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Sorcellerie

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GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Sam 27 Oct - 16:31
Intervention MJCONTRÔLE DE MAGIE ACCIDENTELLE
Échec | Froid... Si froid. On dit que certaines personnes ont la rage froide, c'est indubitablement le cas de Severus Rogue. L'eau des vasques de fleurs du bureau s'est mis à geler tandis que les pétales se couvrent de givre. Les carreaux s'en trouvent gangrenés par la froidure de la colère du Directeur de Poudlard. Camille Nott se met à frissonner : la température de la pièce a dégringolée. Quelle idée de se mettre dans de tels états pour un oiseau, pas vrai ? Pourtant, il semblerait que si rien n'est fait, la situation pourrait devenir difficile. L'eau contenu dans les cellules du corps humain commence à geler, desséchant la peau du Directeur et celle de son professeur. Fumseck tente de calmer le directeur en se frottant contre sa joue, lui transmettant un peu de sa chaleur. L'oiseau non plus n'aime pas les rigueurs de l'hiver.

Invité

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Invité
Dim 28 Oct - 17:44
Berceau du sera, vestige de l'était...


Abîmé dans un caquetage inépuisable, Nott ne reniflait même pas le bouquet fétide qui léchait brutalement le plafond, pronostiquant pour son humble âme un fatum buriné dans le sépulcral.

« Camille Teignous Nott ! »

Haché net dans sa palabre, le professeur esquintait un courant d’air dans une quinte étranglée, la luette asticotée par l’écume pantagruélique de sa salive. Quelques secondes s’étaient dessinées en perpétuité le temps de sa noyade respiratoire. Une fois l’éclat couperosé déprimé, son visage reprenait doucement un teint mielleux. C’est alors qu’il distinguait enfin l’effluve glissant qui apprêtait la succursale du directeur dans une moricaude perspective. Le cacatois qui colmatait sa clairvoyance s’était enfin échu devant l’âpreté labiale de son vis-à-vis. Perclus dans une tétanie assistante, Camille étudiait l’incontinente rétractation de l’atmosphère qui inoculait ses avant-bras dans un tapis de chair, gondolé de frémissements. La diaphanéité de la pièce s’était poudrée de nébulosité, dilapidant dans la sorgue les dernières braises. Il n’y avait pas que ça. La moquette de dards qui soulignait la couenne de ses membres n’était pas le quotient d’une simple émotion, mais également d’une mutilation de température. Les degrés s’étaient engloutis dans une gueule hiémale, écorchant sa carcasse de soubresauts. Le miel de son teint s’était platiné d’un lilial frileux. Engagé dans une rocade d’incompréhension, il soupçonnait être le fomentateur de cette ère glacière devant le soupirail enfumé de Snape. Jamais il ne lui avait saisi un tel courroux. L’échine de sa charpente se cabrait d’appréhension devant cette farouche animosité. Severus était tout simplement pétrifiant, et dangereux. Suintait de sa charogne un relent menaçant. Confusion s’abâtardissait avec couardise.

« Si tu lèves encore une seule fois la baguette sur ce phénix, si tu touches à nouveau la moindre de ses plumes, je te tue. »

L’absous mangemort ne décodait pas encore de façon discursive la cohérence qui conciliait le volatile de Dumbledore à la ‘sympathie’ de Snape pour ce dernier. Une équation qui énonçait encore trop d’impondérables. Néanmoins, dans ce brouillard d’abîme, il avait distingué un tutoiement. Il aurait pu jouir d’une certaine liesse si le timbre comminatoire du directeur ne l’avait pas instantanément éteint dans une occultation ambiante. Personnellement, il ne tenait pas à le déraciner à nouveau de son équanimité d’humeur pour lui soutirer le tutoiement. Bien que finaud, il n’était pas fedayin.

Aucune résonance ne violait la barrière de ses lèvres. Raréfaction qu’aurait pu savourer Snape dans d’autres circonstances.

« Va-t-en. »

Nott déglutissait péniblement une lame de rasoir dans l’antre de son gosier. Il n’y avait rien à dire. Dépouillant son modeste trône de sa croupe, le contrefort de sa dorsale déroulé dans un craquement disgracieux, il toisait une dernière fois son cadet qui, malgré tout, était son supérieur, d’une lorgnade perplexe, la mandibule rétractée. Prenant finalement congé dans une dérobade prud’homme, l’esprit mouillé d’interrogations, Nott prévoyait déjà une nuit de dragons parasiter son inertie. Une entière cabale madéfiait le moindre diverticule de sa conscience.



(c) AMIANTE
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