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Erin • Si seulement j'osais...
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Mar 1 Oct - 13:52

Erin Morgane McAllister
Crin de Sombral
Nom McAllister ; Prénoms Erin Morgane ; Âge 28 ans ; Date de naissance 21 juillet 1975 ; Lieu de naissance Edimbourg ; Signe astrologique Cancer ; Nationalité Officiellement, britannique, mais c'est tout le feu et la fierté de l'Écosse qui s'expriment à travers toi ; Statut Civil Célibataire, mi-résignée mi-désespérée ; Préférences sexuelles Hétérosexuelle pur jus ; Statut du sang Mêlée. Ta mère est une sorcière, de ces familles qui se prétendent de sang-pur sans pouvoir le prouver et adoptent les idéologies mangemorts sans oser s'y mêler. Ton père est fils de sorciers depuis quelques générations seulement, ses arrière grands-parents étaient tous moldus. Mais il a tendance à préférer oublier ce détail... ; Tradition Fille de l'Ordre d'Hermès ; Baguette Tu te souviens de l'achat de ta baguette comme si c'était hier. Bois de Saule, souple, vingt-deux centimètres, un crin de licorne à l'intérieur. La première que tu touchais. Maître Ollivander n'avait pas paru surpris. Il avait seulement esquissé un petit sourire pensif avant d'ajouter quelques lignes dans sur un parchemin. ; Patronus Avec tes maigres capacités en sortilège, tu n'as jamais réussi à invoquer un Patronus corporel, tout au plus une brume fugace. ; Dons Aucun, si ce n'est pas une capacité certaine à douter de toi ; Pouvoirs Animagus recensée sous la forme d'un écureuil roux ; Particularités Des cheveux roux flamboyants, une tâche de son dans le creux des reins et une mince cicatrice sur la cuisse droite, souvenir cuisant de la bataille de Poudlard.
Activité Professionnelle, études, métier, autre Membre de la Brigade Magique, après un échec cuisant pour devenir Auror. Ancienne Poufsouffle (promotion 86 - 93).
CARACTÈRE / ANECDOTES
« Miss McAllister est une véritable catastrophe. À son premier cours de vol, elle s'est démis l'épaule après avoir fini sa course dans une vitre du second. J'ai préféré ne pas la remettre sur un balai par la suite. » Mrs. Bibine « Erin est une colocataire facile à vivre ! Elle ne fait pas de bruit, ne passe pas la matinée sous la douche et a même accepté de prêter la moitié de sa malle à une autre fille du dortoir ! Si vous voulez mon avis, elle se laisse bien trop marcher sur les pieds. » Une camarade de chambrée « Un appétit d'oiseau ? Ma cousine ? Vous en êtes sûrs ? C'est que vous ne lui avez pas présenté les bons plats. Essayez donc de la mettre devant une assiette de truite aux amandes ou devant un cheescake... » Adélaïde, sa cousine « McAllister ? Ah, la rouquine ? Jamais entendu le son de sa voix en trois ans dans sa classe. Vous êtes sûrs qu'elle sait parler ? » Un camarade de classe « Sincèrement, Erin est une personne qui gagne à être connue. C'est vraiment une fille bien, plutôt mignonne, pas bête du tout... Il faudrait juste qu'elle se fasse un peu plus confiance. Et qu'elle lève le nez de ses études pour se rendre compte qu'il y a des gens qui tiennent à elle. » Un ex petit-ami « La rouquine ? Ahah, j'aurais bien aimé réussir à fricoter un peu avec. Paraît qu'elle a une tâche de vin dans le creux des reins, j'voulais voir ça ! Mais c'est peine perdue, cette nana ne lève jamais les yeux de ses bouquins. » Un camarade de Poudlard « Je me souviens de la répartition de cette gamine là ! Rarement vu une môme autant crispée sous le Choixpeau. À croire que sa vie en dépendait ! C'est à côté de moi qu'elle s'est assis après coup. Elle avait l'air plus morte que vive. » Une élève de Poufsouffle plus âgée « Ma petite Erin ? Je pense qu'elle peut être fière de l'adulte qu'elle est devenue. Sa plus grand faiblesse à ce jour, c'est surement son grand véracrasse de frère ! Celui-là, s'il remet les pieds chez moi, je vais lui expliquer quelques petites choses ! » Jane, sa grand-mère « Non mais cette fille n'a vraiment pas grand chose pour elle. Elle ne parle quasiment pas, elle vous regarde avec des grands yeux de gobelin quand vous lui adressez la parole... Et puis aucune personnalité ! Je lui ai demandé si je pouvais mettre mes affaires dans sa malle, elle n'a même pas bronché. Et vous savez ce que j'y ai trouvé ? Un lapin en peluche. Non mais vraiment, un lapin en peluche. À quatorze ans, sérieusement ! Elle a l'intention de le traîner toute sa vie ? » Une camarade de chambrée « Miss McAllister est une élève avec beaucoup de potentiel. Pourtant, elle est loin d'exceller dans ma matière. Mais je pense vraiment qu'elle pourrait faire bien plus si elle croyait davantage en ses capacités. » Mrs. Chourave, sa directrice de maison « Entre celle là qui ne parle pas, et sa petite sœur qui vous oublie aussi vite qu'elle vous a rencontré... Je vous dit pas la famille de timbrés ! Y'a que le frère qui semble à peu près normal ! » Un camarade de Poudlard « La petite McAllister. Oui, je la connais bien, elle passe régulièrement aux Trois Balais. Une gamine tout ce qu'il y a de plus convenable, polie, honnête. Il faut dire que connaissant sa grand-mère, le contraire m'aurait étonnée ! » Mrs Rosmerta « Erin est beaucoup trop fragile, beaucoup trop idéaliste. Qu'importe si elle ne partage pas mes convictions, je la protègerai coûte que coûte. D'ailleurs, j'essaye autant que faire se peut de garder un œil sur elle. Mais heureusement, elle n'en sait rien. » Sebastian, son frère
CURRICULUM VITAE

20 décembre 1981

« Dis Mamie, c'est quoi un sang-de-bourbe ? »
La vieille dame te regarda quelques secondes, sans cesser de pétrir la pâte qu'elle travaillait avant de finalement s'essuyer les mains sur un torchon pour t'attirer sur ses genoux.
« C'est... une personne qui est née de parents moldus. Mais c'est un terme vraiment méchant chérie, qu'il ne faut pas utiliser. »
Inutile de te demander où tu avais pu entendre un tel mot. Qu'il s'agisse d'un nouveau voisin jugé déplaisant, d'une connaissance sur le point de conclure une soit disant mésalliance ou d’un quelconque autre né moldu ayant pour seul tort d'avoir osé passer dans le champ de vision de tes parents, le mot fusait bien trop aisément dans la maison familiale. À six ans seulement, tu n'aurais jamais dû entendre cela, pas plus que nombre des discours idéologiques serinés par ta mère et ânonnés par ton père. Pureté du sang, mariages de caste, intrusion inacceptable des moldus dans la sphère sorcière, supériorité évidente de la race sorcière sur toute autre...
Une flamme de colère passa dans les yeux verts de ta grand-mère. Fallait-il rappeler à son abruti de fils, bien prompt à répéter les absurdités de sa femme, que lui-même n'avait guère de sang sorcier dans les veines ? Et qu'au vu de ses piètres capacités en la matière, il était bien mal venu de se réclamer d'une quelconque supériorité, lui ne devait sa situation confortable qu'au génie commercial de son père – que Merlin le veille – et à son mariage avantageux avec une héritière en mal de liquidités. La seule et unique réussite de ce grand véracrasse, ses trois enfants, il s'appliquait à les pervertir d'idées ridicules. Enfin quand il prenait le temps de leur accorder une seconde de son temps.

La vieille dame caressa tes cheveux auburn, si semblables aux siens dans sa prime jeunesse, avec un soupir de lassitude. Il n'était pas de son ressort de vous éduquer, ton frère, ta sœur et toi. Mais comment se taire alors que chaque période de vacances scolaires vous voyait revenir chez elle avec plus encore de questions ? Bien sûr qu'elle aurait dû se taire et laisser faire, demeurer dans son rôle de gentille grand-mère auquel sa bru la renvoyait sans ménagement.
Mais son vieux cœur tremblait de voir Sebastian, du haut de ses dix ans, s'appliquer à répéter d'un ton sentencieux les discours perpétuels de vos parents, avec ce sérieux des enfants qui ne comprennent pas ce qu'ils disent mais en perçoivent toute l'importance. À l'âge où il aurait dû s'enthousiasmer devant la magie, découvrir doucement ses capacités dans l'attente de la rentrée à Poudlard, jouer comme n'importe quel enfant, il se comportait avec des airs de coquelet de basse-cour convaincu d'être un jour appelé à régner sur davantage que son poulailler.
Et toi... toi la petite deuxième avec tous ces « pourquoi » que tu n'osais pas exprimer, l'enfant discrète et silencieuse qui marchait sur la pointe des pieds, suçotant ton lapin en peluche avec toujours la peur de déranger, la crainte d'être grondée pour un grincement de parquet ou un éternuement mal placé. Ta mère n'avait guère plus de patience pour ta sœur que pour toi. À quoi bon faire trois enfants, pour n'en aimer qu'un seul ?

Comme si tu avais senti le cheminement des pensées de ta grand-mère, tu étais restée silencieuse, blottie contre sa poitrine. Jusqu'à ce qu'un bruit bien connu te fasse relever la tête.

« Mamie, mamie, je crois qu'Adèle, Ann et tante Armelle sont arrivées ! »

Sans attendre de réponse, tu détalas pour aller rejoindre tes cousines, amenant sur les lèvres fatiguées un sourire attendri. Peu importe l'avis de tes parents, leur froideur cérémonieuse et leurs grandes idées. Il était hors de question qu'elle les laisse gâcher votre insouciance à tous les trois. Replaçant une mèche de ses cheveux blancs dans son chignon, elle se leva à ta suite pour aller saluer sa fille – qui avait eu la saine et bienheureuse idée d'épouser un moldu – et accueillir comme il se devait ses deux autres petites filles.


1er septembre 1986

« Serpentard, Serpentard, Serpentard, Serpentard… »
Agrippée à ton petit tabouret, les sourcils froncés, tu répétais cet unique mot en boucle depuis le début de la cérémonie. Rarement le Choixpeau avait eu enfant plus crispée sous son tissu élimé. Et ta moue concentrée ne manquait pas d'amuser tes futurs condisciples qui se délectaient des expressions d'appréhension des petits premières années qui défilaient sagement.
« Serpentard ? Pourquoi Serpentard, jeune fille ? Tu n'as ni leur envie dévorante de réussir dans tes projets, ni leur malice. Non... je pense que tu t'épanouiras davantage à... POUFSOUFFLE ! »

Poufsouffle... C'est les poings serrés pour retenir tes larmes que tu es descendue de l'estrade pour rejoindre la grande table tendue de jaune et d'ébène. Poufsouffle. Difficile d'imaginer pire. Une semaine durant, tu t'abstins d'aller déjeuner, esquivant la Grande Salle et le courrier dans l'angoisse d'une Beuglante, avec la complicité de ton aîné qui se débrouillait pour t'amener une assiette. Sa propre répartition à Serdaigle avait déclenché les foudres maternelles et il avait bien fallut trois mois pour qu'enfin l'orage passe et qu'il soit reconnu que Serdaigle était, somme toute, une maison « relativement acceptable ». Alors Poufsouffle, la maison des plus humbles, des travailleurs, des épris de justice... La maison qui accueillait, en souvenir du grand cœur de sa fondatrice, tous les enfants que d'autres ne voulaient pas... Quelle déchéance. Même Gryffondor aurait été plus glorieux !
Une semaine pendant laquelle tu rasas les murs donc, craignant de voir débouler le grand-duc de tes parents. Lequel, agacé de ne pouvoir te remettre son fardeau, profita un beau matin d'une fenêtre ouverte dans la salle commune pour venir déposer sur le plancher de ta chambre la lettre prête à exploser. À six heures du matin. Un dimanche. Difficile d'imaginer meilleur départ avec ses colocataires.

15 novembre 1986

« Alors, Poufsouffle ? » chuchota Adelaïde en touillant négligemment le contenu de votre chaudron.
Absorbée par vos racines de valériane que tu tentais de couper en rondelles de trois millimètres sans trop les massacrer, tu achevas ta victime en cours avant de jeter le tout dans le chaudron.
« J'aime assez. »
« Hm. Passionnant. Tu espères vraiment que cette réponse va me convenir ? »
« Que veux-tu que je te dise ? C'est une très bonne maison, je m'y sens bien, c'est tout. »
« Tu ne regrettes plus, donc ! »

Le petit air triomphant qui accompagnait cette remarque était proprement insupportable. Evidemment, pour ta tête brûlée de cousine qui avait fini à Gryffondor juste après toi à la grande satisfaction de ses parents, c'était facile à dire ! Mais il est vrai qu'après avoir pris tes marques, après avoir emprunté quelques ouvrages sur la fondatrice pour mieux comprendre où tu étais tombée, tu avais fini par convenir que les jaunes et ébènes te convenaient parfaitement. Il n'y aurait manqué que ta cousine pour que tout soit parfait. Mais à défaut, vous profitiez de tous les cours en communs pour vous mettre en binôme, refrénant parfois difficilement vos fous rires.

« Mamie aussi dit que c'est une très bonne maison. » reprit-elle tandis que tu t'efforçais de déchiffrer la douzième ligne de votre recette.
« C'était celle de Grand-Père, c'est normal qu'elle dise ça ! Elle en dit autant pour Gryffondor. Et même plus ! »
« ... Parlant de Mamie... Comment vas-tu faire à Noël ? Tu retournes chez toi ? »
« ... Aucune idée. Affronter trois mois de tempête parentale réprimée... Je t’avoue que je n’y tiens pas... Et je pense qu'ils ont à peu près autant envie de me revoir que moi alors franchement...  »
« Je ne suis pas censée te le dire mais... Je crois que Mamie est en train de leur casser les pieds pour que tu puisses venir le fêter chez elle, avec nous. Pour le moment, rien de sûr, c'est secret de langue-de-plomb ! Mais tu connais Mamie, quand elle a une idée en tête... »

Les yeux brillants, tu faillis laisser échapper une exclamation de joie incrédule. Un regard sévère du professeur Rogue t'interrompit dans ton élan, sans toutefois ternir le bonheur de cette annonce. Et sur un dernier regard complice, pleines d'espoir quant à ces fêtes de fin d'année qui pourraient finalement fort bien s'annoncer, vous vous remîtes au travail.


12 août 1989

« Loane entre à Poudlard cette année... »
Le vieux rocking-chair continua de grincer comme si de rien n'était et ta grand-mère de compter ses rangs, attendant la fin de ce qu'elle devinait être une intense réflexion.

« Je ne sais pas comment je vais faire. »
« Quoi donc? »
« Être avec elle ! Enfin, lui parler ou non... Je... Les gens vont la trouver tellement bizarre ! »
Cette fois, ta voix sonnait comme une conclusion, aussi le rocking-chair cessa-t-il son lent balancement. Le tricot posé sur ses genoux, ta grand-mère ramena son regard à toi, petite silhouette enroulée dans ton plaid, assise à même le bois de la terrasse. Une fois n'est pas coutume, ses lunettes en demi-lune venaient souligner son expression sévère.
« Bien sûr qu'ils la trouveront bizarre, et après ? Ta petite sœur est différente mais est-ce une raison pour lui tourner le dos ? »
« Non, non et je ne veux pas lui tourner le dos mais... de toute façon, la plupart du temps, elle ne me parle même pas ! »
Dans ces derniers mots, il y avait de la colère, de la rancœur. L'incompréhension d'une adolescente rejetée par ses parents et, d'une toute autre façon, par sa sœur également. Tes doigts se crispèrent autour de ta tasse de chocolat chaud dont tu bus une gorgée, ignorant la brûlure sur ta langue.

« Viens par ici... »
Tu te décalas d'un mètre pour venir t'asseoir juste devant elle. D'une main légère, elle attrapa tes mèches de cheveux, la petite brosse en bois qui ne la quittait jamais et commença à les démêler doucement.
« Tu sais pourquoi elle ne te reconnaît pas toujours. »
« Pas vraiment... C'est à cause de sa maladie, c'est ça ? »
La voix de ta grand-mère était redevenue cette voix douce que tu aimais tant.
« Tout à fait. Ta sœur est atteinte d’un trouble du développement. Une maladie que nous ne comprenons pas. Nous savons seulement qu’elle ne pense et ne réagit pas comme les autres enfants. »
« Les hurlements qu'elle pousse parfois la nuit, c'est pour ça ? »
« Oui... Cette peur de la nuit est l'un des symptômes. Et c'est ce qui explique ses crises d'angoisse. »
« Mais... quel rapport entre ça et le fait qu'elle ne nous parle pas ? Il y a une fille de mon dortoir qui fait des crises d'angoisses de temps en temps mais en dehors de ces moments-là, elle est parfaitement normale alors que Loane... »
« Loane ne fait pas des crises d'angoisses semblables à celles de ton amie. Les médicomages qui la suivent ont fait le lien entre ces crises et ses difficultés à interagir avec les autres. Il semblerait que, pour une raison que nous ignorons, elle se déconnecte de la réalité qui l'entoure et peine ensuite à la réintégrer, d'où ses trous de mémoire et ses silences. »
« Et ça ne se soigne pas ? En Histoire de la Magie, on nous a appris que la grande majorité des maladies magiques savent être soignées maintenant ! Pourquoi pas celle-ci ? »
« Parce que cette maladie n’est pas d’origine magique. La médecine moldue pourrait peut-être nous apporter des réponses mais… »
« Mais jamais mes parents n’accepteront de mettre les pieds chez des moldus pour la soigner… » achevas-tu, le ton sombre.
« Il y a des médicomages qui travaillent jour et nuit pour essayer de comprendre et de mettre au point des soins efficaces. Ils finiront certainement par trouver mais en attendant... Nous pouvons seulement l’aider de notre mieux et remercier Merlin que ce mal ne soit ni contagieux ni mortel. »

Un long silence suivit ces explications que tu recherchais depuis longtemps, sans trop savoir quelles questions poser. « Comment va-t-elle faire pour les cours ? Je veux dire... si elle ne peut pas les mémoriser, comment passera-t-elle les examens ? »
« Malgré ses difficultés, Loane a une très bonne mémoire. Vos professeurs seront prévenus. Ils l'aideront autant que faire se peut. Et puis, tu seras là toi aussi. »

Tu ne répondis pas. Oui, tu serais là. Tu ne la laisserais pas tomber, toi. Jamais. Promis.
Une promesse que tu chuchotas à la nuit et à elle seule.


20 mars 1991

« Alors, miss McAllister, vous devez bien avoir une petite idée de ce qui vous plairait. »
Ta directrice de maison ne t’avait jamais trop intimidée. Hors de ses serres où tu t'efforçais tant bien que mal de ne pas causer de catastrophe, c'était une dame plutôt douce et joviale que tu savais à votre écoute. Mais aujourd'hui, tu demeurais les yeux baissés, mains posées sur tes genoux.
« Avez-vous au moins feuilleté les prospectus mis à votre disposition ? »
Bien sûr que tu les avais regardé ses fichus prospectus, et plutôt deux fois qu'une, espérant trouver entre leurs feuillets colorés un coup de cœur, une évidence. Mais rien. Tous ces métiers avaient l'air très intéressants et sans doute auraient-ils pu te plaire mais... Rien à faire. Aucun ne t'attirait vraiment. Enfin, presque aucun. Mais le dernier était tellement inaccessible... Que tu n'osais tout simplement pas en parler de peur de sembler ridicule et prétentieuse.
« Allons miss, nous n'allons pas y passer la journée, vos camarades attendent leur tour ! »
Ce fut cette phrase impatiente qui emporta tes réticences. Parce que tu ne voulais pas faire attendre tes camarades à qui tu avais confié tes doutes et qui t'avaient soutenus sans réserve, croyant en toi bien plus que n'en étais toi-même capable. Ils étaient devenus, au fil des cinq dernières années, presque une famille pour toi, hors des périodes de vacances scolaires où tu courais retrouver ton Écosse chérie et ta grand-mère.
Depuis ce premier Noël où elle avait bataillé ferme pour t'obtenir le droit de le passer avec tes cousins et elle, elle t'avait invité à chaques vacances. Et tes parents n'ayant jamais insisté pour que tu rentres, tu t'étais bien abstenue de remettre les pieds au domicile familial.

« J’ai parcouru les prospectus, professeur. Mais il n'y en a qu'un qui m'a vraiment attirée. C'est... Enfin... Je voudrais devenir auror. »

À l'expression du professeur Chourave, tu n'avais pas besoin qu'elle détaille sa pensée. C'était un bien noble souhait mais tu étais loin d'en avoir le niveau.
« Je sais que mes notes laissent à désirer, surtout en potions… – c'était peu de le dire, il fallait tous les efforts d'Adelaïde pour t'empêcher de saboter toutes vos préparations et t'éviter Troll sur Troll. Aucun professeur n'en était dupe – … en Soins aux créatures magiques et dans votre cours mais... Je me débrouille dans les autres, j'ai de plutôt bons résultats dans toutes les matières théoriques et j'aime énormément la métamorphose ! Le professeur McGonagall m'a elle-même complimenté – ce qui n'était pas sans valeur ! Je voudrais vraiment, vraiment pouvoir faire ce métier, les mages noirs... Enfin je voudrais pouvoir protéger les gens contre ces fous et... »
Emportée par ton désir de la convaincre, les mots te manquaient. Elle avait écouté ton petit plaidoyer avec un sourire aux lèvres et déjà, tu regrettais de t'être emportée ainsi.
« Que de fougue, miss, après avoir tant mis de temps à vous décider à parler ! » Le ton était amusé, pas moqueur. Ce qui ne t'empêcha pas de devenir rouge dragoncelle. Elle redevint cependant plus sérieuse dans la suite de ses mots. « Effectivement, je crains que vos résultats ne soient un peu justes pour que vous puissiez prétendre à cette carrière mais de toute évidence, vous en êtes parfaitement consciente. Et une telle motivation fait plaisir à voir. » Mais... Parce qu'il y aurait forcément un mais. Le dernier argument imparable contre lequel tu ne pourrais rien objecter et qui réduirait tes espoirs à néant. « Mais je pense qu'avec beaucoup de travail, nous pourrions l'envisager. Nombre de vos professeurs vont proposer des cours supplémentaires en petits groupes pour les plus motivés d'entre vous à partir de l'année prochaine. Ce sera bien sur une charge de travail supplémentaire et qui vous demandera un important investissement personnel… Il faut que vous en soyez consciente. »

Quelques précisions plus tard et elle te donnait son assentiment et te libérais, te demandant de faire entrer le suivant. Elle t'arrêta cependant avant que tu n'ouvres la porte.

« Un dernier conseil, Miss McAllister. Cessez de douter de vos capacités. Ayez confiance en vous. »


23 avril 1993

Pour la troisième fois de ta scolarité, tu regardas avec émerveillement le chat tigré sauter de l'imposant bureau de bois pour redevenir ton professeur de métamorphose. Incapable de te dire que c'était à ta portée. Pourtant, à force de lire des dizaines d'ouvrages sur l'Animagie, tu avais fini par te dire que, peut-être, tu en serais capable, toi aussi. Après tout, s'il y avait bien une matière où tu pouvais te féliciter de tes O, c'était bien la métamorphose. Tu étais venue trouver ton professeur à la fin d'un cours, lui expliquant ton idée et tes motivations, mais à peine avais-tu commencé à exposer ton projet que tu l'avais regretté. N'était-ce pas extrêmement présomptueux de ta part de prétendre à une magie complexe que très peu de sorciers pouvaient maîtriser ? Et le fait que ton professeur se soit contenté de se métamorphoser sans te répondre ne faisait qu'ajouter à ton envie de quitter la pièce.
Tu t'apprêtais à t'excuser et à fuir à toutes jambes quand elle esquissa un petit sourire, réajustant ses lunettes. « Peu de mes collègues sont aussi satisfaits que moi à l'égard de vos résultats scolaires, miss McAllister. Vos notes laissent à désirer dans un certain nombre de matière même si nous nous accordons à reconnaître votre travail assidu. Attendez, laissez-moi terminer ! – tu avais déjà ouvert la bouche pour répondre mais elle ne t'en laissa pas le temps. Avec les différents cours supplémentaires que vous avez choisi de suivre cette année, vous vous êtes déjà rajouté une charge de travail supplémentaire conséquente. Hors l'animagie est une branche de la magie qui demande énormément de travail et de volonté. Je ne suis pas certaine que vous pourrez tout concilier. »
Elle refusait. Tu avais beau t'être préparée à une réponse négative, tu avais tout de même conservé l'espoir qu'elle accepte. Et pour une fois, tu n'étais pas prête à simplement baisser les bras. Devenir animagus était devenu un rêve, un objectif pour lequel tu étais prête à travailler autant que nécessaire.
« Professeur, pardonnez-moi, mais je suis certaine que je pourrais y arriver ! Je me suis déjà préparé un emploi du temps qui inclut l'ensemble de mes cours, j'ai prévu des plages horaires pour mes devoirs et il reste quelques heures de libre, je...»
« Heures que vous devriez utiliser pour vous reposer si vous voulez arriver entière jusqu'à vos examens finaux. Voyant que tu allais protester, elle leva un doigt pour t'imposer le silence. Il ne s'agit pas d'un refus, miss. Seulement d'un report. Revenez me voir quand vous aurez obtenu vos ASPICS, si cet apprentissage vous tient toujours à cœur. Ce sera alors un plaisir d'enseigner cette voie ardue de la métamorphose à une élève aussi talentueuse que vous dans ce domaine. »
« Je... Merci professeur ! Merci beaucoup ! »
« Je vous en prie. Je ne vous retiens pas davantage. À lundi, miss. »
« À lundi professeur ! Et... puis-je vous poser une dernière question ? »
« Je vous écoute. »
« Quel animal pensez-vous que je pourrais être ? »
« ... Je serais bien en peine de vous répondre. Personne ne peut savoir à l'avance quel animal vous correspondra mais quel qu'il soit, il vous en apprendra sans doute beaucoup sur vous-même. Toutefois, j'aurais tendance à penser qu'il s'agira d'un animal discret et timide, de ceux qui se cachent loin de l'attention générale. Tout comme vous.»


28 novembre 1995
Deux ans après la sortie de Poudlard


D'un pas rapide, tu avançais le long des boutiques de Pré-au-Lard. Les premières neiges blanchissaient déjà le paysage alentour et le brouillard persistant de cette fin d'après-midi masquait à ta vue la haute silhouette du château que tu avais quitté depuis deux ans et demi maintenant. Mais aujourd'hui, ce n'était pas vers ton ancienne école que tu te dirigeais. Ton attention était toute portée vers la Tête de Sanglier dont l'enseigne se balançait dans le vent avec un grincement fatigué. Tu aurais certes préféré te mettre à ton aise dans l'ambiance douillette des Trois Balais mais la raison de ta venue n'était pas de celles qui peuvent s'afficher en tous lieux. À ton entrée dans le pub, tu te sentis assaillie par la chaleur ambiante qui vint rougir de plus belle tes joues déjà colorées par le froid. Tu t'empressas de refermer la porte avant que la bise ne s'engouffre à l'intérieur, détaillant des yeux les silhouettes éparses rassemblées là pour fuir le froid. Très vite, tu t'en détournas pour emprunter l'escalier lustré qui menait vers les quelques chambres louées à l'étage. Le temps de frapper puis d'ouvrir la porte indiquée sur le parchemin que tu avais reçu et tes yeux s'arrêtèrent sur une silhouette familière, assise près de la cheminée, sirotant un whisky pur feu dont tu t'approchas, retirant dans le même temps ta chaude cape doublée.
« Bonsoir petite sœur. Ça fait plaisir de te voir. »
« Sebastian... Comment vas-tu ? »
« Plutôt bien, ma foi. Beaucoup de travail mais... je ne vais pas m'en plaindre ! »
« Et concernant... »
« Tu veux absolument que nous abordions les sujets délicats dès maintenant ? J'aurais espéré pouvoir profiter davantage de nos retrouvailles. Erin...  »
« Tu as refusé d'en parler par hibou ou cheminée... Et je le comprends mais j'ai besoin d'une réponse ! »
« Erin...  »
« Sebastian, j'ai besoin d'une réponse. Je vais être auror, pour pourchasser les mages noirs, les empêcher de nuire ! J'ai consacré les cinq dernières années à cet objectif, sans répit. J'ai abandonné toute vie sociale pour y parvenir, je suis devenue animagus. Même si je suis encore un peu instable, je suis allée me faire inscrire au registre des animagus déclarés la semaine dernière. J’ai réussi à intégrer la formation d’Auror et alors que je suis à deux doigts de toucher au but j'apprends que tu... Je ne veux pas avoir à te traquer ! » Tu achevas en chuchotant, de peur que quelqu'un ne surprenne et n’interprète tes paroles avant de te rappeler que, fort heureusement, personne ne pourrait vous entendre ici.
« Erin, je n'ai pas l'intention de rejoindre les mangemorts. Nos parents me pressent de les contacter mais je m'y refuse. J'ai beau partager leurs idées, je ne suis pas d'accord avec leurs façons de faire. Il y a des extrémités que nulle fin ne justifie. Cependant – attends, je n'ai pas terminé – j'aimerais que toi aussi tu réfléchisses avant de t'engager avec quelque groupuscule que ce soit. Je pense notamment à cet... Ordre du Phénix. Connaissant Adelaïde, je suppose qu'elle les a rejoint ou que cela ne saurait tarder. Quoi qu'il en soit, je préférerais que tu t'abstiennes de la suivre sur ce chemin dangereux. »
« Je n'ai pris aucune décision à ce sujet mais... pourquoi ces réticences ? »
« Parce que si leurs idéaux peuvent te sembler nobles, leurs actions sont tout aussi discutables. Et surtout parce que j'aimerais que nous demeurions frère et sœur avant tout. Que l'un de nous rejoigne un camp serait forcément préjudiciable à notre relation. »
« Si je comprends bien, tu me proposes ni plus ni moins que ma neutralité contre la tienne.  »
« En quelque sorte. Nous avons suffisamment été séparés par le passé. »
« ... Tu me jures de ne pas rejoindre les mangemorts aussi longtemps que je me tiendrai éloignée de l'Ordre du Phénix ? »
« Je te le promets.  »
« Alors marché conclu.  »


27 mai 1996

Un souffle de vent vient jouer dans tes boucles rousses, les emmêlant un peu plus encore, avivant sur tes joues le froid des larmes que tu as séché à la hâte. Pleurer. Encore. Cet accès de faiblesse qui t'a saisi te laisse pantelante et furieuse. Il serait temps que tu apprennes enfin à mettre de l'ordre dans tes pensées et tes émotions plutôt que de te laisser emporter par ta rage et ta frustration. Cesse donc de penser Erin, de te torturer l'esprit et profite donc de la nuit qui s'offre à toi. À défaut de pouvoir te rendre utile.

À grandes inspirations, tu tentes de calmer ton pouls enfiévré pour en revenir à une respiration plus régulière, canalisant doucement la magie qui coule dans tes veines pour la faire circuler dans le moindre des pores de ta peau. Tu la laisses frémir doucement, venir s'emparer de toi toute entière. D'abord imperceptiblement, tes boucles rétrécissent. Puis de plus en plus vite, tandis que ton corps lui aussi se courbe et s'amenuise jusqu'à ce que tu ne sois pas plus haute que trois pommes. Sur ta peau blanche, une fourrure rousse apparaît, sublimée par la queue en panache qui a jailli dans ton dos.

Une inspiration. Une expiration. Tu ouvres un œil pour constater la réussite de ta transformation. Un léger soulagement te traverse à cette heureuse constatation. Un soulagement bien vite terni de colère. Que n'as-tu été capable d'en faire la démonstration quand cela s'avérait nécessaire ? Être animagus aurait compensé tes défaillances en potions, aurait appuyé ta maîtrise juste correcte des sortilèges. Cela aurait été le point d'orgue de tes talents en métamorphose. Et il a fallu que, pétrifiée par le stress, tu échoues devant le jury qui aurait fait de toi une auror, te retrouvant seulement couverte d'une fourrure rousse dont tu n'étais même pas capable de te débarrasser. Auror... C'était ton rêve, ta seule ambition, ton unique projet depuis que tu avais claqué la porte de tes parents et de leurs noirs idéaux. Et tu as échoué. Lamentablement. Après cela, aucune chance de te voir intégrer un jour ce corps d'élite. Ne serait-ce que parce qu'il est hors de question que tu y retournes un jour, de peur de te ridiculiser de nouveau.

Une fois de plus, tu refoules les larmes qui te montent aux yeux – un écureuil peut-il seulement pleurer ? – et tu tentes de te concentrer sur la nature qui t'entoure. L'odeur fraîche de la nuit d'automne, le craquement des feuilles mortes sous tes pattes, les ombres fugitives qui passent d'un tronc à l'autre... Sous cette forme, tu aurais pu être Auror. Peut-être pas de ces grands combattants qui sortent leur baguette à tout va et confrontent les mages noirs, mais du moins une espionne discrète à l'excellente mémoire et qui aurait su les renseigner. Tu aurais pu, oui. Si tu n'avais pas échoué.


12 juillet 1996

« Il faut que tu remontes la pente... Tu ne peux pas te laisser abattre ! Réagis, bon sang ! C'est un échec, c'est dur je sais, mais tu dois continuer à avancer ! Ça fait un mois que tu végètes ! »
« Je n'ai plus envie... »
« L'envie ne viendra pas si tu restes comme ça ! Bouge, sors, fais quelque chose ! »
« Je n'ai pas envie ! Adèle, depuis plus de cinq ans je ne fais que travailler pour devenir auror, que je ne me consacre qu'à mes études. Et j'ai échoué. Lamentablement. Alors non, je n'ai plus envie de me battre ni d'essayer. »
« Je ne te parle pas de te battre mais de vivre ! Tu le dis toi-même, tu n'as rien fait depuis cinq ans. Alors profite de ta jeunesse, sors, fais des rencontres, vis ! Je peux gérer le loyer pour le moment mais pas supporter de te voir comme ça ! »
« ... »
« Bon ça suffit ! Debout, enfile quelque-chose et va faire du shopping au Chemin de Traverse, je ne veux plus te voir sur ce canapé. » Elle te força à te lever, te jeta une robe de sorcière propre au visage et te poussa successivement vers la salle de bain où elle te surveilla d'un air sévère le temps que tu démêles tes cheveux et masques tes cernes puis vers la porte. « Ton sac à main, ta baguette, une bourse de mornilles, va t'acheter des vêtements et ouste ! Va boire une bierraubeurre, ce que tu veux mais je ne veux pas te revoir avant ce soir. Oh, et si tu en as l'envie et l'occasion, essaye de rencontrer ce monsieur. » acheva-t-elle en te glissant un morceau de parchemin annoté de quelques coordonnées.
« Qui est-ce ? »
« C’est l’un des capitaines de la Brigade de Police Magique. À défaut de chasser les mages noirs, lui aussi essaye d'aider et de protéger la population sorcière. »


4 octobre 1996

« Erin,
Je profite de cinq minutes pour t’envoyer ce hibou et te rassurer à mon sujet. Je vais bien. Encore sous le choc de ce qui s’est passé mais je suis indemne. Aucune blessure à déplorer, si ce n’est quelques estafilades sans gravité. En revanche, j’ai été reconnu par l’un de ces sombres crétins de mangemorts. Je ne peux plus revenir à Londres pour l’instant. Je suis actuellement chez mamie. Mes parents et elle vont quitter l’Écosse pour la France dès demain, je préfère les savoir au loin, en espérant que cela suffira à les protéger.
L’Ordre a été sérieusement ébranlé.
Je sais que tu as promis à Sebastian de ne pas t’engager mais si tu décidais de quitter le Ministère un jour, tu seras la bienvenue.
A très bientôt, tu me manques déjà. Prends soin de toi surtout.
Adèle »


25 novembre 1997

Tu étais confortablement installée sur ton canapé, plaid sur les épaules, chocolat à portée de main, roman sur les genoux. Malgré l'ambiance de plus en plus pesante de ces derniers mois, tu parvenais encore à trouver un semblant de sérénité par ce rituel tout droit venu des hivers passés au coin de la cheminée de ta grand-mère.
Ce ne fut pas le bruit des pas qui attira ton attention – les passages étaient réguliers sur le palier du second – mais le cliquetis caractéristique des clefs s'entrechoquant devant la porte. Cliquetis que tu n'avais plus entendu depuis plusieurs mois maintenant. Cliquetis improbable depuis le départ d'Adèle. Instinctivement, tu relevas les yeux de ton livre pour les tourner vers l'entrée. Une petite voix te soufflait qu'il aurait été plus prudent de te munir de ta baguette, de n'être pas si passive. Mais au fond, que tu sois armée ou non, il était peu probable que tu parviennes à défaire un quelconque adversaire à coups de sortilèges... Et il était déjà trop tard, la poignée de la porte s'inclinant doucement vers le bas.

C'est bien la silhouette d'Adelaïde qui s'encadra dans l'embrasure. Adelaïde fatiguée, les yeux cernés, les mèches en bataille sous le capuchon qu'elle rabattit d'un geste mais bien présente, pour la première fois depuis ce sombre mois de octobre. Tu t'élanças vers elle, rejetant d'un mouvement ta couverture pour l'accueillir.
« Adèle ! Je ne... Je ne m'attendais plus à ce que tu reviennes ! Comment vas-tu ? »
« Erin... »
Ce fut sa voix qui t'interrompis net. Son allure négligée aurait pu te mettre la puce à l'oreille mais tu l'avais attribuée aux conditions précaires dans lesquelles elle vivait certainement maintenant. Mais cette voix... Cette voix si distante du ton habituellement enjoué de ta cousine. Cette voix morne, éteinte... Comme brisée...
« Que... Que se passe-t-il ? Tu as l'air éreintée. Viens t'asseoir... »
Tu n'esquissas aucun geste vers le canapé. Comme si tu savais déjà qu'elle refuserait. Mais espérant malgré tout que son sourire reviendrait, qu’elle accepterait une boisson chaude. T’obstinant à prier pour que son visage aux traits tirés ne soit pas le reflet d’une mauvaise nouvelle.
« Les mangemorts ont mené une attaque. Il y a quelques jours. Dans une pension de famille soupçonnée d'abriter des Insurgés. Nous avons réussi à les chasser. Nous les avons pourchassé sur les hauteurs d'Ayr mais... »
Ayr... Tu revis en pensée les façades sages de cette petite ville discrète d'Écosse. Tu revis le jardin impeccable de la pension qui accueillait, pour une nuit ou davantage, les sorciers de passages venus se ressourcer au bord des lacs. La pension où ta petite sœur avait trouvé un emploi aux cuisines qui la comblait.
Il n'y eut rien pour répondre à la question muette qui s'inscrivit en lettres de terreur dans tes yeux. Pas un signe de tête rassurant, pas de dénégation. Seulement le regard vide d'Adelaïde et ces mots, qui te hantent encore aujourd'hui : « Je suis venue te chercher... »


27 novembre 1997

« REDUCTO ! »
Le cri de rage perça le silence du petit matin, accompagné du grincement de la porte arrachée à ses gonds sous l’impact de la déflagration. Tu t’engouffras telle une furie dans l’appartement propret, mis à mal  par l’atterrissage douloureux du battant de bois.
« Que… »
Sur ta droite, une silhouette vient de s’encadrer. La mine défaite, le cheveu décoiffé, l’œil hagard de celui qui vient d’être réveillé en sursaut et découvre avec stupéfaction son logement sens dessus-dessous. Ton frère, presque comique dans cette attitude un peu hébétée si éloignée de ses habituels airs assurés. Mais cette vue ne te tire aucune satisfaction, aucun sourire. D’avoir réussi à lancer un sortilège puissant ne te ressemble pas. Non plus que la crispation extrême de tes doigts tremblants autour du manche de ta baguette. Non plus que la fureur pure qui flambe dans tes yeux gris.
« Erin ? Qu’est-ce que… »
C’est à peine si tu lui laisses le temps de te reconnaître, de se reprendre. Déjà tu fonds sur lui, ta voix tonnant et résonnant avec une force insoupçonnée.
« MENTEUR ! Tu n’es qu’un foutu menteur ! TU AVAIS PROMIS ! »
« De… de quoi parles-tu ? Calme toi ! » Déjà, il semble reprendre ses esprits et d’un mouvement de baguette insupportable d’aisance, remet vaguement en place la porte  dévastée, formule un semblant de sortilège d’insonorisation.
« Oh non je ne vais pas me calmer ! Certainement pas ! Espèce de scrout à pétard répugnant ! Tu avais promis de la protéger ! »
« De la protéger ? Brusquement, il y a un soupçon de peur dans la voix de ton aîné qui se tourne vers toi pour redemander plus lentement : Erin, de qui parles-tu ? »
« De Loane ! Ils l’ont exécutée. Assassinée ! Ils l’ont tuée parce qu’elle était différente, parce qu’elle était incapable de se défendre ! ET C’EST DE TA FAUTE ! Ah tu pouvais bien pavoiser avec tes « relations » et tes « contacts ». TES MAUDITS AMIS MANGEMORTS ONT TUÉ NOTRE PETITE SŒUR ! »
Jamais tu n’as été dans un tel état de rage contenue. Si tu ne te retenais pas, tu aurais déjà sauté à la gorge de ton frère dont le visage vient de se décomposer. Il vacille, se retenant au buffet tout proche pour ne pas chuter, un regard vide fixé sur toi, comme te suppliant de lui rire au nez, de lui dire qu’il ne s’agit que d’une vaste farce macabre.
« Loane… non… Ce… Ce n’est pas possible. Tu dois faire erreur… »
« Oh non je ne fais pas erreur. Ta voix s’est fait dure. Glaciale. Haineuse. Détachant chaque syllabe en autant de lames pour le poignarder. Je viens de tenir dans mes bras son corps brisé par les Doloris. Il y avait encore des larmes le long de ses joues. Tu entends ? Elle est morte dans mes bras. Après avoir été torturée pendant des jours peut-être ! Et c’est entièrement et uniquement de ta faute. »
La haine contenue dans tes mots n’en finit plus de se déverser, de l’accabler. Tu veux qu’il souffre, qu’il culpabilise, qu’il s’en veuille par Merlin ! Qu’il comprenne, une bonne fois pour toute l’ampleur de la folie qu’il a choisi de soutenir. Pâle, désincarné, c’est à peine un inferi qui s’avance vers toi, te tend les bras.
« Erin… Je… »
« NE ME TOUCHE PAS ! Tu repousses violemment la main tremblante qui se tendait vers toi. Ne t’approche pas de moi. Plus jamais ! PLUS JAMAIS ! »
Les larmes coulent librement le long de tes joues, torrents que tu ne t’es pas encore autorisée à laisser venir depuis que Loane s’est nichée contre ta poitrine pour y abandonner son dernier souffle. Maintenant que la fureur qui t’as tenue debout s’est évaporée, tu te sens sur le point de t’effondrer. À reculons, tu reviens vers l’entrée de l’appartement. Tu n’as plus la force d’exploser la porte pour sortir, à peine assez pour trouver la poignée et l’actionner. À peine assez pour transplaner, une fois hors de sa vue, en dépit des risques de désartibulation.
C’est dans les bras d’Adelaïde que tu t’effondres pour de bon, là-haut, sur le cromlech qui surplombe la maison de pierre de votre grand-mère. Elle y a attendu ton retour immobile, t’attirant contre elle sans un mot, ses pleurs se mêlant aux tiens. Le temps s’est écoulé, discret, vous abandonnant à votre douleur dans le vent, le froid et la bruine jusqu’à ce qu’enfin, tu relèves la tête vers elle.
« Emmène-moi. »


3 mai 1998
Une pâle clarté vint décorer les murs de pierre de la Grande Salle. Indifférente aux drames survenus cette nuit, l’aube se levait, éclairant de ses lueurs orangées les visages défaits et les débris éparpillés. Tes yeux hagards suivirent un instant l’éclat d’un rayon malicieux venu se glisser au travers des hautes croisées. Il baguenaudait, au gré des aspérités du verre, des reliefs d’une dalle ou du reflet d’une paire de lunettes, dans un sautillement presque joyeux, incongru au milieu des silhouettes prostrées, des familles endeuillés et des visages baignés de larmes.
Une ombre glissa furtivement dans ton champ de vision, vint s’accroupir près de toi. « Erin, tu vas bien ? » Machinalement, tu hochas la tête. « Tu es sûre ? Tu es livide… et ta robe est tachée de sang. » Ton regard suivit le geste, comme surpris de découvrir le tissu rougi contre ta jambe. À travers la déchirure du tissu, on devinait la chair meurtrie, d’où s’écoulait sans discontinuer un filet de sang. « Oh… ça. C’est juste une égratignure. Un sortilège m’a atteint tout à l’heure. Ce n’est pas… une urgence. » Bien que tu n’aies esquissé aucun mouvement, ton dernier mot englobait trop bien les corps étendus tout autour de toi. Ton compagnon d’armes ne s’y trompa pas et, d’une voix douce, poursuivit : « La plupart des urgences ont été traitées maintenant. Tu devrais aller voir un médicomage. » Prenant ton silence pour approbation, il glissa un bras sous ton aisselle pour t’aider à te relever. Mais à peine ta jambe blessée avait-elle touché terre qu’elle se déroba sous ton poids, te tirant un cri de douleur. Le bras raffermit sa prise autour de toi, pour finalement t’emporter vers le camp de fortune des médicomages. La plaie fut promptement nettoyée et pansée, ne laissant, à ta demande, qu’une longue et mince cicatrice blanchâtre.
« Pour te souvenir, expliquas-tu dans un murmure. Pour ne jamais oublier. »


1er novembre 1999

« Oh ! Mille millions de scrouts à pétards ! Par tous les caleçons de Merlin ! Erin, viens voir ! »
Guère concernée, tu relevas un œil vaguement curieux de ton roman. Tu connaissais trop les élans de ta cousine pour encore t’y laisser prendre.
« Mais bouge, viens voir ! C’est… » Sans attendre que tu t’exécutes, elle vint s’affaler sur le canapé à côté de toi, pour te mettre la une de la Gazette du Sorcier sous les yeux. « C’est hallucinant, c’est… Je n’en reviens pas ! »
Sous vos yeux ébahis s’étalait en pleine page le visage du Survivant. Amaigri, les yeux perdus dans le vide, mais bien vivant.
« C’est… » « Inespéré. » achevas-tu dans un souffle, sans pouvoir détourner ton regard de celui qui vous avait délivrés de la guerre et de la peur perpétuelle. Celui que vous pensiez sacrifié sur l’autel du combat entre le bien et le mal. Un fol sentiment d’espoir se mit à palpiter au creux de tes côtés, un soulagement mêlé de joie profonde. De longues minutes durant, tu fixas sans complètement y croire le visage du ressucité, avant de te lever brusquement pour attraper ta cape. « Il faut que j’aille au Ministère. Ce doit être le branle-bas de combat ! »
Et sans perdre une seconde de plus, tu transplanas à Londres, le cœur encore battant. Le Survivant vous était revenu.  


12 mai 2001

« Un de plus sous les barreaux ! Bon débarras ! »
L’œil animé d’une lueur féroce, Adèle plongea joyeusement sa cuillère dans sa coupe de glace. Moins véhémente mais tout aussi satisfaite, tu levas légèrement la tienne, portant un toast silencieux à cette bonne nouvelle.
Les procès de mangemorts s’enchaînaient depuis deux mois, au grand soulagement de la population sorcière qui voyait ainsi s’effacer les dernières traces du calvaire de ces dernières années. Vous n’aviez jamais reparlé de la mort de Loane. Le sujet était resté entre vous, comme un mal que l’on préfère taire pour mieux en guérir. Et vous n’aviez jamais su sous quelle main elle avait succombé. Alors chaque nouvel emprisonnement représentait pour toi une chance de plus que le coupable soit enfin puni.
Tu pris le temps de suçôter les myrtilles glacées qui surplombaient ton dôme de crème fouettée avant de reprendre, d’un ton songeur. « Nous avons tellement vécu dans la crainte… J’ai encore parfois du mal à imaginer ce que peut être un monde sans danger ni magie noire… »
« Ne te fais pas d’illusions, il y aura toujours du danger. Et de la magie noire. Quand je pense que ce foutu troll des cavernes a décidé d’ouvrir une classe d’Arts Obscurs à Poudlard… Tu imagines, les braves petits Serpentards qui planchent en ce moment même sur leurs Aspics de Terrorrisme ? Je ne comprends même pas que le Ministère ne soit pas intervenu ! »
« Nous n’avons pas de latitude pour agir à Poudlard, tu le sais comme moi. Et ce n’est pas forcément si négatif. Peut-être que ça enseignera aux prochaines générations à s’en méfier, justement. »
« C’est ça, et moi je suis Merlin ressucité ! Ça risque surtout de lâcher encore plus de psychopathes dans la nature. Elle s’interrompit une seconde avant de reprendre, prudemment. En parlant de ça… Tu sais s’il… ? »
« Non. » Une fois n’est pas coutume, le ton est péremptoire, sec. Mais il en faut plus pour arrêter ta cousine lorsqu’elle a une idée en tête.
« Tu n’as eu de nouv… »
« Non. »
« Est-ce que tu crois qu’il… »
Cette fois, ton regard furieux vient appuyer le tranchant de ta réponse. « Je n’en sais rien. Je n’en sais rien, ok ? Et je ne veux pas le savoir. Je ne veux ni le voir, ni avoir de ses nouvelles, ni entendre parler de lui. Jamais. »
Entre tes doigts crispés, le petit parasol en papier qui ornait ton dessert n’est plus qu’un déchet chiffonné. Et, voyant le tremblement qui te parcourt, Adèle a le bon goût de ne pas insister, se contentant de te scruter d’un regard mi pensif, mi désolé.
Non, tu ne sais pas ce qu’est devenu ton frère, que tu n’as plus revu depuis cette nuit de novembre 1997. Tu ignores s’il est encore en vie, en cavale à quelque bout du monde ou simplement dissimulé dans l’ombre. Tu ignores même s’il est… S’il a été victime, à son tour, de cette guerre insensé qu’il regardait se déployer d’un œil amusé. Tu ne peux te résoudre à prononcer, même en pensée, le mot fatal. Car malgré toute la fureur d’une adulte blessée au cœur, d’une adolescente en rébellion constante contre lui, il reste tout au fond de toi, l’enfant de six ans qui aurait suivi son aîné jusqu’au bout du monde. Et même au delà.

16 octobre 2003

« Ma petite Erin,
Je te remercie d’avoir pris le temps de m’écrire. Ton hibou est arrivé en même temps que celui de la Gazette qui annonçait la nouvelle. Un attentat en plein Ministère, j’avais espéré que ce devienne invraisemblable de nos jours. Très égoïstement, je suis soulagée de savoir que tu vas bien. Toutes mes pensées vont à la famille de cette malheureuse jeune fille, et à tous les proches qu’elle laisse derrière elle.
J’ai lu ce matin que le Ministère souhaitait embaucher des aurors réservistes, pour faire face à ces nouvelles menaces. Penses-tu déposer ta candidature ? Je sais combien ton échec passé t’a refroidie, mais tu devrais sans doute y réfléchir. Il serait bien triste que la peur d’échouer t’empêche de poursuivre ton rêve. Tu es bien plus forte que tu ne le penses, mo chidhe. Ne laisse personne te dire le contraire.
Il me tarde de te revoir, tu sais que tu es toujours la bienvenue ici.
Je t’embrasse.
Ta grand-mère,
Jane »

Assise en tailleur sur ton lit, tu achevas de lire la missive. La chouette effraie de ta grand-mère te fixait de ses yeux ambrés, confortablement installée au sommet de ton armoire pour un repos bien mérité.

L’attaque du Ministère, quelques semaines plus tôt, t’avait considérablement secouée. Tu pensais - naïvement - que les combats cesseraient avec la chute de On-Sait-Qui. Et voilà que de nouveaux fanatiques entraient en action. Peut-être qu’Adèle avait raison, que tout cela n’en finirait jamais… et tu étais si lasse.
D’un geste, tu te relevas pour fermer ta fenêtre aux brises nocturnes qui refroidissaient la pièce. Au dehors, les étoiles apparaissaient, faiblardes face à l’éclat des réverbères de la ville.

C’est à peine si l’annonce concernant les réservistes t’avait fait lever la tête. Essayer encore ? À quoi bon ? Pour te ridiculiser, une fois de plus, sous un œil peut-être moins bienveillant que celui de Henry Stone ? Sans façon.
Mais il n’y avait pas que ça… Peut-être aurais-tu pu passer outre ta peur et ta déception. Mais tu en avais assez de tout ça. De la violence et des combats. Trop vu de morts et de bataille ineptes. Peut-être, au fond, était-il temps pour toi de changer de voie… Mais pour aller où ? Dans quelle direction ?
Tu te détournas finalement, tirant les rideaux derrière toi et la nuit que tu admirais emporta avec elle tes questions et le courage de chercher une réponse aux doutes qui te taraudaient.



FT. Lena Katina ; Pseudonyme Delrya ; Âge 27 ans ; Comment as-tu trouvé le forum ? Via une recherche Google  :smi49:  ; Un petit mot à ajouter ? Ça m'a l'air bien beau et confortable par ici  :smi40:  ; Ta fréquence de connexion Globalement, présente en semaine, mais beaucoup moins le week-end

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Mar 1 Oct - 13:52

Dossier scolaire
Poudlard


Poufsouffle
1986 - 1993


BUSES & ASPICS
Cours suivis : cours obligatoires + options
Résultats aux BUSE : si déjà passées (pour les élèves de 6e et 7e année)
- Sortilèges - E
- Métamorphose - O
- Potions - E
- Botanique - A
- Défense contre les Forces du Mal - E
- Sciences Moldues - A
- Histoire de la magie - P
- Astronomie - P
- Etude des Runes et des Oghams - A
- Soin aux créatures magiques - P

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Mar 1 Oct - 17:14
Bienvenue sur TE :smi36: , je n'y suis pas depuis longtemps mais tu vas voir, on y est tellement bien qu'on a l'impression d'être là depuis toujours ! Malin les paroles rapportées des connaissances pour décrire son caractère, hâte d'en apprendre davantage sur Erin.

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Mar 1 Oct - 22:18
Oh le joli minois :smi26:

Bienvenue parmi nous petit écureuil :smi19:

Tu nous as déjà pondu un fameux pavé he he ça fait plaisir à voir :smi63:

Bisou poutou ! Au plaisir de te croiser au détour d'un rp :smi72:

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Mar 1 Oct - 22:36
Merci à tous les deux pour vos petits mots :smi121:

Oui, je suis en mode bavarde, quand je m'y mets... :smi11:

Je vais essayer de finir tout ça prochainement, j'espère qu'Erin vous plaira :smi62:

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Mar 1 Oct - 23:08
Ancienne Poufsouffle ? Quelle bonne idée !
Je passais en coup de vent tout à l'heure et la fiche était à peine esquissée, on dirait qu'elle est déjà finie ! Aurai-je la berlue ? :toto: bienvenue ici plus officiellement que depuis la chatbox I love you

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Mer 2 Oct - 10:04
Une tornade rousse :voldy: Une écossaise :troll: Voilà qui promet :amen:
Un moustique de la brigade à défaut d'Auror, la demoiselle saura t'elle sortir les crocs en tant voulu ou se fera t'elle dévorée? :moustache:
J'aime la façon dont tu as présentée son caractère :smi72:
Voilà un écureuil qui s'annonce intéressant dans le rp :smi89:
Bienvenue parmi nous :smi85:
N'hésite pas à asticoter le staff à la moindre question :smi87:

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Mer 2 Oct - 11:14
Merci Milena ! Pas tout à fait finie, non mais ça ne saurait tarder :smi10: Il me tarde de pouvoir jouer avec vous !

Merci m'sieur l'admin ! Ouaip, Écossaise jusqu'au bout des cheveux :smi47: On verra bien si le moustique finit par se défendre un peu :smi11:

En parlant de question, ça n'en est pas tout à fait une mais je suis en train de mettre des dates approximatives pour les deux - trois derniers passages de ma fiche, liées aux événements qui se sont déroulés. N'hésitez pas à me corriger si elles sont trop imprécises :smi40:

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Mer 2 Oct - 11:58
OULOULOU mais c'est déjà une fiche bien fournie, tout ça ? Mais si j'ai bien compris, tu reprends une ancienne fiche ? Ahhh, nos amours de jeunesse :smi19:

Bon courage pour tout ça en tous cas, j'ai hâte de te voir évoluer parmi nous :smi62:

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Mer 2 Oct - 21:37
C'est même fini :smi46:

Oui, c'était un ancien perso que je n'avais pas eu l'occasion de jouer vraiment, alors j'avais vraiment envie de la reprendre ici :smi63:

Merci pour tes encouragements en tout cas :smi58:

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