AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal

Cours de potions #1 - Bases - Années 1, 2 et 3 [terminé]
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Aller à la page : 1, 2  Suivant

Invité

avatar
Invité
Lun 14 Jan - 15:41
Cours de potions #1 - Bases - Années 1, 2 et 3
P
ar tradition, les cours de potions ont habituellement lieu dans les cachots de l'école, un endroit où la lumière naturelle du soleil n'a pas sa place. Ce qui, reconnaissons-le, en fait un endroit froid, mystérieux, inquiétant, et très humide. Cette partie du château de Poudlard est également l'endroit où la concentration de Serpentards est la plus forte, certainement en raison que leur salle commune se trouve quelque part dans cette zone. Ce fut également le royaume de Severus Rogue, du temps où il était encore le professeur attitré de potions et directeur de la maison Serpentard. Aujourd'hui directeur de l'école, il a cédé sa place et sa salle de classe à Regulus Black.

Regulus n'a jamais enseigné qu'à quelques rares personnes : son épouse lorsqu'elle était encore adolescente, et ses propres enfants, dans le soucis de leur léguer quelques belles bases. Mais cela ne signifie pas que cette toute nouvelle expérience le terrifie. Au contraire, il s'agit pour lui d'un nouveau défi. Cette nouvelle rentrée à Poudlard s'annonce déjà très mouvementée, et les tensions au sein du monde magique vont fatalement se répercuter dans cette école. Il le sait, Regulus aura du pain sur la planche, tant pour farcir ces têtes blondes de tout savoir utile que pour les protéger.

Les murs de la salle de potions sont couvertes d'étagères, elles-mêmes remplies à profusion de fioles, bocaux, bouteilles et pots contenant des substances plus ou moins visqueuses, odorantes et appétissantes. La plupart des élèves renoncent à connaître le contenu exact de certains récipients, de peur de ne plus jamais avoir le courage de remettre un pied dans ces lieux.
L'atmosphère de ces lieux est un peu oppressante, certainement dû au manque de lumière naturelle. Les lampes brillent d'une lumière dorée qui se reflète et danse dans le verre du moindre bocal, traverse les liquides et répand leurs multiples couleurs sur les tables de travail. Ces dernières sont envahies de chaudrons prêts à servir, un feu magique les réchauffant au besoin, de fioles, balances, mortiers et pilons et ingrédients divers qui serviront pour le cours à venir. Sur le bureau du professeur, des livres sur les potions rudimentaires et préparations pour potionistes débutants.
Les odeurs se mêlaient subtilement, pas toutes agréables, mais pas non plus trop étouffantes. Cela n'avait cependant rien à voir avec les effluves ressenties en cours de botanique, où terreau se mêlait au parfum des plantes. Les fragrances senties dans la salle de potions ne donnent pas particulièrement envie de rester, et l'on pouvait raisonnablement supposer que passer plusieurs heures consécutives dans cette pièce doit finir par vous coller une migraine de tous les diables !

Regulus laisse la porte ouverte. La sonnerie au loin annonce la reprise des cours. De la première à la troisième année, il a pour mission d'enfoncer de gré ou de force les rudiments de l'art des potions aux plus jeunes élèves. Ce n'est qu'ensuite qu'il pourra les préparer aux BUSES en leur proposant des potions plus intéressantes, élaborées, et également dangereuses.
Il ne s'attend pas à ce que les élèves aient dévoré leurs livres de cours, ni même à ce qu'ils connaissent l'usage de la plupart des ingrédients qui sont sur leur liste de fournitures. La jeunesse se préoccupe rarement de prendre de l'avance, ou de s'intéresser à un sujet avant d'y être directement confronté. Certains appellent cela de l'insouciance. Regulus aurait donné un terme bien moins flatteur, mais il n'est pas de son ressort d'émettre à voix haute un jugement trop personnel et n'ayant qu'un rapport limité avec sa matière.
Attendant ses élèves, le professeur novice passe de paillasse en paillasse pour distribuer les copies du premier sujet de cours : les potions curatives basiques. Leçon utile, surtout pour la suite du programme scolaire. Regulus espère qu'au moins la moitié de la classe retienne les rudiments de cette leçon, ne serait-ce que pour limiter les accidents à venir. Car c'est régulièrement qu'un chaudron fond ou explose suite à un ratage.

Puis, le professeur se positionne devant son tableau noir, encore immaculé, sort sa baguette magique, et tapote élégamment la craie neuve qui s'anime, lévite et se met à écrire frénétiquement sur la surface obscure. Une écriture penchée, peu masculine, glisse et forme des mots agréables à lire, révélant les conditions du cours :

* Années 1 à 3 : Apprentissage des bases en potions.

OBJECTIFS :
- Mémorisation des propriétés des ingrédients de potions et de la composition de certaines potions.
- Etude théorique des effets de la plupart des potions.
- Fabrication de certaines potions, notamment celles potentiellement demandées lors des examens pratiques.
- Essais sur les propriétés des potions étudiées.

A la fin de l'année, les élèves sont censés être capable de lire et comprendre une recette, réaliser une potion, et connaître les effets de cette dernière.

Pour ce premier cours, les potions curatives basiques sont à l'honneur. Leur étude et leur réalisation sont plutôt simples. Idéal pour débuter dans cette matière, ce cours initie également aux bases de la médicomagie. Certaines de ces potions peuvent être étudiées et réalisées pendant un examen. N'oubliez jamais que certains de vos ainés ont échoué dans un exercice parce qu'ils ont négligé de réviser les potions de base !

Objectifs du jour :
- connaître un certain nombre d'ingrédients aux propriétés curatives et couramment utilisés pour ce genre de potions.
- connaître un panel de potions curatives basiques.
- connaître les effets curatives de ce même panel.
- étudier et mémoriser la recette des potions étudiées durant ce cours.
- Fabriquer une potion curative durant l'heure restante.


Lorsque la craie se pose, Regulus observe le tableau rempli d'un œil critique. Certes, la forme était très académique, mais la clarté est bien là. Les élèves comprendront ce que l'on attend d'eux. Le professeur se met alors à attendre ses élèves en consultant son trombinoscope, afin de se familiariser avec les visages de tous ces enfants qui vont se retrouver sous sa responsabilité.



information aux participants :
Vous avez jusqu'au lundi 28 janvier pour poster à la suite de ce message et ce autant de fois que vous le désirez pour interagir avec les autres. Au delà de cette date, tout nouvel élève qui arrivera sera considéré comme en retard.
Tout élève qui aura participé et terminé cet "event" cours aura acquit la capacité à fabriquer correctement les potions étudiées pendant cette cession (et n'aura plus besoin d'utiliser un livre pour suivre la recette).


Défi : 989 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : Cours de potions #1 - Bases - Années 1, 2 et 3 [terminé] 190218090309833479
Lun 14 Jan - 19:59
Clac, clac, clac, faisaient ses petits souliers. Il fallait se dépêcher, le cours allait commencer. Son tout premier cours de potion et peut-être le seul cours qui l'attiraient réellement. C'est un art qu'on n'étudiait pas beaucoup de son village, mais qui semblait tout simplement mirifique. Il y avait quelques chose d'assez attrayant de manier des ingrédients, les mélanger et en produire un résultat. Le chaudron y aidait aussi car il parlait à la sensibilité de la petite fille : il était là dans toute sa vie de Verbena, dans les soupes savoureuses qu'on lui préparait, des tisanes, des breuvages et parfois quelques concoctions curatives que connaissaient les membres de son village. C'était aussi le feu qui rassemble, qui diffuse l'odeur, qui berce par ses effluves et par sa vue. Alors oui, c'était peut-être la première fois qu'Eirian accoure pour assister à un cours de cette étrange école. Et puis, imaginer tout ce qu'elle pouvait faire si elle progressait bien ! Si elle travaille sérieusement dans cette discipline, elle pourrait vraiment aider son village ! Ils ont des bases dans cet art, mais peut-être qu'à Poudlard, ils pourront l'amener à des connaissances qui pourraient considérablement aider les Verbenae.

Eirian faisait partie des premières arrivés. Face à l'homme qui menait ce cours, elle lui présenta un petit « Bonjour Monsieur... » à peine audible, toute timide et pressée de se faire oublier. De ce fait, elle désirait choisir une place qui pourra l'aider à s'exiler, ne se sentant toujours pas à l'aise avec les petits sorciers en herbes. La solution était simple : choisir une table tout au fond de la salle. Là, au moins, elle était en retrait, personne ne pourra l'observer et la juger. Ils l'oublieront au fil du cours quand ils s'affaireront à leurs tâches. Déposant son sac de cuir à côté d'elle, la fillette sortit de quoi écrire. En bonne élève et désireuse de faire les choses bien, afin de devenir une grande potionniste au fils des années et de son apprentissage, Eirian écrivit dans son carnet tout ce que le professeur consignait sur le tableau noir.

Ça commençait bien : des potions curatives ! Elle avait hâte de montrer à son Tonton Osgeir, à sa Völva Ragnhild et à tous les membres de son village. Elle ne savait pas ce que ça valait par rapport aux concoctions que préparaient les Verbenae, mais c'était toujours intéressant de comparer, non ? Ça pouvait toujours être utile de toute façon. Un autre point qu'elle prit conscience aussi en recopiant les instructions de Professeur Black, c'est l'importance de connaître les ingrédients utilisés. L'enfant fit une petite moue qui semblait traduire une profonde concentration et après une certaine réflexion, elle rajouta « travailler les cours de botanique » sur la marge et l'entoura. Car, n'était-ce pas lié avec le cours de potion ? Si elle connaissait les effets de toutes les plantes, elle sera beaucoup plus efficace dans la conception des potions. Va falloir qu'elle travaille sérieusement donc sur les deux matières...

Bien, manquait plus qu'à attendre que le cours commence.

509 mots

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Mar 15 Jan - 22:08




















     ❝ COURS ❞
   
Cours de potions #1

   

   


   Tu as toujours aimé les potions à Poudlard. Le fumet du chaudron bouillonnant, les vapeurs toxiques émanant de liquides aux couleurs toutes plus fantaisistes les unes que les autres. Mais bizarrement, depuis que ton – tu laisses un reniflement t’échapper – depuis que ton père enseigne, ton engouement pour la matière a drastiquement chuté. Il était vraiment obligé de prendre sa retraite, Horace Slughorn ? Il était sympa, en plus, il t’invitait au club de Slug… Et depuis qu’il est parti à la retraite… ta vie sociale fout le camp.

La direction de ta maison, déjà… Dieu merci, c’est pas ton père qui l’a repris mais @Camille Nott… est-ce que c’est un bon directeur de maison ? Tu t’étais habitué à voir Slughorn toujours fourré avec ses serpentards… Nott, tu lui as à peine parlé deux fois… Il faut dire que le fait qu’il enseigne une  option accessibles aux étudiants les plus âgés, ça aide pas pour tisser des liens… Non, clairement @Severus Rogue a fait un très mauvais calcul en le nommant directeur, et ça, si tu n’avais pas peur qu’il convoque ton père, tu le lui aurais dit, clac, comme ça. Tu es une Black, oui ou non ? Un peu de classe, que diable !

Et puis maintenant, les potions… Ton père. C’est pas la honte, ça, d’avoir l’empire paternel au dessus de ton épaule en permanence ? Tu es connue comme la « fille de prof », désormais, et il en va de même pour ton adorablement chiant de cadet… C’est un coup sans nom à ta vie sociale. Tu ne sais pas si elle pourra survivre à cet affront ! Et le pire, le pire dans tout ça… C’est que tu as cours dans dix minutes avec le patriarche Black. Tu renifles dédaigneusement, regarde ton reflet dans l’un des miroirs des toilettes de Mimi Geinarde. Paradoxalement, tu l’aimes bien, ce fantôme. Elle pleure tout le temps, mais elle est amusante quand on prend le temps de la connaî… mais qu’est-ce que tu racontes ? C’est un fantôme, un fantôme ! Tu frissonnes en pensant aux intérêts ésotériques de ton père. La nécromancie, c’est son rayon… et ça te terrifie !

Respiration profonde, ajustement de tes tresses à la blondeur chatoyante… Te voici partie ! Tu balances ton sac sur l’épaule, remonte dignement le menton et prends le chemin des sous-sols. Il te faut toute ta concentration pour ne pas fuir : penses au club de Potions supervisé – là encore, Dieu merci – par le Directeur. S’il choisit n’importe comment ses directeurs de maison, au moins a-t-il le bon goût d’encadrer lui-même ce club. C’est un moment étonnamment très agréable, où tu peux renouer avec ce que tu aimes sans avoir l’autorité suprême – et patriarcale – de ta famille aux miches. Parce que tu peux le dire franchement : c’est la honte, d’avoir son père en prof.

Tu entres dans la salle de classe avec un troupeau d’élèves. Tu te fonds dans le moule, baragouine un « bonjour monsieur » poli et distant, et tu te planques au fond de la salle, le plus loin possible de ton père, mais en laissant, tout de même, un rang d’élèves derrière toi. Il ne faudrait pas En plus qu’il puisse passer dans ton dos sans que tu ne t’y attendes. La mine pincée, tu observes les objectifs au tableau. pff ! Risible. Une petite voix te dit que tout cela sera très utile pour les premières années, et pas mauvais pour certains deuxièmes et troisièmes années, mais tu ne peux t’empêcher de te sentir agacée… De toute façon, Severus Rogue, c’est un meilleur potionniste que ton père, na !
   
   


   

   
© Code de Phoenix O'Connell - 605 mots
   

Invité

avatar
Invité
Ven 1 Fév - 16:22
Cours de potions #1 - Bases - Années 1, 2 et 3
Les élèves arrivent au compte goutte, souvent par groupe de deux ou trois. Certains tentent de masquer leur appréhension, quand d'autres n'hésitent pas à arborer de l'enthousiasme. Les première année trahissent une évidente curiosité, se demandant probablement en quoi consiste un cours de potion et s'ils vont repartir déjà avec une petite collection de fioles pleines.
Des discrets, des timides, des excentriques et des extravertis, Regulus observe un large éventail de caractères. Dans sa main, son cahier d'appel où sont notés les noms des élèves. Il s'amuse à essayer de coller des noms aux visages qui passent sous ses yeux. Deux visages n'ont pas vraiment besoin de ce genre de considération : ceux de ses enfants. Son fils comme sa fille se mettent volontairement loin de lui, à des endroits où il lui sera difficile d'avoir des interactions avec eux. Regulus réprime un sourire amusé. Peine perdue pour ses enfants, il compte bien agir avec eux en parfait professeur et non pas en père intrusif.

La cloche sonne à nouveau, alertant les derniers élèves que les cours ont débutés et qu'ils sont désormais retardataires. C'est le premier cours, Regulus se montrera magnanime avec les retardataires, mais ne compte pas recommencer ses explications pour eux. Ils prendront la leçon en cours et se débrouilleront pour récupérer les notes qui leur manque.
Il presse les élèves à gagner leur place, puis se place devant le tableau noir où il embrasse toute la salle de classe du regard. Il note le regard agacé et revanchard de sa fille. Si ses yeux pouvaient tuer, Regulus serait mort une bonne centaine de fois. Il ignore la menace silencieuse et la tension palpable qui émane du gracieux corps de son enfant. Pourvu que le caractère entier d'Edwa ne perturbe pas ses voisins.
- Bonjour à tous, commence notre professeur débutant. Comme vous pouvez le constater, la classe réunie les élèves des trois premières années. Le but est de permettre aux plus jeunes de profiter de l'expérience de leurs ainés, tandis que ces derniers ont la possibilité de faire des révisions intensives. Bien entendu, mes exigences en matière de savoirs et de résultats seront plus pointilleuses avec les plus anciens qu'avec les plus jeunes.
Il fait une petite pause, sortant un parchemin rédigé par Severus Rogue et qui recense les moyennes générales de chacun, exception des premières années qui débutent à peine leur cursus et consulte les notes d'un coup d'œil critique.
- Une bonne partie d'entre vous a bien besoin de revoir les bases en potions, car le niveau général n'est guère glorieux. Cela m'étonne sachant que votre précédent professeur s'avère être Horace Slughorn. A mon avis, à l'annonce de son intention de prendre sa retraite, des petits malins ont sans doute cru qu'ils pouvaient se permettre un petit relâchement.
Il fait peser un regard lourd de reproches à ceux dont les notes sont lamentables, ces derniers se mettent à rentrer instinctivement la tête entre les épaules. Heureusement, sa fille ne fait pas parti de ces "criminels".
- Nous commençons donc l'année avec des potions basiques, qui vous seront également utiles tout au long de votre cursus scolaire, et pas seulement dans ce cours. Les blessures ne sont pas rares durant vos sept années d'étude, surtout si en plus vous jouez au Quidditch ou que vous participez au club de duel.
Un peu nostalgique, il se remémore sa propre adolescence, où les blessures pendant les cours, les entrainements, les duels et les matches et qui lui avaient valus d'ingurgiter un certain nombre de potions, ou de passer de la pommade sur une certaine superficie de peau.
- Qui est capable de me citer quelques exemples de potions curatives basiques ?
Il doute que les première année sachent répondre à la question, à moins qu'ils aient ouvert leur livre de potions plus loin qu'aux premières pages. Ses espoirs se fondent sur la mémoire des ainés.  



Défi : 648 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : Cours de potions #1 - Bases - Années 1, 2 et 3 [terminé] 190218090309833479
Ven 1 Fév - 19:43
Bien, le cours commençait enfin, alors la petite Eirian posa sa plume et ouvrit grands les oreilles. Elle comprit, dans un premier temps, pourquoi certains élèves semblaient plus âgés qu'elle ; ils n'étaient pas dans la même classe. Si elle trouvait le fait de rassembler trois années différentes était une idée fort astucieuse, sur le papier, le côté entraide ne rassura pas beaucoup la petite Verbena : après tout, elle voulait faire sa scolarité en toute tranquillité et sans attirer l'attention. Donc, si possible, espérons qu'il n'y aura pas de camarades plus âgés pour venir la voir. Certes, ça serait gentil, mais très loin d'être encore à l'aise avec les interactions sociales, elle préférait encore patauger toute seule dans son coin, à devoir trouver elle-même la solution à ses problèmes après énièmes tentatives, que d'échanger avec un autre de ses petits camarades : les enfants pouvaient être terrifiants ! Cela la confortait bien d'avoir choisi la place la plus reculée de la pièce ; personne n'ira la voir ! ... N'est-ce pas ?

Puis dans un deuxième temps, la fillette s'étonna d'apprendre que le niveau de classe pouvait être bien bas, ses petits sourcils se fronçant d'incrédulité face à cette nouvelle : comment pouvait-on être mauvais et si peu travailleur de cette matière qui, à ses yeux, semblait si importante ? Comme quoi, les priorités, c'est comme les goûts et les couleurs, mais psychologiquement, cela creusa plus profond encore le creusé qu'Eirian s'était faite entre elle et les jeunes apprentis sorciers. Son petit regard, quelque peu inquiet, sonda un instant la salle : tu n'étais quand même pas la seule à aimer cette matière, non ? Allez, pas de panique, restons concentré, le plus important c'était de devenir une grande potionniste, on s'en fiche des autres, de l'amitié et autres joyeusetés.

Les potions curatives donc. Petite Eirian avait déjà feuilleté son manuel avant d'entamer ce premier cours. Si elle ne s'était pas intéressé aux poisons, c'était sur les baumes et autre onguent pouvant soigner et/ou soulager autrui qui l'avaient intéressé. Car peut-être qu'un jour, elle devra les faire pour aider les membres de sa petite communauté de Verbenae. Le problème étant, c'est qu'elle ne comprenait pas bien comment il fallait faire pour les préparer et certains mots étaient vraiment techniques. Alors, oui, petite Eirian tu connaissais la réponse et tu pouvais lever le doigt pour répondre au professeur. Mais tu ne le feras pas. Son petit regard se fit vif, observant le professeur avec cette démangeaison à la main ; c'était tellement tentant de la lever pour se faire interroger. Mais depuis que la fillette s'était faite remarquée durant le cours de Sortilèges, avec ces questions malaisantes sur la magie noire, elle s'était promis de ne plus recommencer, de ne plus participer et de se faire le plus discret possible. En plus, elle avait remarqué que les étudiants studieux, qui donnaient trop souvent de bonnes réponses, se faisaient lyncher par les camarades, à coup de « lèches-bottes ! ». Mais où allait le monde si on insultait ceux qui travaillaient dur et voulaient s'enrichir ? Si loin des instructions de Verbena...

Alors l'enfant eut un léger soupir et la plume gratta sur le papier ; si elle ne pouvait pas y répondre, elle pouvait au moins le faire dans son carnet ; ça aidait à soulager sa frustration, non ?

« Exemples de potions curatives : le remède à la dragoncelle (guéri la dragoncelle) la potion de régénération sanguine (soigne le sang ?), le philtre calmant (pour calmer) »

Ceux là, ils étaient faciles à retenir : tout était dans le nom des potions. Eirian se mordit la lèvre, essayant de se souvenir de l'orthographe des suivantes.

« [...] la potion Poussos (Pour faire pousser des os, ça fait mal ?) la potion pimentine (contre le rhume, mais la fumée sort des oreilles, ça fait mal aussi ?)»

Si Poussos semblait quelque chose d'extraordinaire à réaliser, la Pimentine était bien trop farfelu ! Ça remplacera jamais les bonnes tisanes de Tonton Osgeir ça ! Un petit mouvement de tête, détermination et satisfaction de son travail, Eirian reposa sa plume.

690 mots

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Sam 2 Fév - 22:17




















     ❝ COURS ❞
   
Cours de potions #1

   

   


  Tu savais que ces deux heures de cours allaient être longues, mais tu n’avais pas imaginé à quel point. Voir bidouiller ton père dans son labo de potions a sans doute aidé à ton niveau, même si tu préfèrerais de loin reconnaître la supériorité des Gryffondors que de l’avouer… Tu le préfèrerais d’autant mieux que l’amie de la préfète en cheffe, Hilde, est une Gryffondor et qu’elle paraît très sympa et brillante. C’est un peu ta référence en matière de distinction : intelligente, toujours impeccablement coiffée, le port altier, un petit accent français, petite fille du plus grand fabriquant de baguettes du Royaume Uni...

Enfin, tu t’égares. L’affaire, en ce jour, est grave. Aussi grave qu’une perte de carte de sorcier et sorcières célèbres : les potions curatives. Tu vois déjà ton père patauger dans la semoule. Oh, si tu veux être parfaitement honnête, tu dois reconnaître qu’il s’en sort pas si mal : il a réussi à faire flipper les élèves les moins attentifs des années supérieures et à se poser comme professeur sévère auprès des plus jeunes. Mais non, non. Tu ne reconnaîtras pas qu’il se débrouille bien. Il en va de ton honneur. Et tu es une Black : ton honneur, tu le fous n’importe où. Il faut voir ça comme une tradition familiale.

Et enfin, enfin c’est le drame. Ton professeur de père pose la question qui fâche : qui connaît des potions curatives. Tu lèves les yeux au ciel dans un mouvement incontrôlable, puis tu regardes ailleurs. Si tu en connais ? Evidemment que tu en connais. Déjà, on peut les diviser en plusieurs catégories : les potions curatives soignant le physique et celles soignant le mental, et ensuite il faut différencier encore celles qui traitent les états maladifs naturels de celles qui traitent des blessures externes ou internes ou de celles qui combattent les empoisonnements… En fait, ton père aurait du commencer par définir ce qu’il entendait par « curatif ». Et oui, tu as choppé ça dans un livre, et non ça te serait jamais venu en tête toute seule, et alors ? C’est que t’as bossé tes bouquins pour le plaisir d’être capable de moucher ton père si jamais il daigne t’interroger ! Il ne sera pas dit que tu déshonoreras la maison serpentard… la maison Black, par contre, c’est moins sûr.

Le silence s’est installé dans la classe… Ton côté bon élève te pousserait bien à répondre, mais tu ne veux décidément pas donner ce plaisir là à ton père. Tu vois de loin une gamine qui gratte sur sa feuille au premier rang. Tu te demandes bien ce qu’elle écrit. Tu vois autour de toi les yeux bas, les mines effrayées. Tu entends des pages se tourner frénétiquement dans les ouvrages de potions. Tu laisses un soupir s’échapper de tes lèvres. On dirait qu’il va falloir t’y coller. Résignée, tu lèves la main. Faire chier ton père ou rapporter des points à Serpentard… le deuxième est bien plus tentant pour le moment… Et puis bouder ad vitam aeternam sans nuance ni distinction ne serait pas productif. Non, ce qu’il faut trouver, c’est un moyen d’embêter ton père efficacement et sans danger… Et ça, c’est un vrai défi. « Il y a les antidotes contre les poisons, la pimentine pour soigner les rhumes et états grippaux, la potion contre la toux, le baume d’Asclépiade tubéreuse pour les blessures superficielles, la potion anti-furoncles, le tonique contre les potions de sommeil avec l’exception de la potion Wiggenweld qui est l’unique antidote contre la goutte de Mort Vivante, le Poussos pour faire repousser les os… Mais la vraie question, c’est ‘qu’entendez-vous par curatif ?’ Vous voulez seulement des potions affectant l’état physique d’une personne, ou bien aussi des potions qui affectent ses dispositions mentales et émotionnelles comme les philtres de paix, les potions calmantes ? » Tu n’as pas osé en rajouter en sus que le terme « basique » prêtait aussi à confusion. Silencieusement, tu remercies Libratius Borage pour les distinctions faites à ce propos dans son Manuel de préparation avancée de potions et Severus Rogue pour avoir eu la bonne idée d’en laisser traîner une copie au club de potions de la veille…

   
   


   

   
© Code de Phoenix O'Connell - 669 mots
   

Invité

avatar
Invité
Mar 12 Fév - 16:26
Cours de potions #1 - Bases - Années 1, 2 et 3
Ô drame !
Sitôt la fatidique question de cours posée, un silence effroyable flotte dans la salle de classe, si oppressant qu'un œil extérieur songerait que l'on veille un mort. L'immobilité des élèves est telle que le moindre froissement d'étoffe est perceptible, le moindre souffle ressentit. Les minutes s'égrènent, longues, muettes et terrifiantes.
Qui donc aura l'audace de lever la main ? Qui donc sera suffisamment brillant pour fournir la bonne réponse attendue ? Qui saura les délivrer tous de cette attente pesante ?
Le regard acéré du professeur passe de table en table, scrutant les visages tendus des élèves. C'est la timidité qui cloue la plupart sur place et les force au mutisme. Pour d'autres, c'est l'ignorance pure et simple. Tous se jaugent, exception faite des première année dont la jeune assemblée n'attend rien.
Soudain, un discret grattement de plume s'élève, incongru au milieu de ce silence épais. Il ne faut guère de temps pour en repérer la source : une petite première année, bouille adorable et innocente, reste nez collé à la feuille de son carnet. Sa plume glisse frénétiquement sur sa surface, la page est déjà bien noircie.
Regulus se faufile entre les tables, aussi rapide et silencieux qu'un chat en quête de proie, et se plante près d'elle. Son regard attentif lit les notes prises à l'envers. La petite sait des choses, qu'elle a du lire ou qu'on lui a déjà enseigné. Cependant, elle n'a pas osé lever le doigt et exposer ses connaissances. Il lui faudra, à l'avenir, prendre plus d'assurance. Mais elle est jeune, elle apprendra.

Lorsqu'il relève les yeux, il a la surprise de croiser le regard de sa fille qui lève la main, bien déterminée à faire avancer les choses. Il reconnait bien là l'aspect volontaire et rentre-dedans d'Edwa, mais n'a pas un instant imaginé qu'elle allait mettre de côté ses bouderies pour participer au cours. Jusqu'ici, la jeune fille a fait montre d'une mauvaise volonté qui lui était exclusivement réservé.
Il hausse un sourcil, agréablement surprit et d'un geste de la main, l'autorise à parler. Edwa énonce ses connaissances, avec l'orgueil de l'enfant qui défi son père, cherche à lui démontrer qu'elle sait mais qu'il va devoir mériter sa fierté paternelle.
Puis, son insolence fait surface. Elle a remarquablement dosé son ton froid et son culot. Assez pour lui faire sentir que la situation lui déplait, mais pas trop pour ne pas risquer une légitime punition. La mâchoire de Regulus se crispe, il retient de justesse un froncement de sourcil. Le père n'a pas sa place ici.
Le professeur répond donc calmement, comme il le ferait avec n'importe quel élève :
- Par potions curatives, j'entends toutes potions qui rend son état d'origine ou sa santé à un être vivant. Ce sont des potions que vous retrouverez souvent à l'infirmerie pour soigner vos pathologies et que le personnel soignant fabrique régulièrement. Quand je parle de santé, j'entends non seulement la part physique d'une personne, mais aussi son mental.
Il se détourne d'Edwa, vient se planter près de la jeune Eirian qui vient de terminer d'énumérer par écrit ce qui lui trottait dans la tête. Sans demander sa permission, il prend son carnet et le parcoure des yeux.
- Miss... Almasdóttir, nous suggère le remède à la dragoncelle, la potion de régénération sanguine, le philtre calmant, la potion Poussos et la Pimentine.
Il repose le carnet avec bienveillance et ajoute :
- Ce sont effectivement des exemples de potions curatives, et je donne 10 points à Poufsouffle pour ces bonnes réponses. J'en aurai donné plus, mademoiselle, si vous aviez donné vos exemples de vive voix. Je suis persuadé que cette dernière est fort agréable et que vos camarades auraient plaisir à l'entendre.
Il ignore si sa tentative d'encouragement va porter ses fruits, mais par principe, il récompensera toujours la connaissance. L'audace, bien maniée, est aussi une qualité qu'il tend à valoriser. Il se retourne vers sa fille, qui a également donné de bonnes réponses :
- 15 points pour Serpentard, Miss Black a également donné quelques autres bons exemples.
Il retourne au tableau sans autre forme de cérémonie. Il n'a manifesté aucune fierté paternelle, seulement une bienveillance égale à Eirian et à Edwa. Dans la classe, il est un simple professeur.
- Comme je vous l'ai dit, nous allons étudier des potions curatives basiques : les antidotes seront étudiés plus tard, car ils constituent une spécialité à eux seuls et certains requiert une pratique plus avancée. Aucun de nous n'a envie de voir son chaudron exploser dès le premier cours, ni voir son antidote se transformer en poison violent suite à une grossière erreur.
Il tapote le tableau noir du bout de sa baguette magique. De nouveau mots s'inscrivent par magie, et bientôt, il ne reste aucune place libre sur la surface ténébreuse. Les élèves constatent alors que trois recettes différentes sont inscrites.
- Voici trois recettes dont le niveau de difficulté varie, enchaine Regulus. La première, simple, sera réalisée par les première année, la seconde, un peu plus complexe, est destinée aux deuxième année. La troisième, qui présente plus de difficultés, est pour les troisième année. A ces derniers, je suggère de bien lire les instructions, car vous allez découvrir des subtilités dans la recette. Le professeur Rogue m'a demandé de vous préparer à l'élaboration de potions complexes, car vous étudierez les antidotes l'année prochaine et leur élaboration est souvent ardue. Si vous n'êtes pas capables d'avoir la moyenne en potion cette année, vous allez souffrir l'année prochaine. Une seule erreur et votre antidote sera au mieux inefficace, au pire... offrira une mort aussi violente que le poison que vous cherchiez à contrer.

Pour leur première préparation, les jeunes première année ont hérité de la potion pour soigner les furoncles. L'une des plus simples, avec des instructions claires et plutôt rapide à réaliser. Elle se retrouve au début de leur manuel de potions : "Potions magiques" d'Arsenius Beaulitron, accompagnée des mises en garde de rigueur.


La potion de l'Œil Vif, dite également potion d'Eveil, est dévolue aux deuxième année. C'est une potion qui empêche le sommeil ou fait reprendre connaissance après une sédation ou un coup sur la tête.

Les troisième année, plus aguerris, le baume de chiendent étoilé est à l'honneur. Efficace contre les brûlures et démangeaisons, il est très apprécié par les botanistes maladroits et des potionistes tête en l'air.

note : Vous décrirez comment se passe la réalisation de votre préparation, un MJ passera pour donner le résultat (réussite ou échec).





Défi : 1105 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Dim 3 Mar - 12:00




















     ❝ COURS ❞
   
Cours de potions #1

   

   


  Tu as jaugé d’un œil critique ton paternel. C’était quitte ou double : tu ne savais pas si ta petite provocation passerait. Il faut dire qu’étonnamment, tu n’as pas l’habitude de ce genre de comportement et tu as un peu de mal à doser l’intensité de ta protestation à sa nomination au poste de professeur. Tu as gagné quinze points, mais il ne va pas falloir trop pousser non plus ta chance insolente. Tu t’en voudrais de provoquer l’ire parentale (et professorale, puisqu’il est les deux, désormais) au détriment de ta maison. Les Serpentards t’ont accueillie bien volontiers dès tes premiers pas dans leur maison, ce serait bien mal les payer de retour que de leur faire perdre des points.

Aller au club de potions la veille était, en revanche, définitivement une bonne idée. Tu as pu te familiariser avec certains concepts plus avancés et trouver de quoi répondre à tes questions. Avec le professeur Slughorn qui enseignait avant ton père, tu t’es toujours contentée de suivre les recettes avec toute la méticulosité dont tu étais capable, ce qui te permettait de décrocher parfois un Optimal ou deux, mais essentiellement des Efforts Exceptionnels. Pourtant, au club de potions, quelque chose a éveillé ta curiosité. Tu ne sais pas encore bien ce que c’est. Peut-être la façon presque amoureuse dont Severus Rogue parlait de ses potions ? Ou la patience avec laquelle il a répondu à tes questions ? Ou le fait qu’il ait accepté de te conseiller des livres plus théoriques quand tu lui as demandé, par exemple, pourquoi un couteau en argent pour la recette de la goutte du Mort Vivant ?

Tu ne saurais pas trop dire, mais clairement, quelque chose a changé. Tu prends quelques instants pour lire et recopier la recette du baume de chiendent étoilé. Tu n’as jamais fait spécifiquement ce baume là, mais tu en as déjà fait d’autres, et tu sais quelle texture tu es censée obtenir à la fin. Ta mère t’en a déjà même appliqué ce fameux jour où tu étais tombée dans les orties quand tu avais sept ou huit ans. Tu convoques tes souvenirs, et tu revoir cette crème épaisse à l’odeur un peu bizarre. Bon, tu sais à quoi ça ressemble et tu sais suivre une recette… qu’est ce qui pourrait mal se passer ?

Tu parcoures des yeux la liste d’ingrédients et tu rassembles tout ce dont tu auras besoin. Rien de trop difficile dans la préparation, il te semble, il faut surtout être précautionneux. Il te faut extraire les bons principes actifs du chiendent par la préparation d’une infusion de la plante et de quelques autres ingrédients servant à stabiliser le chiendent dans de l’eau et s’en servir comme base aqueuse de la crème ensuite préparée avec l’ajout d’une ultime salve d’ingrédients. Sur le papier, rien de compliqué, mais tu sais qu’il va falloir être méthodique et bien préparer tous les ingrédients avant de passer aux dernières phases.

Tu commences donc par préparer le chiendent et les ingrédients que tu vas faire infuser dans une eau à moins de soixante-deux degrés ; au-delà, tu risquerais de te retrouver avec des principes actifs dont tu ne voudrais pas. Pour sécuriser ta préparation, tu décides de ne pas monter au-delà de soixante degrés avec le thermomètre que tu as plongé dans le petit chaudron devant toi. Soixante ou soixante deux… ça ne devrait pas avoir d’incidence particulière compte tenu des principes actifs que tu cherches à extraire et si tu ne te trompes pas, tu peux compenser la légère baisse de température par une prolongation de l’infusion. Quinze minutes ? Quinze minutes. Tu surveilles ta montre et la température du chaudron presque systématiquement tout en préparant tes ingrédients pour la deuxième phase.

Lorsque le temps s’est écoulé, tu vides ton chaudron, filtre les plantes et récupère l’infusion. Pour la concentrer un peu, tu la remets à bouillir délicatement. L’eau s’évapore, la teinte du jus se rapproche du souvenir que tu avais de la crème. La phase n’est pas indiquée dans ta recette, mais tu supposes que le procédé devrait avoir pour effet de rendre la crème plus efficace, un peu plus concentrée. Tu es quasiment sûre d’avoir déjà vu faire ta mère pour d’autres préparations. Et puis au pire… ben tu feras sauter ton chaudron. Qu’est-ce que tu risques, après tout ?

La phase délicate commence : il te faut maintenant arriver à une texture de crème. Tu rajoutes un à un les ingrédients indiqués dans ta recette en suivant scrupuleusement ce qui est indiqué. Tu n’as jamais fait ce baume là, mais tu sais comment faire les baumes sur la théorie. Tu as déjà vu ta maman faire, et ton père aussi. Maintenant que tu y songes, tu crois même avoir déjà vu faire ton grand-père. C’est pas compliqué : il faut simplement arriver à gélifier le liquide à l’aide des bons ingrédients et de la bonne préparation. Le liquide devrait s’épaissir, et lorsque tu le verseras dans une boite et le forcera à refroidir avec un sortilège, tu devrais obtenir cette texture de crème épaisse et un peu solide qui caractérise les baumes.

Il ne faut donc pas se planter et faire refroidir tout ça à la bonne vitesse. Tu as posé un deuxième chaudron à côté de toi que tu as rempli avec de l’eau. Un glacius plus tard, les glaçons se battent en duel dans le récipient. Tu y poses une boite délestée de son couvercle pour la laisser refroidir un peu avant d’y verser ta préparation. L’ajout des ingrédients semble avoir fonctionné, tu as une sorte de liquide sirupeux qui n’attend que de refroidir. Tu avises la quantité… tu vas pouvoir tester un truc. Tu sors une deuxième boite que tu poses, cette fois, sur le bureau à température ambiante.

Tu verses une bonne rasade de liquide dans la boite refroidie, aussitôt le baume semble se figer, et une légère fumée résultant du choc thermique s’envole. Tu verses le reste du chaudron dans la boite à température ambiante et la pointe de ta baguette. C’est maintenant qu’il va falloir viser et doser. Tu sais comment créer de la glace à partir d’un liquide, mais c’est pas ce que tu veux faire : tu veux simplement rafraîchir l’air autour de la boite pour forcer la gélification. Donc il faut éviter que ton sort ne touche le contenu mais frappe le contenant plutôt… Sauf que ça pourrait faire exploser le récipient… Bon, tant pis, c’est pour la science !

« Glacius ! »

Et à Merlin va !

   
   


   

   
© Code de Phoenix O'Connell - 1103 mots
   


PS : j'étais pas trop sûre d'avoir le droit de poster avant Eirian ; désolée s'il y avait un ordre particulier Embarassed

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Sam 9 Mar - 13:49
Intervention MJBaume de Chiendent Etoilé
Réussite | La petite Black est précautionneuse. Ses gestes sont encore un peu maladroits par manque de pratique, mais elle parvient à réaliser une préparation tout à fait correcte. Lorsqu'elle la verse dans son moule refroidi dans un chaudron de glace, le baume se fige, peut-être légèrement plus liquide que ce qu'il devrait être.




Intervention MJGLACIUS
Réussite critique | L'expérience de la jeune serpentard était une bonne idée. Elle parvient à se concentrer suffisamment pour invoquer le sortilège et le diriger correctement. Aussitôt, le liquide dans le moule se fige dans un baume à la texture parfaite. Finalement, le chaudron plein de glace n'était peut-être pas assez froid pour gélifier le baume ?


Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : Cours de potions #1 - Bases - Années 1, 2 et 3 [terminé] 190218090309833479
Lun 11 Mar - 19:08
Mhmm ? Que voulait le professeur ? Eirian était plongée dans ses notes et ne s'était même pas rendue compte de l'approche de Regulus Black. Pourtant, là, à le voir devant son bureau et son regard sévère parcourir son carnet, l'enfant perdit toute ses couleurs et fondit sur son siège. Tête rentrée entre ses épaules et petite mine apeurée d'un lapereau devant les phares d'une voitures, impossible d'émettre le moindre son ou enclencher un simple geste tant ses lèvres étaient pincées et ses muscles crispés. Mais que voulait-il à la fin ? Elle avait le droit d'écrire des notes, non ? La poitrine se dégonfle enfin lorsqu'il leva son regard et dévia son attention sur une autre petite jeunette. C'est à ce moment précis que la petite Verbena comprit qu'elle avait retenu sa respiration et s'empressa de prendre de profondes respirations. L'esprit s’aère enfin et la pression retombe. Comme pour exorciser les derniers restes de sa petite frayeur, un frisson fusa le long de son dos et là, enfin, elle reprit pied. Qu'est-ce que ça pouvait être flippant un professeur ! Et avec toute cette histoire, la fillette peinait à reprendre le coche et poursuivre le cours.

Elle hésita à prendre en note la réponse du professeur qui était pour le moins intéressant, mais avant même qu'elle ait eu la possibilité de faire son choix, une grande main se saisit du carnet. Les siennes, toutes chétives, touchèrent le bois ; pas assez rapide pour le reprendre, comme un réflexe défensif pour récupérer son précieux bien. C'est à peine si elle réussit à étouffer son gémissement d'indignation et de chouinage : m'enfin ! Qu'est-ce qu'il avait avec son carnet ?! C'est son carnet ! Et puis c'était mal polis ce qu'il venait de faire ! C'était peut-être adulte, mais à son âge, il devrait savoir qu'on doit demander la permission avant de piquer les affaires des autres !

Et comme si cela ne suffisait pas, il caftait ! Monsieur Regulus Black lisait à tout le monde ses réponses ! Les regards qui se posèrent sur elle eut raison de la petite ; Eirian glissa un peu plus sur son siège, visage cramoisi... Au secours ! Elle ne savait plus où se mettre ! Et ça s'empire, il l'enfonçait dans sa gêne et sa timidité ! Mais qui donna le coup de grâce ? Le fait qu'il l'a félicite pour ses bonnes réponses en lui offrant dix points pour sa maison, arrachant ainsi des sourires reconnaissants à ses camarades de maison, ou le fait qu'il l'encourage à prendre la parole la prochaine fois en flattant le timbre de sa voix ? Le couinement qui sortit de cette gorge fut à peine audible pour le professeur. Ça chauffait jusqu'aux bouts de ses oreilles. La jeune Verbena s'empressa de cacher son visage rouge et brûlant dans ses bras croisés sur la table et espéra qu'on l'oublie aussitôt ; si on ne pouvait même plus se faire petite en restant au fond de la classe, comment survivre ?

Eirian resta un moment ainsi, le temps de calmer les battements euphoriques de son coeur, que ses sueurs froides s'assèchent et que le feu ardent sur son visage devient à nouveau braise froide. Elle ne relèvera son minois seulement quand elle estima que le calvaire était loin derrière, reportant son attention, du moins, du peu d'attention qui lui restait à présent après ces fortes émotions, sur le tableau noir. Sa toute première potion à préparer. Remède contre les furoncles... Ça sert en effet. Allez, le plus dure est passé, faut rester maintenant motivé !  L'enfant se redresse sur son siège, prit une grande inspiration et tente de faire abstraction de ses camarades, notamment en les fuyant par le biais de sa lecture. Armée de son manuel de potions, Eirian prit bien son temps pour lire, et relire la préparation nécessaire. Elle était à la fois inquiète, car ne s'étant jamais lancé dans la conception de concoction — malgré qu'elle ait vu les Verbenae de son village le faire — et assez émoustillée à l'idée de faire sa toute première potion !

Remontée à bloc et bien décidée à faire les choses bien, elle nota les ingrédients nécessaires pour sa réalisation et alla chercher tout ce qu'il fallait pour la suite. Dès que tout fut rassemblé sur sa table, la blaireautin se redressa sur ses genoux sur sa chaise et remonta ses manches. Oui, peut-être qu'il vaudrait mieux qu'elle soit assise, mais elle aimait cette position qui lui offrait une vision plus large de son espace de travail.

Ainsi, dans un premier temps, l'enfant plaça six crochets de serpent dans le mortier et, armée de son pilon, les écrasa non sans difficulté. Faut dire qu'elle n'avait pas une grande force dans son poignet et bien heureusement qu'elle était sur ses genoux ; la hauteur lui permit de donner plus de poids dans ses mouvements, l'aidant à réduire cet ingrédient en poussière. Est-ce que la poudre était assez fine ? On dirait bien, mais ça sera à voir à la fin. L'enfant se donna un peu de temps pour se masser ses petites mains endoloris avant de poursuivre ; de sa préparation de poussière de crochets de serpent, elle en prit quatre mesure pour le verser dans le chaudron qu'elle fit chauffer à 250° pendant dix secondes. Dix secondes de stresse intense. Dix secondes pour bien revoir le mouvement de baguette demandé. Pourquoi fallait-il qu'elle l'utilise ? Elle qui était d'un niveau déplorable dans cette pratique. Dix. Mouvement de baguette. Réussis ? A voir plus tard mais le soulagement s'entendit dans ce soupire. Elle avait trente-neuf minutes de paix devant elle, ni plus, ni moins.

La blaireautin profita de ce moment de calme pour lire d'autres potions sur son manuel, réajuster ses notes, ranger et nettoyer son plan de travail. Trente-neuf minutes. Elle retira la chaudron du feu. Après quoi, d'une petite mine désolée, elle prit les limaces à corne avec des pinces et en firent tomber quatre dans le mélange. Avec précaution cette fois, ne désirant pas se faire piquer, elle rajouta deux épines de porc-épic. Maintenant, petite moment de stresse inutile ; le sens des aiguilles d'une montre c'est comme ça ? Ben oui c'est comme ça ! C'est fou comment le stresse pouvait tout nous faire douter. Rassurée, Eirian remua la mixture. Une. Deux. Trois. Quatre. Cinq fois. Pas plus. Allez, dernière étape et son petit coeur s'emportait déjà ! Un dernier regard sur les pages du manuel et hop, un mouvement de poignet de baguette. La concoction changea de couleur.

Voilà, fini... Fini ? Eirian relit encore une fois la recette, de peur d'avoir oublier quelque chose. Mais non, c'était bien fini. Impossible de calmer les battements dans sa poitrine à ce stade, car l'heure de vérité avait sonné : avait-elle réussi sa toute première potion ?

[T'inquiètes, tu as bien fait, je pensais qu'il n'y avait pas d'ordre d'ailleurs :3]
1 142 mots

Contenu sponsorisé

Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum