apprécies particulière. Haussant alors un sourcil pendant que tu croises les bras, ton regard se pose un instant sur le côté, un rire vague sortant des lèvres ressemblant plus à une moquerie qu’autre chose. “- Ca, je m’en doutais. C’est bien pour ça que je lui avais demandé s’il était sûr de lui.” Secouant la tête vaguement, tu finis par à nouveau poser ton regard sur lui. “- Je n’étais pas très partante non plus à la base.” Mais certainement pas pour les mêmes raisons que lui. Plus par crainte des représailles des erreurs du passé, un fantôme revenu au galop pour à nouveau hanter ton esprit. Quoi qu’avait-il réellement quitter tes pensées un jour ?
Mais là où il réussit à te perdre un instant, ce fut à cet remarque étrange sur un possible mari. Le visage plein d’interrogation alors que tes sourcils se froncent, que tu le laisses continuer à déblatérer des choses assez étranges. Même pour toi. Mari, marmots, popote... Marié à sa cousine. Ce qui aurait dû faire naitre le déclic ne le fit pas forcément, puisque tu tiens à oublier ce moment éprouvant de ta courte vie, ce moment qui aurait fait plier le genou de n’importe quelle femme. Sauf toi, rester debout fièrement, battante pour ta propre survie. Episode que tu as bien décidé encore aujourd’hui de mettre entre parenthèse, faisant naitre l’incompréhension sur ton visage alors que tu laisses échapper un petit “- Quoi ?” interrogatif.
Tu secoues tes cheveux blonds un moment pour les remettre en place, alors qu’au bout de quelques secondes, tu comprends enfin. Il ne savait pas que tu étais divorcé. Aedan s’était encore une fois bien gardé de dire quoi que ce soit, pour une raison qui t’échappe un peu. N’avait-il pas dit toute l’horreur que ton ex-cher mari avait fait subir au clan ? Décidément, tu ne comprenais pas ton propre frère aujourd’hui. Entre ça et le coup foireux du Il veut bien te revoir, à croire qu’il avait décidé de rendre ta vie un peu plus chaotique. Cela dit et toujours dans le but de le piquer un peu, le sourire sarcastique revient au galop, alors que diaboliquement, tu prépares ta petite défense. Pourquoi ne pas l’embêter un peu ?“- Tu sais, faire ça, ça rapporte pas mal, il n’y a jamais de petites économies.” Comme si t’avais besoin de sous sur l’île. S’il savait que tu faisais ça uniquement dans le but justement d’utiliser ces économies pour te sortir de là-bas, reprendre une vie normale juste avec ton chat. Voir d’autres horizons que les îles paradisiaque de Skye.
“- Les mentalités évoluent, faut croire. Y’a que les cons qui ne changent pas d’avis.” Mordillement de lèvre, tu t’empêches de rire en haussant les épaules. “- Est-ce que j’ai une tête à m’occuper de la bouffe et du ménage ? Sérieusement ?” Non, tu es bien trop jolie pour t’en occuper. Et surtout, tu es une véritable catastrophe dans une cuisine, ne sachant que comment faire cuire un gâteau aux feuilles de tentacula. Space Cake moldu revisité pour encore mieux planer. Pas de quoi nourrir la famille nombreuse qu’il s’imagine que tu as. “- Oh mais, c'est lui qui s’occupe de nos quarante gamins tout seul. Surtout que la moitié sont plein de tares puisque justement c’est mon cousin au second degré.” Pouffement de rire moqueur encore audible, les lèvres pincées pour ne pas te moquer plus. C’est pas possible qu’il puisse croire ça
Tu baisses finalement les yeux sur ton ventre en dégageant un instant les pans de ta veste. Avant de balancer d’un air songeur, mais sur un ton totalement dédaigneux “- Je suis si énorme que ça pour que tu penses que j’ai pu servir d’incubateur à héritier d’Ecossais blond ?” Refusant par-dessus tout à nommer le nom MacFusty à voix haute et même d’imaginer que cet idiot ait pu te toucher, pire te faire des bébés, tu grimaces en posant ta main sur ton ventre, puis referme ta veste d’un coup en relevant la tête, regard outrée en prévision de sa réponse. Qu’il ose me dire que je suis grosse et il s’en prend une !
Mais rapidement, tu en viens à faire ce que tu ne voulais absolument pas depuis ses dernières années : savoir ce qu’il en était de lui. Mais pas de façon totalement correcte. De la même façon qu’il avait de sous-entendre que tu avais eu plusieurs portées de gosses. Gardant quand même une certaine contenance. Pour le moment“- Et toi ? T’as pas une petite femme dans ta grande maison, qui garde tes gamins, pour te rappeler qu’acheter ce que je vends, c’est très maaaaal ?” Tentative de prise d’information sous cette moquerie dont tu as l‘habitude d’user pour te protéger. Quoi que peut-être plus douce qu’à l’époque puisque tu as pas mal de chose à te reprocher en vérité. “- Quoi que tu me diras, t’as peut-être trouver une blondasse qui n’a pas trop de cervelle.” Comme si tu pouvais te permettre d’attaquer quelqu’un sur cette couleur de cheveux puisque tu la partage. Comme si tu pouvais émettre un jugement sur une conquête de ton ex. Comme si tu pouvais juste songer y avoir le droit d’être un tantinet jalouse. Mais puisque lui l’a bien fait, tu ne fais que rendre gentiment les coups. Et encore, tu te trouves encore bien trop sage.
« Je suis surpris que ton mari te laisse sortir. » ▬ DARIUS.
Oie blanche mascarade de diablotin. Archange sévissant de nouveau par risette d’échos sardoniques. Ballade lointaine pour doucereuse agonie d’une veillée au clair de la lune. L’ultime départ. Scindement drapé des lauriers bienfaiteurs. Une délivrance pour expérience. Chagrins d’amour et des cœurs brisés pour soûl d’existence à exuvie. Pourtant les lueurs d’argent aux rimes maussades. Maladives alors que les traits de marbre du succube ne dissimulaient aucunement sa vraie nature. Antéchrist sonné au jour dernier. D’une main de velours piégeant sous cloche l’animal. Bagnard à la narquoise position concordant à son pelage. Prisonnier du Tartare pour badinages adolescents. La cage d’argent où le geôlier moqueur se gaussait de ses ronces. Pourtant en connaissance dorénavant du sacerdoce de la flavescente, mais l’oubli n’ensevelissait guère l’abnégation. Vêpres sonnées sous public d’abîme d’azur goguenard. Sifflant de scélératesses lippes l’interdit. La conscience du joug sur fragile. Railleries trainantes dans d’abjectes mélodies. Même si à l’époque, tout n’était que pour égide par sacrifice d’Aphrodite. Cependant, il était prohibé d’attiser l’Arès ensommeillé.
Cimeterre lové à sa paume depuis. Non disjoignant à son colosse. Encore moins pour l’entrevue avec la môme. Aveu du charnu cadre de ses crochets. Le rampant lui décocha de fielleux crocs. Malévoles et bâfrés de rancœur.
« Tiens, c’est beau ça. Tu as appris à passer par-dessus tes petits caprices pour te contraindre à quelque chose ? Qu’est-ce que tu as pris en maturité, je te félicite. »
Museau froncé de condescendance. Comble d’une mauvaise foi menant mangouste aux terres hostiles. Après tout, séraphine coupable de l’oblation de ses plumes. Cartel des îles au prix de son annuaire. Mais l’honnêteté aux tortueuses arabesques quand venait à être concerné l’être d’éther. Falsifiant la baronne chérie d’abscons blasons pour se résoudre à sa perte admise. Mais là trônait son hérésie : volonté de croire plutôt que de le penser.
Abrutissement d’un « Quoi ? » endêvant le petit mammifère. Homérique ricanement d’ironie retenu à l’ourlet des babines. Félonie de carillons internes, altiers, teintant l’azelan. S’assena sur friponne convergence de bilieuses prunelles. Moisson pour couronnement de mangouste en destinataire de déboires épistolaires. Dont sa jobardise l’avait poussé à en être lecteur. Hésitation formelle enrayée de zestes d’il ne savait quoi. Ou plutôt, électron libre ne désirait savoir. Pendu au fil des ténèbres sous lesquelles rutilait crédulité d’une fièvre de Vénus. Mistral d’encre brunie pour que s’étiole sibyllin cirrus. Le puzzle s’était opéré de lui-même. L’apport de fond de vérité, trois années trop tard.
L’aragne d’acrimonie filant alors de nouveaux voiles. Contours masqués répondant en cette heure. Offuscation à la trogne pour le rictus appuyé de l’orvet. Retour à d’antédiluviennes algarades qui semèrent l’âme entre deux brasiers. Animosité et vulnérabilité. Miroir conscient par intimité passée. Suppléant aux mains reptiliennes un carré d’as. Méfiance alors exigée le rembrunissant. Commique crainte d’être percé à jour, non ?
« Oh mais je ne dis pas le contraire sur tes raisons, crachota l’aigreur défensive. Je suis ravie que l’arrangement te convienne finalement. Ça m’évite une troisième lettre, alors : merci. »
Premier pique, souligné d’un confrère à sa suite. Vannes éventées pour que caustique génie élucubre le fond de sa besace. Venimeux. Tiqué par passivité d’une grâce déchue. Subsistait encore en vis-à-vis carcasse d’atma farouche et lumineux. Ilotisme briseur d’audace. Jamais pardon pour tel blasphème ne serait toléré.
« Juste je m’imaginais qu’en tant que princesse tu n’aurais pas à travailler. Faut croire que les temps sont si durs que ça en touche même les peuples en autarcie. Haussement d’épaules gavé de dédain à l’image de sa mouille. Ca vous ouvre un peu sur les autres au moins, pour le meilleur et le pire… pour chacun bien entendu. »
Bouille prodrome délibéré annonciateur de son camp. Pourtant vipère astucieuse. Déjouant en persiflages les mânes mangoustes. Vernis de l’étoffe de mousmée perdue au sein du bistre. Censure du bestiau par conduite d’adolescence. Disquette au bercail d’une gamine égocentrique. Immisçant spectre turlupin par pinçon sous la poitrine. Inexplicable. Âcreté en acidité égoïste au conseil sur le joyau. Bien qu’altéré sous certains angles, mais atrabile pour les immaculés parts que le marmouset de dix-sept printemps revint rabrouer par habitude :
« Je retire ce que j’ai dit en fait. Tu n’as toujours pas accepter de te servir de tes dix doigts. »
Demi-abolition rubéfiant bâtard. Exéma redouté de sa succession. Partage du met des princes non consenti. Luxant entrailles dans l’horreur des stigmates d’une démarche précédant les terres d’Afrique. En parallèle, esquisse d’assises et madrier Gryffondoriens. Vacarme d’affluence où toison d’or irisait à sa droite. Le minois chérubin de sylphide quémandant pour salut du délicat gosier. Céruléen marionnettiste, appuyé de caresse sous la mandibule d’un Pinocchio ignare. L’un de ses jouets, le qualifiait-elle. Fraction d’époque où tartan n’était à sa mode. Veillée mortuaire pour liberté peu après cédée aux délices de d’ambre.
Regret pour flave ne cessant comédie outrageuse. De fossettes en ricanerie turpide. Origines méconnues bien que couleuvre para écailles de nègre anguilliforme. Scolie satirique établissant marquise pour œillade par ses arcades.
« Pourquoi ce ton moqueur ? »
Mais rachat par probité de ses rennes. Annihilant curiosité dont mulard ne devait l’honorer. Ca lui aurait bien trop fait plaisir. Chargeant encore sa calinotade, odieux.
« Je crois me souvenir que tes parents n’étaient pas cousins, mais vu comment tu glousses au sujet de ton peuple arriéré j’aurais limite envie de vérifier votre arbre généalogique, là maintenant. »
Bien qu’utilité plus adroite par lorgnade des phalanges en contrebas. Bâté complaisant dans la maldonne. Déviation des orbes pour que corrode grimace la trombine.
« Ou alors c’est l’effet de la tentacula dont tu empestes. »
Nouvelle acerbité. Volutes du Lucifer végétal écrouant sa plante. Souvenir de retraits à l’ombre des serres. Gazant sylphe et beauté de sa flamme. Un refuge correspondant au mandat d’autodestruction dont plume écarlate avait signé remise. La naïade nécessitait armature, ausonien au parfum. Mais défaite de la soie de ses bras en ceinture dont ne serait repris aumône à la silhouette. Sarcasme rogue mêlé à accortise pour l’addiction non révolue. Cueillant fort aise dernière fuite du chancre. Sirène malheureuse, suave conviction.
Contrariétés cependant aux simagrées. Semant troubles par ce qui parut sotie de fumiste. Exaspération induite du casse-tête écossais tourné au dégoût de son époux :
« Excuse-moi mais dans un mariage arrangé tu sers un peu qu’à ça. Plissement de vision pour que mépris s’exprime : A moins que ton cher et tendre soit vraiment très con et se fasse avoir par une potion. Mais là où tu en es maintenant, je ne vois pas l’intérêt à ce que tu ne lui pondes pas des mioches. »
Négation d’hure pour gestuelle. Rebuffade à la câlinerie de l’acajou. Non participatif à l’érection du boulimique orgueil. Après tout, malgré l’ignition soustraite à sa mine, aucune tare n’était à relater sur faciès d’ange. Marmottant en ajout :
« Et je ne regarde pas les femmes mariées. »
Pénombre épaissie par l’interrogatoire profilant à l’horizon. Tendons alanguis sous quoi mangouste institua citadelle en distance :
« Ma vie privée ne te regarde pas. »
Plus pour plus d’exactitude. Mais célibat précieux rime à l’absence de tout chaînon. Demi-rital n’avait plus de foi en gent de belles dames pour en légitimer une de telle donation. Fugue du maintien oculaire, bien que bordure du pli scintillant de grogne pour rétorquer d’impulsion à l’offensive :
« Je ne donne plus là-dedans. Et puis c’est quoi votre problème avec les blondes ? s’outra l’impérieux, profil courroucé. Je n’aime pas que ça, je... pause en récupération par raison du gueulard qui s’impatienta aussitôt dans un soupir. Bref t’as ce que j’ai demandé à ton frère ? »
Credits : Gasmask
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Sentant son air totalement retenu, tu songes que c’était encore pire que ce que tu avais imaginé. Tu te doutais que ce ne serait certes pas la joie, mais de là à être aussi fermé. Pourtant, tu ne peux t’en empêcher, dévisager, observer, baver intérieurement. Encore plus beau, plus adulte, plus charismatique. Et dont la rancune excitait un peu tes sens. C’était être un peu masochiste que de penser ainsi, pourtant, chacune de ses paroles claquait dans ta tête comme un doux châtiment. Sachant pertinemment que tu méritais toute sa rancœur, presque prête à subir sans trop discuter. C’était juste la monnaie de ta pièce.
Cela dit, tous ces préjugés te faisaient bien rire. Remerciant intérieurement ton frère de n’avoir rien dit, pour une obscure raison. Sans songer que cette raison était peut-être la même que la tienne : un refus total d’entendre parler de l’autre. Mais secouant encore la tête sur ce ton moqueur que tu apprécies tant. Une protection comme une autre à chacune de ces attaques, prendre à la légère chacune de ces choses fausses qu'il disait. Ravie de pouvoir alimenter son esprit de chose faussée pour, comme d’habitude, balancer la vérité au moment le plus opportun. Mais pas tout de suite. Son air de princesse outrée te filait un sourire jusqu’aux oreilles. Et t’avais quelque peu manqué
Mais tu ne manques pas de grimacer au rappel des lettres. Fameuses lettres de la honte, la première explosant ce que tu avais de plus cher, la deuxième apportant l’horrible vérité sur ta condition. Le sacrifice chaque jour regretter, dont le souvenir se marquait sur ton dos. Recouvert par la seule et unique pensée qui t’as rapporté réconfort et espoir. S’il avait seulement idée... Mais non, il ne devait pas savoir. Jamais. Tu as un réflexe de rapprocher entre eux les pans de ta veste, énième protection inutile, par crainte qu’il ne puisse apercevoir au travers de ta veste les vestiges d’un mariage finit par un dos découpé. Le regard assombri un moment alors que tes propres pensées ne prennent le dessus un instant avant de secouer la tête pour te sortir ça de la tête. “- Mais de rien voyons, je m’en voudrais de t’infliger encore de la lecture inutile.” Jugeant toujours ta seconde lettre comme inutile puisque resté sans réponse. Seule et unique bouteille à la mer lancée à quelqu’un d’extérieur, puisqu’impossible pour toi d’en lancé une dans ta propre famille. Malgré les supplications de tes frères à l’époque.
Alors tu retrouves en un instant un regard plus clair. Le sourire gravé sur les lèvres peu importe ce qu’il peut dire. Haussant les épaules pour toute réponse. Il n’avait pas à savoir pourquoi tu te moquais comme ça. Tu n’avais surtout pas envie de dire que tu te moquais éperdument de lui à ce moment, lui faisant croire qu’au final, le MacFusty t’avait convenu. Comme s’il avait un jour pu. “- Ma mère était une MacFusty. Ce qui fait delui mon cousin. Enfin, après tout, qu’est-ce que tu t’en fous de ma généalogie après tout ? Ça na te concerne pas.” Ou du moins plus. Mais une énième remarque te fais tiquer, encore, parlant des tentaculas que tu chérissais tant. “- En parlant de ça...” Tu farfouilles dans ta poche, sortant d’une petite boite en métal une cigarette et un briquet que tu caches plus ou moins. Encore un vestige de la relation dont tu n’as pas su te séparer. Un souvenir matériel qui te permet en plus d’allumer ta cigarette, d’allumer la mèche. Une bouffée soufflée en l’air avec un air innocent, alors que tu penches la tête sur le côté. “-… Ca faisait presque une heure, tu comprends, j’étais en manque.” Appuyant encore sur un de tes gros défauts. Sachant encore une fois qu’il allait blâmer, ou pire.
“- Je n’ai peut-être pas envie d’avoir ses mioches.” Sourire au bout des lèvres, tu gardes cet air moqueur jusqu’au bout. “- Les mariages arrangés ne servent pas qu’à ça. Mais ça après, ça ne te concerne pas non plus.” Pouffement de rire échappé à sa phrase, en levant encore une fois les yeux en l’air. Comme à son habitude, il était droit dans ses bottes. Et toi, tu étais là pour picoter encore un peu. “- T’es d’un ennui quand même.” Remarque digne de la toi d’il y a sept ans. “- T’as dû te trouver une fifille bien sage qui t’as rendu comme ça.”
Tu as envoyé balader tes promesses faites à toi-même, celle d’être sage, gentille -du moins compréhensive- et polie en ces quelques phrases, mourant d’envie de le pousser encore un peu dans ses retranchements. A croire que tu reprendrais presque goût à ça. Activité que tu chérissais presque avant la cinquième année, activité forcée en fin de septième année. Amusée comme une petite folle de chacune de ses réactions. Bien que certaines te piquent dans le vif. Mais c’était le prix à payer. Les yeux encore levés au ciel, prête à mourir dans un rire de moquerie, l’esprit un peu trop embrumée par la tentacula chérie. “- Elle est si merdique que ça ta vie privée ? C’est pour ça qu'on s'étales sur la mienne de vie privée ? ” Les bras toujours croisés, tu secoues la tête, fou rire qui point encore une nouvelle fois sans pouvoir se retenir. “- Alors les rumeurs à Poudlard étaient vraies ? Tu es gay ?” Mimant alors une mine d’effroi en plaquant tes mains sur tes deux joues, tu gardes cet air horrifié jusqu’à demander “- C’est de ma faute si t’as viré complètement ta cuti ?”
Finissant par un haussement de sourcil avant de secouer la tête. “- Personne n’a de problème avec les blondes, mise à part toi.” C’était peine perdue de discuter de ça après tout, et puis tu ne tenais pas vraiment à savoir dans quoi ton ex trempait son biscuit en ce moment. “- T’as pas à te justifier devant moi, de toute façon. Je m’en tamponne l’oreille avec une griffe de dragon.” Une fausse vérité qui a des arrière-goûts de jalousie mal placée. Tu mimes un désintérêt total pour ce côté-là de sa vie, retenant encore toute tes pulsions primaires. Tu n’en avais plus le droit, de toute façon. “- Oui, je l’ai." Tu ouvres alors ton sac avec ta baguette, puis dans un léger geste fait venir à toi le petit paquet bien emballer, craft et ficelle en plus d’un petit sachet. Rien qui ne laissait paraitre ce qu‘il contenait. Mais ne pouvant encore t’empêcher de l’embêter un petit peu. “- T’as l’air tellement pressé de partir, on passe un si bon moment pourtant.” Air sarcastique et moqueur alors tu tends le paquet, en roulant des yeux. “- Fais gaffe à pas frôler ma main en le prenant, tu pourrais te brûler.”
« Je suis surpris que ton mari te laisse sortir. » ▬ DARIUS.
Bistre allumelle ponctuelle excoria l’écaille de l’ardélion-guivre. Désuète ramille fagotée d’abscons scions. Mousse d’Asclépios désormais aussi scient qu’indocte de l’éther flave. Jouxtant par dualité de corrodés analogues. Ainsi apparut brouillamini d’acerbes et lascives réminiscences. Les sosies orvets. Pile suintant hyménée, pour que face poisse de curare. Ciguë spadassin du haschischin. Ex-épris des pampres à tartan.
Le vélum de véracité s’effila sous pyrrhonisme issant. Avait-ce été pour égide ou juste félicité approvisionnée par languette chambrière que Vénus avait rossé tant de solstices tantôt ? Abnégation en tentures de couardise pour la sauvegarde de leurs étendards ou réel pensum de ses blasons ? Malgré que supplique épistolaire opinait pour de bien distinctes arabesques, l’anachronisme le tortora. Affres de séculaires tourments. Etiolant toute potentielle intellection.
Mignoté chérubin d’autres temps lesté de tout nature définitive. Malévole et infatuée. Carillon de son effective suffisance prédominant envers tout second mistral. Agouant. Intolérable. Immolation passée ne mortaisait guère l’albâtre. Erigé plus altier à son encontre. Délétère axiome dont s’était satisfait sado mangouste dorénavant désillusionnée. Les plateaux de matrone Justice étaient-ils à l’ultime biaisés ? Ignare des affres karmatiques ayant déjà châtié.
A l’apex d’une brèche déconvenue. Mofette macabre d’aperception d’émois protégés d’Anubis. Sans que sémillant des savanes discerne véloce Isis obombre. Sauvage s’était charbonné de deuil. Les chrysanthèmes avaient fané contre l’épitaphe de feu hyménée. Pertuisane chatouilla ses ventricules. Sans que probité ne décode. Frustrant le bagnard. Valves finirent bâillées pour acrimonie. Itou dégrisement. Velet du fiel vicia les carreaux à son âme, pour qu’Anadyomène frelate et s’érode. Rongée des vers d’attelage. Métamorphosée en chardon. Patriote à spinules éraflant myrte sarde via son existence impie. Alors qu’improvisé Vespuci traquait leurs vétustés songes et serments ; s’édifier libre. Qu’aux menottes ne rit aucune chaire. Des ventricules à l’annuaire. Sans compassion pour la cadette de Mnémosyne blasphématoire par obole de ses élytres sans litanie d’indulgence. Gloseur jasa au travers de morgue.
Cuirassé de causticité, rixe s’essaima. Chaque arsenal fumant à la moindre faille chez l’homologue belligérant. Quads épistolaire glissé par mage phytothérapeute. Augure de tapis. Mais heurtant sacro-sainte Quinte Flush Royale. Ces maudites lettres qui l’avaient sapées… Paire d’Hiroshima à l’encre. Une annihilation géminée. Prima d’assuétude asséchée par dépendance, deuzio brimant par résipiscence de son absence. De ne l’avoir extirpé de la faux d’altération alors qu’avec inusité il n’était impuissant.
Mais à l’évocation, marbre se retira d’affliction. Glyptique de mépris où couleuvre ceignit par sa queue le S.O.S. de cursive. Lisse d’attrition d’atma. Cette lacune garança le mordoré de ses orbes. Fouet de la marée céruléenne sur fond du bruissement d’un gong. Celui d’admonestation de la chimère.
Maux ne s’oblitéraient point à croire. Là où baroudeur avait chu, s’était-il requinqué des braises de l’expectative qu’ange périssait. Gangrénée à partir de menotte de bâbord. Pour qu’apparoir mécompte. L’âpreté réverbérée par écume de son suçoir. Fêlant en giboyant de l’adextre poigne ses termes :
« Infliger, rien que ça. Que je t’arrête tout de suite : tu n’en as pas la capacité. »
Scission du jules d’hier au zig d’hui. Empreintes des bris d’artères sous blase d’une jurisprudence MacLeòid. Paraphée des lustres de ça par croulants et tripotées d’os. L’assumation pour elle, autant que lui. Rancœur en tenaille, émancipateur de savant sabir en recherche d’expiation. Alors cascadèrent du gueulard flot d’atrabile et animadversion. Abâtardissant. L’éloquence pour auto-croyance en sa nouvelle gapette de maritorne. Un paravent, mussant détresse et souleur. Imperméable aussi aux postillons. Goton était coupable. Ce porte-à-faux l’expropriant de toute diligence. Crocs sardoniques poignirent dans la fente de ses badigoinces.
« Tu as raison, ça ne me regarde pas. Ni m’intéresse en fin de compte. J’ai déjà perdu bien assez de temps avec sa femme pour me pencher sur son cas. »
Mais veine des gouailles non saignée chez brocardeuse. Coursière au sifflet de cibiche. Empyreume Tentacula. Lutinant vis-à-vis. Ledit ulcéré en interne par adénomes de morgue. Comment l’amphisbène s’y osait-il ? Brandon dans prunelles de tabac morigéna. Bien que rutila une bluette familière. Son briquet. Pinçon sous la poitrine. Seule étrenne matérielle déléguée à l’ex-célimène. Sous égide d’ancien éros. Pour qui désuet fauve avait cédé à la femelle commodité moldue. En l’honneur des calumets communs. Ceux d’après concordes dans leurs linceuls. Ceux de la première abolition de leur dissension. Aux vêpres poudlarienne d’un temps où estampilles de Magyar jonchaient encore les pagodes.
Cependant, l’an successeur, bonté sous esquisses d’Excalibur d’auto-chancre de dulcinée. Néfaste tendance exacerbée par ses remugles de Drama Queen. Gazée en continu. Des factices aux ultimes adieux. L’exhalaison méphitique en porte de sortie. Mansuétude pour Melpomène migrant à de rosses confins. Ecœurant suranné prime adorateur. Ainsi, absconses volutes d’argent rebiquèrent son nase. Tandis qu’appétence cacaotée s’immisçait pernicieusement. Ressouvenance de messes caduques dont science d’étymologie l’excéda. Epiderme poisseux des simulacres aux arrière-gouts de messéante avidité. Frustration facteur de pronunciamento des papilles. Etait avancée l’ère des canons oratoires sous mantille alcyonienne.
« Tu me fais pitié. J’en aurais presque honte de toi. »
Glossateur de chaque faufilure de ses symbioses. Dans sa dyade endogamique. Dans sa claustration. Roguerie pour la désormais gouge. Remembrance de vétuste protocole à dissonance des prédateurs. Méphistophélique vipère contre flegme herpestidae. Infante infernale aux caprices ubuesques obombrant la venelle. Risette singulier, méli-mélo maussade et railleur, dingua de sa mandibule.
« Arrête de dire des bêtises. T’es qu’un four à mioches, et tu le sais. C’est à ça que tu t’es engagée. Jolie ambition dans la vie. »
Diatribe tacite cortégée de l’émerillonnée agate de jaie dans ses mirettes :
« Mais bon, vaut mieux en fait qu’il ne t’en fasse aucun. Pauvre gosse, t’imagines ? T’es tellement incapable d’aimer quelqu’un d’autre que toi-même. »
Oscillant trombine de dépit, où s’éludèrent quelques sémillants crins sur chignon. Avant que roquet s’avive de son persifflage. Rognonnant pour unique
« Y a un truc que tu ne sembles pas avoir saisi : je ne change pour personne, moi. Et encore moins pour une femme. C’est peut être juste aussi parce que je suis plus réglo que la plupart des connards qui viennent te faire le brin de causette ici. »
Muchant au couvert de sa perfidie fabulation. Prurit d’essor avait germé sous amorce élégiaque d’un sempiternel archerot. Charpentant de son carreau dunette du port ausonien au gaélique. Dont l’heure achoppait que cendre. La soif de bagages comme une vengeance. Sa sédition. Entreprise et poursuivie alors qu’altesse fouaillait. L’interlocuteur patinant son plus accompli patois :
« Je dirais plutôt que tu es tellement obnubilée par toi-même que tu es bien incapable de fermer ta bouche quand on vient à parler de ta petite personne. Tandis que d’autres, sont surement bien plus sages. »
Hausse d’éclanches en comparse de lippes riotant.
« Le pire c’est que tu n’as toujours pas compris que tu étais toute seule dans ton auto-idolâtrie. Raison de plus pour qu’une personne comme toi n’interfère ou même juste n'apparaisse dans ma vie. Pli des quinquets pastichés. Non, je ne suis pas sûr que tu saisisses tout ça en fait. »
Havane d’airain oxymore de flegme hypocrite. Lézardant de vérace mascarade par boutade décidément point rigolboche.
« Mais oui c’est ça, je suis devenu gay par ta faute. Culbute goguenarde des pupilles. Tu ramènes vraiment toujours tout à toi c’est impressionnant. Moi je, moi je, moi je. Sérieusement... souffle d’atterrement. Grandis un peu à défaut de n’avoir quitté les jupes de ton père. »
Aucun harassement à l’avanie caudataire de l’offensive. Brimbalement ultime de la mentonnière. Fat. Intérêt recouvrit à survenue du quémandé.
« Me brûler ? Non voyons, Jaïna. Tu ne vois pas que je veux simplement t’éviter de te casser un ongle ? »
Malévole ris. Calotte des pulpes des cimes de ses phalanges. Où musette fugitif s’exempta sous jettatura sibyllin des griffes de mousmée. Voguant jusqu’au légitime titulaire. Ce dernier se gaussant de la mainmise. Gratifiant l’aubaine de son apanage.
Credits : Gasmask
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