Nomhilton, puissance infuse les syllabes éructées entre deux goulées d’un précieux casse-gueule. Fracassants accents bien de chez nous bien anglais pour cette gueule busquée à la tignasse crépue et au corps dépenaillé ; Prénomsrebecca, oripeau racorni en ‘becky’ la plupart du temps, sa seule famille s’évertue encore à la gracier du nom d’une pécheresse, gabriella sacro-saintes odes aux dévotions anglicanes maternelles ; Âgetrente et un, juste assez jeune pour goûter à l’ivresse des sommets sans se rompre l’échine sous le joug de l’intempérence ; Date de naissance18 juillet 1972 fadeur d’un jour ordinaire d’été ; Lieu de naissancelondres, clinique hilton de quoi servirait un empire financier et moldu et sorcier si l’on ne peut se payer le luxe d’un accouchement rendu banal par la complaisance avec laquelle le poupon est venu glavioter sa première gueularde ; Signe astrologiquelionne mais elle eût pu être cavalier de l’apocalypse ; Nationalitéanglaise depuis douze générations, orgueil familial ; Statut Civilcélibataire sacrifiant sa vie personnelle sur l’autel de la renommée ; Préférences sexuellesasexuelle, le toucher intime la fait frémir d’inconfort, biromantique son âme n’est pas asséchée pour autant du goût de la compagnie humaine, si son coeur peut parfois palpiter pour l’un ou l’autre genre, l’acte charnel la terrorise ; Statut du sangsang pur aux yeux du Conseil, les Hilton sont la plus exceptionnelle famille euthanatos du sol anglais, sang mêlé selon les critères d’une majorité d’arrogants ; Traditioneuthanatos, bouffissure d’arrogance : l’ancienneté de sa famille et la dédication à sa lignée l’ont amenée au faîte de sa tradition au conseil de laquelle elle siège ; Baguettesans baguette, elle a toujours refusé l’impiété de cet artifice, tatouage coulé sous son épiderme. Caravelle sur la poitrine, arabesques sur les deux épaules, orfèvreries dans le dos jusqu’au bassin. ; Patronus son totem est une abeille, petit insecte célébrant la concorde des dieux et des hommes, ouvrière patiente et dédiée à sa ruche, mortelle ennemie de la dissidence ; Donsmémoire éidétique, tout ce qui fut vu un jour demeure gravé dans son crâne jusqu’à la mort ; Pouvoirschance, elle ne veut rien savoir des sortilèges et des incantations, rien des mouvements de baguette ni de ces rituels pseudo-savants. La seule chose qui compte pour elle est la perception des énergies de ce monde : forces et faiblesses, elle calcule, elle envisage, elle devine. Mystique parfaite des chiffres et des probabilités, la voici presque capable de prescience alors que ce ne sont guère que maths et intuition ; Particularitéscasier judiciaire, comme chaque euthanatos le devrait. Mains souillées d’un premier meurtre pour lequel elle s’est rendu à la justice. Occasion de violente ordalie. Activité Professionnelle, études, métier, autrefemme d’affaire, elle est à la tête de la très légale société Hilton corporation se souciant d’import-export dans le monde moldu, entremetteuse, elle a l’art de mettre en contacte des gens, que l’on recherche une nounou, un scientifique, une fille de joie ou un assassin, contrebandière, elle peut trouver toute chose et louer tout service… La vraie question demeurant serait plutôt celle de sa véritable loyauté. Or chacun sait que la neutralité et l'amoralité sont bonnes pour les affaires.
CARACTÈRE & ANECDOTES
MÉTICULOSITÉ, ongles impeccablement manucurés, goût pour l’édiction de règles et leur respect, voilà que le soin apporté à sa personne se fait circonspection dans les affaires et minutie contrôlée jusque dans l’écriture manuscrite maladivement lisible. PRÉCISION, gestes sont rares mais étudiés. Amples mouvements mesurés, tempo exact d’un corps maîtrisé jusqu’aux postures. Manque de naturel, dirons beaucoup. Redoutable expression d’une nature ogresse, insatiable dictatrice de rigueur. La bonne école a façonné cet inflexible caractère. Orgueil d’un rigorisme ancestral. Avarice d’expression de soi. La leçon a été si bien apprise qu’il ne reste de spontanéité que des traces éparses chez cette exécutante parfaite. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF Avec la mesure de soi vient le goût de réguler son environnement. Si tout n’est disposé avec précision, la belle étouffe. Le chaos s’organise selon sa propre folie. Manie insensée pour qui n’est pas elle. Les dossiers sont labellisés avec des lettres grecques, les données sont chiffrées à la force du cerveau et d’un brin de magie. Bien malin qui pourra pénétrer le carcan de ses esprits. GOÛT POUR LE CONTRÔLE Qui aime dominer son environnement et sa personne affectionne de régir autrui. Elle préfère dispenser ordres que de les recevoir et trouve le sommet de la pyramide plus confortable que sa base. Le confort qu’offre l’intimation d’ordres plutôt que leur réception tient surtout à ce que personne ne peut la forcer, elle, à des chemins non désirés. INSOUPÇONNABILITÉ Sous l’angélique et inquiétant minois tout droit issu d’une mauvaise jaquette de disque, la pauvre hère respire honnêteté. Qui irait soupçonner une bouille atypique riant aux éclats ? Expressivité factice de la face se fait le meilleur atout. Sympathie mystérieuse, voilà l’arme de tout commercial !COURAGEUSE… MAIS PAS TÉMÉRAIRE Tel est le motto de l’aventurière. Industrieuse fourmi, patiente tigresse chassant proie, elle est toute prête à férir d’un croc l’importun. Si le vent vient à tourner, cependant, et que la victoire échappe à sa mimine, elle n’aura honte de reconnaître son impuissance et de prendre les gambettes à son cou. Simple question de survie… Et en cela, les euthanatoï excellent.
CURRICULUM VITAE
1972 – naître et renaître Si le poupon avait été homme, on l’aurait appelé désiré. Ce n’est que fille qui braille. Mais c’est l’aînée. Deux frères à venir. Pas de chance, les lois de leur Tradition ne sont pas sexistes, au grand dam paternel. Gamine deviendra donc grande. L’héritière du nom, du patrimoine. Dans les chaumières, on se lamente. Cruel destin, hésitation. Serait-ce si grande perte que de cueillir la vie à peine éclose pour laisser à un homme, plutôt, le soin de prendre les rênes du monde ? Corps s’interpose. L’épousée s’est jetée devant le berceau, enserre en ses bras le petit corps grelottant. Infanticide avorté.
1983 – occasion manquée A onze ans, petite est vive et joueuse. Ardeur de découvrir, soif d’expérimenter. Le menu corps féminin demeure droit, lisse, presque masculin. Troublant visage que celui de l’androgynie. Cela apaise au moins un peu la hargne paternelle. Ce n’est un secret pour personne, et surtout pas elle, qu’une fille n’est pas apte à gérer l’empire des Hilton. Mère pousse en secret l’enfant à faire ses preuves. Elle apprend, elle rivalise avec ses cadets. Concurrence teintée de jalousie. Si elle était née autre… Cela aurait fait peu de différence physiquement, puisqu’elle n’a pas les charmes des beaux bourgeons fleurissant sous le soleil. Pourquoi l’avoir graciée de pétales entre les cuisses si c’était pour ne pas même la parer d’aguicheuses rondeurs féminines ? La lettre reçue de Poudlard est déchirée, son émissaire renvoyé. Pertes et fracas : l’école s’accoutume à ces Euthanatoï trop avides de décliner leur main tendue.
1987 – vif et trépassé Toute sa jeunesse a été tournée vers une quête. Celle de satisfaite à défaut de plaire. Celle de surpasser en magie à défaut d’égaler en affection. Elle travaille ardemment, plus âprement que tous ceux de son âge à la grande satisfaction de son professeur. Chaque seconde de chaque journée est dédiée à son accomplissement. Et pas une fois elle n’a allumé le regard de son père lorsqu’il glisse sur elle après ses journées d’initiation. Découragement et révolte se musellent au plus profond de la poitrine de la fillette. La rage maternelle, elle, gronde. Enfin, vient le temps de sacrifier à la tradition. Quinze ans, le moment d’être enfin tatouée. La cible a été choisie avec soin, son identité celée à l’adolescente. On ne demande pas à un exécutant de réfléchir ou de comprendre : seulement de froidement faucher les vies qu’on lui désigne. Et l’acier de mordre les chairs.
1988 – mauvais pas Remord ronge les chairs, creusent le coeur de haines violentes. Contre son père. Contre son maître. La fille et la disciple sont toutes deux d’accord pour détruire à la racine le mal qui les gangrène. Commencer par le remord, achever par la rancœur. C’est d’abord le maître qu’il faut destituer. Elle se rend une nuit à Londres, seule, un peu hagarde, et vient confesser, souvenirs et veritaserum à l’appui, l’assassinat dont elle fut le bras. Nom et adresse de son commanditaire sont livrées, le maître est arrêté, incarcéré. La source demeure anonyme jusqu’au bout. Chacun sait qu’en le livrant, la gamine est devenue l’ennemie des siens, la justice la protège, son dossier est scellé. Accès restreint. La découverte du pot aux roses lui ferait sauter la tête. De ceux qui, comme son maître, prônaient la violence sans conscience. Car après tout, l’argent n’a pas d’odeur.
1990 – choisir son chemin deux années s’écoulent et la gamine s’est muée femme. Droite, masculine, son port altier et maniéré fait des envieux. Mais le petit bout n’a pas le temps de s’abaisser à pareilles turpitudes. Elle éconduit avec l’aisance d’une grande dame, musse ses prunelles froides et calculatrices sous des bésicles teintées et prépare son prochain coup. Quel dommage que la compagnie familiale vienne justement de subir un petit détournement d’argent. Dix mille gallions. Une bagatelle à l’échelle de l’entreprise. Précisément la somme qu’on lui demandait pour faire assassiner en prison son ancien maître. Quel dommage.
1992 – casser sa pipe Libre de son maître, libre de son père. Presque un miracle. Une crise cardiaque a emporté le malheureux. Pour une fois, sa fille, et désormais maître du patrimoine Hilton, n’y est pour rien. Sa mère elle-même a préparé le thé meurtrier pour son époux. Il faut croire qu’elle a voulu épargner le parricide à sa fille. Main dans la main, les deux éplorées contemplent la terre jetée sur le caveau de pin. Complicité morbide et silencieuse contemple son œuvre.
1994 – premières magouilles les jours se succèdent et ne se ressemblent pas. La jeune cheffe d’entreprise s’est faite entremetteuse. Carnet d’adresse de son père a échu entre ses mains, et avec lui, une toute nouvelle perspective d’enrichissement. On s’étonne ou se gausse de cette petite ambitieuse d’abord. Puis très vite, le jugement est révisé. Se moquer d’une donzelle jeunette ne vaut pas de perdre ses couilles. Littéralement. La gamine est ambitieuse. Petit à petit, elle construit son réseau, met en relation, fait fleurir les entreprises familiales. Femme d’affaire, femme intelligente. L’enfant se fait tour à tour diplomate, jeune fille, entremetteuse, maquerelle, matrone, contact, espionne. Jamais tueuse. Elle a donné pour une vie, au moins.
1997 – sollicitations Elle le jauge en levant un sourcil lorsqu’il déboule chez elle. Lucius Malefoy, envoyé par le Seigneur des Ténèbres, la sommant de faire un choix. Vendre, elle veut bien, prostituer autrui aussi. Mais jamais elle ne portera sur le corps des marques autres que celles infligées par sa tradition. Affaires conclues sans se mouiller, avec un camp comme un autre : le plus offrant sera celui qui l’emportera. Jeu dangereux, mais comment se prémunir du courroux d’un malade ? Par chance, Potter, quelques mois plus tard, lui sauvera les miches alors que les pressions s’intensifiaient sur ses épaules pour s’orner l’avant-bras d’un fer de bagnard.
1998 – est-ce bon pour les affaires ? Guerre s’étiole, disparaît. Avec elle, c’est sa mère qui s’envole à son tour. La bataille de Poudlard l’aura emportée. Sa fille seule sait dans quel camp elle combattait. Secret savamment gardé. Mercenaire. Rare euthanatos à avoir choisi de se défaire des hardes de la neutralité, elle a loué ses services au plus offrant sur le champ de bataille. Malefoy payait grassement. La paix semble enfin pouvoir revenir avec la disparition de Potter et du Seigneur des Ténèbres. Ouf de soulagement. La guerre est un moteur économique d’un certain type, mais de trop longs combats épuisent le marché. La paix permet de reconstruire. Et ça, ça fait circuler les liquidités.
2000 – curiosité Potter ministre. Qui l’eût cru ? Heureusement, elle a quelqu’un à l’intérieur du Ministère. Monroe est son aîné de deux ans, gars bien, compétent, intègre. L’un de ces euthanatoi à l’ancienne mode qui n’a rien d’un tueur sans âme. Il agit par nécessité, ni par envie, ni par pulsion. Quelqu’un de dévoué. Somme rondelette versée mensuellement sur son compte en échange de la primeur des informations glanées. Et quelles informations ! Elle entend parler des codes des êtres magiques et des lois contre les sang purs. Elle entend aussi les discours de concorde et la marche vers le progrès. Le ministère est restructuré, l’artisanat moldu attire son attention. Un nouveau marché va bientôt s’ouvrir qui mériterait d’y être pionnier.
2003 – lire les gros titres Les années s’écoulent, paisibles, pour la société Hilton. La toute jeune patronne est désormais une excentrique trentenaire UC
FT. Laura Pergolizzi (LP) ; Pseudonyme Anamorphose ; Âge 22 ans et presque toutes mes dents (un méchant accident m'en fit péter une) ; Comment as-tu trouvé le forum ? partenariat, je crois que c'était avec cult of hel ou repello wizard, je ne saurais plus dire ; Un petit mot à ajouter ? merci pour votre accueil en chatbox cela fait longtemps que je n'ai été accueillie aussi bien ; Ta fréquence de connexion assez variable, mais plusieurs fois par semaine .
Ce pseudonyme m'intriguait tellement ! Quand je suis passée et que la fiche n'était pas postée, quelle frustration ! C'est une super idée de prendre cette personne en avatar. Comme mon personnage traficotte autour des Euthanatoï (c'est @Pavel D.Monroe qui va se réjouir aussi), j'en profiterai pour te demander un lien.
cey kwua cette tête bouclée des années 80? On dirait un petit mouton. Un adorable petit mouton J'adore cette trogne qui est une petite découverte pour moi
Une petite sanguinaire, tatouée magique, ça rutile promesses saigneuses sous l'opale merveilleuse
Une femme d'affaires, une touche à tout, recruteuse des lucioles, j'adore l'amalgame de labeurs qui font dresser l'échine sublime
Je sens qu'Archibald va être en relation étroite avec ce petit bout d'oiselle. Il en viendra à demander ses services et je pense que le bon échange peut être réciproque
Ta plume est un doux régal
Si tu as moindre question n'hésite pas à harceler le staff Bienvenue parmi nous petit hibou
Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures :
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
On s'est déjà croisés hier sur la chatbox, mais j'officialise le bienvenue <3 Comme ma collègue au dessus, je ne connaissais pas du tout cette chanteuse, mais j'adore cette bouille, et après écoute, elle a quand même une voix de dingue °° (Other people, my my my °°)
Je suis donc tout à fait ravie de t'accueillir ici, et ravie d'avoir pu répondre à tes questions sur les Euthanatoï =) Ton début de fiche est déjà magnifique, et j'aime beaucoup ta plume ^^
Hâte de découvrir cette fiche <3 Et en cas de question, fais-nous signe quand tu veux <3
La divine Laura =D Quel choix excellent ! Et je crois que nous nous croisâmes brièvement dans les rues de Moscou il y a quelques mois, Mademoiselle Anamorphose (si tu jouais bien un certain coursier pour la mafia ?)
Je me réjouis de découvrir la suite de cette magnifique fiche =D Finis la vite, papy Lucius va venir quérir liens et RP =O (monstre que je suis !)
Si tu as besoin de quoi que ce soit, sens-toi libre de nous envoyer signaux de détresse =D